jeudi 31 août 2017

Le Professeur Joyeux lance la résistance aux onze vaccins obligatoires : vers une clause d’exemption ?

06/07/2017 : Après avoir annoncé que le nombre de vaccins infantiles obligatoires passerait de trois à onze, le gouvernement semble assouplir sa position face à la colère qui gronde. Il a annoncé ce jeudi son intention de créer une « clause d’exemption », afin de permettre aux parents qui refusent de faire vacciner leur enfant de se soustraire à cette obligation.
06/07/2017 – 07h45 Paris (Breizh-Info.com) – « Renforcer la couverture vaccinale qui est aujourd’hui trop faible pour être pleinement efficace.» : Emmanuel Macron ne parlait pas de onze vaccins obligatoires dans son programme de campagne, mais avait déjà survolé ce qu’Edouard Philippe a annoncé hier, mardi 4 juillet, devant l’Assemblée, à l’occasion de son premier discours de politique générale;
« L’an prochain, les vaccins pour la petite enfance, qui sont unanimement recommandés par les autorités de santé, deviendront obligatoires » a-t-il déclaré. Le cabinet d’Agnès Buzyn a communiqué au sujet des modalités pratiques : « En pratique, l’extension à 11 vaccins obligatoires représente 10 injections pour les enfants, étalées sur 2 ans. (…)Tous les vaccins obligatoires seront pris en charge à 100 % : 65 % de leur prix est remboursé par l’Assurance maladie, 35 % par les assurances complémentaires qui offrent un « contrat responsable »
Quelles seront les modalités d’imposition (poursuites contre les parents récalcitrants ? Peines de prison ? …) ? Impossible de le savoir.
Une véritable déclaration de guerre faite à tous ceux qui doutaient déjà de l’obligation vaccinale concernant le DTP (Dypthérie-Tétanos-Polyo) – obligation vaccinale qui n’est pas en vigueur dans une majorité de pays européens. Une conséquence par ailleurs de l’impossibilité de l’Etat à endiguer la propagation de certaines maladies disparues et qui reviennent via les centaines de milliers de migrants qui débarquent sur les côtes d’Europe ; ce sont les Français qui en feront donc les frais, pas eux.
La première riposte à cette annonce est venue du Professeur Henri Joyeux, auteur d’une longue lettre – adressée à E. Macron, N. Hulot et à Agnès Buzyn – lettre que nous publions ci-dessous :
« RESISTANCE AUX 11 VACCINS OBLIGATOIRES » titre cette lettre, offensive.

Une obligation vaccinale insensée pour 5 à 10 ans

La rentrée scolaire approche, les inscriptions à la crèche sont de plus en plus compliquées. Les familles sont confrontées à des contraintes vaccinales insupportables.
L’Empire vaccinal cherche par médias interposés, en faisant peur à toutes les familles et en manipulant la nouvelle ministre, à imposer 11 vaccinations à tous les nouveau-nés dont le système immunitaire n’est pas mature. L’interview de la ministre dans le Parisien était pour préparer l’opinion.
L’argumentaire est basé sur la concertation citoyenne, astucieusement manipulée par Big Pharma et la ministre précédente.
Elle a recommandé dès fin 2016 l’élargissement temporaire pour 5 à 10 ans, de l’obligation vaccinale  à partir de la recrudescence de cas de rougeole (dont nous ne savons rien quant à l’état antérieur de ces enfants), et sur la nécessité d’une solidarité nationale en la matière.
On cherche à impressionner, et on voit bien que l’objectif est de rendre définitive cette obligation sans tenir compte de la santé des nourrissons.
La ministre actuelle est pressée. Elle veut éviter, contourner la décision impérative du Conseil d’Etat qui lui impose de mettre en place dans les pharmacies de métropole et outre mer le fameux vaccin trivalent  avant le 9 août 2017.
Seule solution : faire voter en plein été une loi imposant les 11 vaccinations.

Dictature en marche et en catimini au profit de l’Empire vaccinal

Ces propositions insensées parce qu’elles ne peuvent qu’aggraver la méfiance envers les vaccins, proviennent de la ministre précédente dont la politique de santé coercitive a été largement rejetée par la profession médicale et par le peuple.
Déjà le Conseil Scientifique du Collège National des médecins généralistes enseignants (CNGE) a fait connaître son point de vue : « il n’y a aucun élément scientifique pour attester que cette mesure aboutisse à une meilleure protection, notamment pour les enfants. Il est à craindre que son caractère autoritaire renforce la défiance et la suspicion d’une partie croissante de la population ».

Si le Président de la République valorise les pétitions c’est le moment d’en tenir compte.

