samedi 18 juin 2011

The Tree of Life de Terrence Malick


De très belles images, et une très belle musique aussi pour ce film, au premier abord, très étrange. À partir de l’événement dramatique, la mort d’un fils, le réalisateur nous mène sans transition apparente à la création du monde, peut être parce que la mort d’un enfant vous immerge dans le néant, parce qu’elle vous ramène à l’état de molécule, parce que la douleur est si violente que la survie n’est possible qu’à condition de s’élever. Tout cela se mêle aux retours à l’enfance, aux bonheurs et aux malheurs, aux erreurs et aux réussites de parcours communs et anodins, mais qui semblent de la plus grande importance au moment où on les vie. Ce retour aux sources est logique pour tenter d’expliquer le « Pourquoi ». Mais il n’y a pas de réponse, et nous voyons les acteurs de cette tragédie passer de la croyance à la foi. Il faut du temps pour sortir de la perplexité dans laquelle vous plonge ce film. Il laisse comme une empreinte faite de rejet et d’admiration à la fois.