mercredi 25 avril 2012

Plan de bataille ? Et le notre ?

(vidéos : plan de bataile des financiers et le discours de V à la télévision, estrait de V pour Vendetta)
La finance a pris le pouvoir depuis longtemps déjà, elle corrompt les politiciens.
Mais surtout elle a profité de l'apathie collective.
A ce plan de bataille, nous pouvons opposer le notre.
Après avoir regarder cette vidéo très instructive, je vous engage à apprécier l' extrait du film "V pour Vendetta" qui suit. Les responsabilités sont à tous les étages.

 Cela a le mérite d'être clair !!!
source : http://www.lesmutins.org/Reportages-captations.html


Le discours de V à la télévision

lundi 16 avril 2012

dimanche 15 avril 2012

LA FABLE DU TRAVAIL CHER

LA FABLE DU TRAVAIL CHER 

article lu dans

Conscience Citoyenne Responsable 

Posté par 2ccr le 12 avril 2012

LA FABLE DU  TRAVAIL CHER dans travail, emploi, chomage travail-trop-cherDepuis des décennies l’on nous persuade que le travail coûte cher, que cela est un handicap, qu’il freine l’économie, favorise les délocalisations et crée du chômage. Bref, le travail est une tare qui est la cause de tous nos problèmes, ou plutôt c’est sa rémunération qui pose problème. Si les gens acceptaient de travailler gratuitement cela irait beaucoup mieux. D’ailleurs, à une époque c’était possible, on appelait cela l’esclavage et effectivement c’était très rentable pour ceux qui se plaignent aujourd’hui de la cherté du travail…
Le travail ne coûte pas cher, au contraire le travail crée de la richesse, il ne peut coûter, puisqu’au contraire il rapporte. Toutes les fortunes ont été crées par l’exploitation du travail et des travailleurs. Ce qui coûte cher, c’est ce que le capital prend au travail, c’est la rémunération des actionnaires, les dividendes distribués, les stock-options et les parachutes dorés. Sur un produit fini, la partie consacrée aux salaires des travailleurs est en constante diminution, ceux qui fabriquent le produit ont souvent un salaire dérisoire qui ne leur permet même pas, dans beaucoup de cas, de s’offrir ce qu’ils ont produit !
Et que l’on ne nous dise pas que pour produire il faut investir, le commencement n’a jamais été l’argent mais toujours le travail. Si avant de créer quoi que ce soit l’homme préhistorique avait attendu des investisseurs, l’humanité serait morte ! Si pour produire industriellement il faut des machines, très bien, mais ces machines ont-elles-même été fabriquées par du travail ! Et s’il a fallu des matières premières pour les fabriquer, et bien le bois, le fer, l’eau, le gaz ou le pétrole, tout cela est gratuit dans la nature. Et de l’exploitation à la transformation de ces matières premières, c’est du travail, du travail et seulement du travail. L’argent ne crée pas du travail, c’est le contraire !
Dire que le travail créateur de richesse coûte cher est une aberration. La recherche constante du profit maximum, voila ce qui coûte cher ! C’est cela qui dégrade les conditions de travail, qui tire les salaires à la baisse, qui met en concurrence les travailleurs entre eux et qui pèse non seulement sur le travail, mais sur l’ensemble de la société.
Ce ne sont ni les rentiers, ni les banquiers qui créent de la richesse ; si vous voulez faire pousser du blé, vous pouvez couvrir votre champs de billets de 500 euros et revenir six mois après, il n’y aura rien, car il faut labourer, semer, soigner, récolter …bref, il faut du travail, c’est cela qui permet la création de richesses, et pas de faire travailler de l’argent ! C’est facile de faire travailler les autres, d’encaisser les bénéfices, de se plaindre et dire que ça coûte cher !
Le travail tel qu’il est conçu dans notre société ne sert qu’à enrichir quelques oisifs qui vivent sans travailler, ces oisifs qui disent que le travail coûte cher, mais cher pour qui ? Pour ces parasites qui nous exploitent et ne génèrent que de la misère, du chômage et de la précarité. Ce sont ces gens là qui dans le même temps encensent la valeur travail, car toutes ces fortunes privées ont été générées par l’exploitation des travailleurs, qu’ils soient jeunes, vieux, hommes, femmes, du nord ou du sud, ils ne représentent aux yeux des exploiteurs qu’un moyen de créer de la richesse, à leur seul profit.
Pour en finir avec l’exploitation et le travail salarié, il faut inventer un système où le seul but de l’activité économique ne serait ni de faire du profit ou de créer des emplois, mais seulement de satisfaire les besoins de chaque membre de la communauté. Car la valeur travail, ce culte de l’effort bon marché qui fait le choux gras des nantis, est la référence de ceux qui ne bossent pas et encaissent les bénéfices. Car malgré la propagande du système, le travail ne libère que celui qui n’est pas soumis à la nécessité de travailler pour gagner sa vie. Alors, si le travail coûte cher, vivons dans l’opulence, arrêtons de travailler
« Il est beau de ne pratiquer aucun métier, car un homme libre ne doit pas travailler pour servir autrui »…ARISTOTE