La 1ère pétition pour le retour au vaccin trivalent est signée ce jour par 1 112 634 personnes. De plus en plus de familles la rejoignent sans la moindre publicité audiovisuelle ou de la presse écrite.
La 2ème pétition adressée à la nouvelle ministre à propos des 11 vaccins qui seraient rendus obligatoires est signée déjà par plus de 550 661 personnes 
Nous faire croire qu’il faut dix ans pour fabriquer le vaccin Trivalent contre Diphtérie-Tétanos-Polio, tel qu’il a déjà existé, sans Aluminium, c’est se moquer de nos enfants et de la Sagesse de la Loi en France.

Les raisons de l’arrêt de fabrication du DTP

Officiellement, cet arrêt serait lié à une allergie au vaccin trivalent. Celle-ci n’a jamais été démontrée scientifiquement ce qui a été reconnu par la ministre précédente
La vraie raison est une arnaque financière majeure montée de toute pièce et imposée aux experts et conseillers ministériels.
Elle permet à Philippe Juvin, Pharmacien responsable de Sanofi-Pasteur d’affirmer pour mieux imposer : « Nous considérons qu’il faudrait 10 ans pour que ce nouveau vaccin DTP soit disponible ». 
Chez GSK, l’autre grand fabricant de vaccins, ce n’est pas mieux, comme le prouve l’extrait de l’émission ”Envoyé spécial” à diffuser largement
On manipule ainsi l’opinion avec les journalistes, des pages de publicités très bien payées dans les grands journaux, des émissions santé aux heures de grande écoute et même les institutions scientifiques dont les Académies et sociétés savantes, qui ne peuvent organiser leurs congrès annuels sans Big Pharma.

La décision du Conseil d’Etat doit être mise en œuvre.

Comme le précise très justement Maître Jacqueline Bergel qui a obtenu la condamnation de la précédente ministre des affaires sociales et de la santé :
« La décision du conseil d’État que vous devez, Madame la ministre, faire appliquer ainsi que vous enjoint le conseil d’État au nom des 2500  personnes doit trouver son application dans le délai de six mois qui expirera le  8 août 2017. »
Mais sachez qu’est en préparation par Maître Bergel une demande d’exécution de la décision du Conseil d’Etat, sous astreinte de 15 € par personne et par jour de retard.
Si on ne peut plus fabriquer le DTP, alors c’est la fin des obligations vaccinales comme en Suède
La ministre doit choisir entre 3 solutions.
  • Obéir à l’Empire vaccinal en imposant par une nouvelle loi l’extension de l’obligation vaccinale contre 8 maladies supplémentaires.
  • Imposer la re-fabrication du DTP, sans Aluminium car la nocivité de cet adjuvant est démontrée.
  • Considérer les français comme adultes et supprimer les obligations vaccinales comme vient de le décider la Suède.
Là serait le vrai changement, celui que le peuple a quasiment plébiscité, et le retour à la confiance envers le monde politique.
Ce serait la meilleure façon de redonner aux médecins généralistes et aux spécialistes leur vraie place de femmes et hommes de santé. Ils connaissent les familles et les populations fragiles en particulier réfugiés et migrants qui peuvent avoir le plus besoin de vaccinations.

Deux ouvrages sur les vaccins « Vaccins, comment s’y retrouver ? » et Toxic Story n’ont pas reçu la moindre critique des autorités et experts.

Le premier ouvrage que j’ai publié en 2015 avec toutes les références scientifiques, – dont je ne touche aucun droit d’auteur – vous permet de comprendre dans le détail :
  • l’importance de vos défenses immunitaires présentes dans tous vos organes et qui circulent dans le sang et la lymphe.
  • comment les entretenir dès la naissance.
  • le rôle majeur de l’allaitement maternel pour protéger votre nourrisson dont se gardent bien de parler les experts ministériels.
  • les 59 maladies microbiennes qui peuvent nous atteindre sont exposées en détail, leurs symptômes et les vaccins éventuels pour vous en protéger.
  • les effets indésirables des vaccins : fièvre, convulsions, syndrome de Guillain-Barré..
  • ce qu’il faut savoir de l’autisme et de la Sclérose en plaques et de leurs relations avec les vaccins.
  • quand il ne faut pas vacciner…
Je n’ai jamais parlé de ce livre pour ne pas être accusé de publicité. Je tiens à préciser qu’il est à la portée de tous les parents qui se posent beaucoup de questions pour leurs enfants ou petits enfants.
Je recommande aussi très fortement le livre Toxic Story de mon collègue Romain Gherardi à propos de la toxicité de l’Aluminium. Vous saurez pourquoi vous devez refuser tout vaccin contenant cet adjuvant, 47 vaccins au moins en contiennent. Sa présence est inscrite sur l’étiquette de l’emballage, laissez le à la pharmacie.
Evidemment nos confrères et collègues aux Conseils national et régional de l’ordre des médecins – qui ont cherché à me condamner – n’ont lu aucun de ces livres préférant me faire passer sans aucune preuve pour un anti-vaccin et laissant les médias depuis 2 ans répéter partout que je suis radié de l’ordre des médecins, ce qui est faux. Comme exemple de confraternité, il y a mieux !

