Voici un extrait de « La confrérie du cobra »,
tome 2 de la suite « Kumpiy le livre sacré ". Il revit dans un doux
nuage, le visage de sa mère, il entendait sa voix. « La peur, mon fils, est
un poison redoutable qui entre en nous. Elle nous détruit en nous paralysant ou
en nous suggérant les mauvaises actions. Respire fort pour qu’il n’y ait plus de
place pour elle ». Alors, Michel respira lentement et profondément comme quand
il était petit. Comme quand il était enfant, il imagina la peur chassée par l’air
nouveau qu’il inspirait, un air chargé de courage et de détermination.
Vous me demandez s’il y a là, une technique à
employer. C’est une technique toute simple en effet. Rappelez-vous chers
lecteurs, que plus une technique est simple, plus elle est rapidement mise en
pratique, et moins elle sera l’objet de l’envahissement d’autres pensées qui
pourraient la perturber. En prenant une forte respiration, vous devez être
concentré sur cet air qui entre en vous, de façon à vous détournez de la pensée
de peur. Car cette pensée de peur naît comme un petit pois et finit par devenir
un énorme rocher.
Mais la technique n’est rien. Le plus important
est d’abord de repérer, en soi, cette peur. Il y a des peurs faciles à voir,
mais il y en a d’autres qui s’insinuent en vous et que votre conscient refuse d’appeler
par son vrai nom.
Sur ce sujet, je vous engage à lire ou relire le
chapitre « prendre conscience des peurs », page 41, de « Kung Fu
Panda, et la puissance du croire » publié dans la « collection de l’œil
à l’Être ».