« L’humanité
devra alors comprendre que toute voie religieuse est bonne mais qu’elle n’est
pas une fin en soi. Chacune peut nous permettre de parvenir à La Connaissance". »
Phrase
tirée de « Kumpiy le livre sacré », tome 1, « L’œil et le cobra ».
Cette
phrase engendre beaucoup de questions, chers lecteurs ! Il n’y a pas de
religions qui ne soient meilleures que les autres. La religion, peu importe
laquelle, est un chemin qui peut nous mener vers notre divinité, vers un soi-même
intérieur. Elle est un guide, et nous naissons auprès de celle qui devra nous
permettre de progresser au mieux.
Mais
bien entendu, beaucoup en font un but, une règle et des rites qu’il faut suivre
sans réflexion. La parole ou l’écrit devient une vérité à admettre, alors qu’elle
devrait susciter un questionnement fécond, un doute aussi, non le doute
catégorique qui amènera au classement en vrai ou faux, mais le doute sur la signification profonde des
mots, le doute sur notre capacité à comprendre le message, à s’approcher du « vrai ».
Car il est tellement simple pour chacun de nous d’interpréter dans le sens qui
arrange nos ego.
Je
vous entends déjà, chers lecteurs, me parler des guerres de religions, mais ces
guerres-là n’ont de religieuses que le nom, ce sont des luttes de pouvoir qui
se sont trouvé des prétextes. Vous me parlerez ensuite de ceux qui tuent au nom
de Dieu, mais ces fanatiques, même quand ils en meurent, ne cherchent que la
gloire ou la vengeance. Vous me citerez les pays colonisés et évangélisés de
force, mais en y regardant bien, on verra dans les meurtres, la peur de l’inconnu
ou la soif de conquête de vastes territoires et de trésors fabuleux.
La
religion doit nous permettre de nous libérer de la domination de l’ego, et donc
des guerres et de la violence. Mais, chers lecteurs, quand vous saurez cela de
l’intérieur, seule comptera la connaissance que vous reconnaîtrez comme
universelle. La particularité d’une religion vous semblera alors totalement
inutile.