Etre lanceur d’alerte est devenu une nécessité

Mes fonctions universitaires même honoraires – cancérologue et chirurgien des cancers – toujours très actif, ayant toutes les bases pour appréhender le système immunitaire et ses stimulations vaccinales ou spécifiquement anti-cancéreuses, m’ont imposé de devenir lanceur d’alerte.
J’ai dû faire savoir les immenses abus auxquels on veut nous soumettre. On cherche à nous faire croire que les vaccinations généralisées sont les seuls moyens de prévention, alors que les comportements de santé sont plus efficaces et sans danger !
C’est ce que l’on observe en Suède où les vaccinations ne sont plus obligatoires. Serions-nous des arriérés par rapport aux Suédois ?
Les médecins français seraient-ils incompétents ?
On cherche aussi à nous convaincre que les rappels sont toujours nécessaires, alors que très souvent un test préalable très simple à la recherche des anticorps démontre que l’immunité est suffisante et évite les rappels.
Aujourd’hui est encore justifiée la vaccination avec le DTP avant 18 mois, date à laquelle le système immunitaire de l’enfant est quasiment en place (1000 jours après la conception, soit le temps de la grossesse + 2 années de 365 jours).
Pour se réconcilier avec les vaccinations : 7 mesures de prudence avant toute nouvelle Loi
  • Mettre fin à l’impunité des laboratoires qui a pour conséquences de les déresponsabiliser, de ponctionner les contribuables pour les éventuelles erreurs, et de rendre très difficile les démarches des victimes.  En 1989, le congrès américain a voté l’impunité des fabricants de vaccins en cas de complications. Nous ne devons pas subir en France et en Europe de telles décisions.
  • Calquer l’homologation des vaccins sur celle des médicaments. Elle est aujourd’hui beaucoup moins exigeante.
  • Interdire tout additif qui serait totalement proscrit dans l’alimentation ou considéré comme toxique dans l’environnement. C’est déjà le cas pour les vaccins vétérinaires !
  • Ne pas imposer de vaccins inutiles comme le demande mon collègue expert des maladies infectieuses le Pr Didier Raoult dans le Point du 8 janvier 2017.
  • Tenir compte de l’âge auxquels apparaissent les risques de l’hépatite B, des papilloma virus, pour ne pas vacciner de façon trop précoce des nourrissons au système nerveux fragile et au système immunitaire immature.
  • Exclure du processus de décision les personnes en situation de conflit d’intérêt (qui se reconnaissent comme telles, directement ou au travers de leur entourage).
  • Mettre en place un réseau de vaccino-vigilance.
Une nouvelle procédure juridique à propos de l’Aluminium se prépare pour que l’adjuvant Aluminium soit supprimé du DTP et des autres vaccins.
Maître Jacqueline Bergel-Hatchuel a obtenu satisfaction auprès du Conseil d’Etat au nom de 2500 justiciables, en imposant la mise à la disposition des familles du seul vaccin obligatoire le DTP. Reste à l’Etat à s’exécuter.
Elle est prête à lancer une nouvelle action à laquelle je me joindrai avec l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle (IPSN).
Plus nous serons nombreux plus nous ferons barrage aux abus vaccinaux et à leurs dangers. Dans ce but tous ceux qui le souhaitent pourront lui envoyer leur Mandat pour agir en justice.
https://www.breizh-info.com/2017/07/06/73382/professeur-joyeux-lance-resistance-aux-onze-vaccins-obligatoires

Onze vaccins seront obligatoires pour les enfants à partir du 1er janvier !!!!

L’entrée en vigueur des onze vaccins obligatoires pour les enfants sera effective à partir du 1er janvier 2018, a précisé jeudi matin sur CNews la ministre de la santé, Agnès Buzyn.

En savoir plus 

http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/08/31/onze-vaccins-seront-obligatoires-pour-les-enfants-a-partir-du-1er-janvier_5178893_1651302.html

mercredi 30 août 2017

Quand l’argent ne comptait pas : le superbe message d’un Aborigène…(Les moutons enragés)

mercredi 30 août 2017

Nous invitant à revenir au sens du partage et du don de soi, Stephen Goldsmith nous rappelle l’époque où l’argent ne faisait pas encore la loi.


Le pouvoir de l’argent nous détourne peu à peu de ce qui compte vraiment. Il modifie notre rapport aux biens matériels et, pire encore, notre rapport aux autres. Tel est le message délivré par Stephen Goldsmith, un aborigène d’Australie qui nous rappelle l’époque où l’argent n’avait encore aucune valeur au sein de son peuple.
Pour Human, le documentaire réalisé par Yann Arthus Bertrand, Stephen Goldmsith, du groupe aborigène Kaurna, avait accepté de partager sa vision du monde et des échanges entre humains. Résultat : un témoignage plein de sagesse, d’intelligence et de bon sens. Regardez :



« Les personnes les plus généreuses que je connais n’ont pas d’argent (…) Avant, le partage était une chose normale. Cela faisait partie de nous-mêmes. »
« Le mot « mien » n’existait pas dans ma culture. On dit « nôtre. » C’est commun, ça nous appartient. Aujourd’hui, c’est « je, » « moi, » « mien. » On ne partage pas, on ne donne pas. On ne fait pas don de soi. Ça nous tue en tant qu’êtres humains, en tant que société, en tant que race. Par race, j’entends la race humaine. »
À méditer…
Auteur Axel Leclerq pour Positivr

mardi 29 août 2017

Étienne Chouard (thinkerview)

4-8-2017

Ca y est : vous n'est plus libre de faire ce que vous voulez de votre argent (extrait de la revue de P. Jovanovic)

http://jovanovic.com/blog.htm#ca-y-est-vous-n



du 27 au 31 août 2017 : Merci à mon lecteur qui m'a transmis ce mail reçu voici quelques jours en provenance de sa banque Fortuneo. Lisez bien, et vous allez voir qu'à chaque fois que vous voudrez faire un virement conséquent (qui vide les fonds de caisse de la Fortuneo, ne pas oublier) il faudra, comme en CM2, lever la main et demander l'autorisation à la maîtresse d'aller faire pipi (normal, il s'agit de liquidités...) 

Par exemple si vous voulez acheter une belle voiture, un lingot d'or, du Bitcoin, une maison, louer un voilier et effectuer un dépôt de garantie, etc., il vous faudra LE FEU VERT DE VOTRE CHARGE DE COMPTES. Et s'il est en vacances, pas de bol. Et si son directeur est en vacances, cela permettra de gagner 2 à 3 semaines avant que les fonds soient virés, si toutefois ils acceptent de virer la somme.
REGARDEZ BIEN: cela n'est écrit nulle part, mais tout le texte dit que VOUS DEVEREZ ATTENDRE LA PERMISSION DE LA BANQUE...
Mais là où il y a un hic, c'est que rien ne vous empêche de faire un chèque de 70.000 euros si ça vous chante, la banque est obligée de l'honorer. 
Mais je parie que là aussi, une nouvelle réglementation va arriver pour permettre de mettre cette transaction "on hold" (votre chèque débité mais votre créditeur non payé) en attendant que vous donniez vos excuses, pardon, "justificatif", à votre banque !
Enfin (je vous en ai déjà parlé voici 3 mois, mais un rappel ne coûte rien :- ) lisez bien le "à noter". Il est précisé que Fortuneo banque se réserve le droit de vous demander des explications, pour des montants inférieurs, montant qui n'est bien évidemment pas précisé, ce qui, techniquement, veut dire que Fortuneo peut commencer à vous chercher des poux dans la tête dès 2.000 euros. .
Votre banque est devenue un instrument de répression policière. Pour cacher leurs faillites, tout ce que les banques ont trouvé pour garder votre argent est de vous accuser d'être un terroriste islamiste ou un trafiquant de drogue colombien. 
Bienvenue dans le fascisme bancaire du XXIe siècle. Prenez vos précautions. Et nous vous laissez pas faire, hurlez dans la banque. C'est votre argent. 

lundi 28 août 2017

« LA DETTE » le documentaire – non censuré + Bonus Etienne CHOUARD (antibanque)

[Etienne Chouard] « En janvier 2012, il y a deux ans, je vous avais signalé (sur le blog) un film qui allait sortir, intitulé « LA DETTE », pour lequel les réalisateurs (Nicolas et sa petite famille, bien sympas) étaient passés à la maison (durant l’été 2011) pour évoquer les enjeux et les mécanismes de la création monétaire et de la dette publique.
Ce film a d’abord tourné dans les réseaux militants, avec succès.
Après un an, en 2013, il a été décidé de distribuer le film LA DETTE en salle, comme les vrais films.
Mais à cette occasion, sans doute par peur des calomnies des talibantifas, « on » a retiré tous les passages du père Chouard : sur le site du film, plus la moindre trace de nos entretiens… ni dans la bande-annonce… ni dans les interviews… ni dans les bonus du DVD… gommé, le Chouard, vaporisé… 🙂

On avait déjà vu une autre censure de mon travail (différente cependant) avec le (bon) film « Dédale, un fil vers la démocratie« . » Etienne Chouard
« La DETTE, le documentaire
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Vous allez enfin savoir pourquoi les caisses de l’Etat sont vides… et où l’argent public s’est volatilisé…
Soyons francs. Jusqu’ici, la dette de la France ne nous avait jamais empêchés de dormir. Mais depuis quelques années, les discours politiques ont fait de cette question du remboursement de la dette une telle obsession, qu’il a bien fallu y regarder d’un peu plus près. Faut-il privatiser les services publics, vendre notre patrimoine, réduire les salaires, travailler plus longtemps, moins rembourser les médicaments, fermer des hôpitaux et des écoles, augmenter la TVA, les impôts, les taxes en tout genre…
POUR REMBOURSER LA DETTE ? QUELLE DETTE ?
La réduction de la dette est aujourd’hui au centre de toute la politique économique et sociale de notre gouvernement. L’argument semble irréfutable, il faut réduire les dépenses pour payer la dette, sinon c’est la faillite. Personne ne peut souhaiter la faillite.
Les sacrifices qu’il va falloir faire pour payer cette dette méritent néanmoins qu’on s’attarde sur la logique de l’argument, pour en vérifier la solidité. D’abord de quelle dette parle-t-on? Qui doit à qui ? Combien ?
Il a fallu reprendre les manuels d’économie, retenir des chiffres, des ordres de grandeur. Notre table de nuit s’est peu à peu couverte d’ouvrages aux titres improbables sur la dette et la monnaie. Mais en réalité le sujet est vite devenu passionnant car derrière le problème de la dette se cache celui de l’argent et de sa création par les banques.

UNE QUESTION D’ARGENT
En fait, les attaques contre la dette des pays de l’Union Européenne posent la question du financement de ces pays et de leurs économies. Les Etats ont besoin d’argent. Et doivent l’acheter à des taux de plus en plus élevés. Depuis la fin des trente glorieuses, le système bancaire s’est peu à peu privatisé et aujourd’hui contrairement à une idée fréquemment répandue, l’Etat ne peut pas créer de la monnaie, il doit l’emprunter sur le marché.
On prête donc de l’argent à l’Etat, contre intérêt. Et ces intérêts varient, de 1,5 à 5 % mais parfois jusqu’à 20% ou plus selon les croyances du marché et les publications des agences de notation.

LA FAILLITE ?
En 2012, avec le montant des intérêts accumulés depuis 30 ans, la dette atteindrait plus de 1800 milliards d’euros. C’est ce que l’Etat français devrait rembourser pour retrouver des comptes équilibrés. Mais le peut-il vraiment ?
Chaque année, l’Etat rembourse péniblement 50 milliards d’Euros d’intérêts. C’est la totalité de ce que rapporte l’impôt sur le revenu des français.

Cette somme est versée chaque année aux banques et aux créanciers de la France. A ce rythme, l’Etat n’aura pas fini de payer en 2030 en espérant qu’aucune crise ne vienne aggraver les dépenses ni augmenter les taux auxquels la France peut emprunter aujourd’hui. Ce qui est fort improbable… En incluant le remboursement du capital, la dette est devenue le premier poste de dépense de l’Etat : 100 milliards d’euros au total sont engloutis chaque année au paiement de la dette. Une hémorragie permanente d’argent public vers un petit nombre de créanciers. Pendant ce temps, les villes, les régions, les administrations et de plus en plus de particuliers, sont dans un état proche sinon avéré de surendettement. Il n’y aura bientôt plus d’argent…
Après la Grèce, l’Irlande, l’Espagne ou l’Italie, la France est sur la liste des victimes de la dette.
Mais alors pourquoi les Etats ont-ils donné aux banques le pouvoir de créer la monnaie s’ils pouvaient la faire eux-même ?
Vaste question… à laquelle vous saurez bientôt répondre grâce au film que vous pouvez commander en DVD. Alors c’est parti, vous allez bientôt en savoir davantage que la plupart des « experts » en économie… »