mardi 10 avril 2012

EN CE TEMPS LA …

Posté par 2ccr le 2 avril 2012sur Conscience Citoyenne Responsable

Dans un grand magasin, une petite vieille choisit le sac en plastique pour ses achats. La caissière lui reprocha de ne pas se mettre à » l’écologie » et que seuls les jeunes allaient payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources de la planète ! La vieille femme s’excusa et expliqua : « Je suis désolée, nous n’avions pas le mouvement écologique dans mon temps ». Et elle ajouta :
À cette époque, les bouteilles étaient réellement recyclées. Le magasin les renvoyait à l’usine pour être lavées, et remplies à nouveau; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises. On ne laissait pas des bureaux et des magasins vides éclairés toute la nuit, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.
En mon temps, on montait l’escalier ; on n’avait pas d’escaliers roulants dans tous les magasins ou dans les bureaux. On marchait jusqu’à l’épicerie du coin aussi. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu’il fallait se déplacer de deux coins de rues. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.
À l’époque, on lavait les couches de bébé; on ne connaissait pas les couches jetables. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge; pas dans une machine avalant 3000 watts. On utilisait l’énergie éolienne et solaire pour vraiment sécher les vêtements. Mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.
À l’époque, on recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d’un frère ou d’une sœur à l’autre. C’est vrai ! on ne connaissait pas le mouvement écologique. Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait des rembourrages comme du papier journal ou de la ouate, dans des boites ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique. Vous avez bien dit mouvement écologique ?
En mon temps, nous ne prenions pas deux ou trois douches par jour pour se rafraichir, et lorsqu’il faisait chaud, on cherchait l’ombre, maintenant vous mettez la climatisation. C’est vrai que nous n’avions pas le mouvement écologique.
À l’époque, on buvait de l’eau à la fontaine quand on avait soif ; on n’utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter à chaque fois qu’on voulait prendre de l’eau. Alors qu’avec un mouvement écologique … On remplissait les stylos plumes dans une bouteille d’encre au lieu d’acheter un nouveau stylo ou de nouvelles cartouches en plastique ; on remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir tout simplement à chaque rasage. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.
À l’époque, les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l’école au lieu d’utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi de 24 heures sur 24. Bien sûr on ne connaissait pas le mouvement écologique !
À l’époque, les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d’une année sur l’autre, les crayons de couleurs, gommes, taille-crayons et autres accessoires duraient tant qu’ils pouvaient, nous n’achetions pas un nouvel équipement avec un nouveau slogan à chaque rentrée. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.
En mon temps, on avait une prise de courant par pièce, pas une bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d’aujourd’hui, ces mêmes jeunes qui adhèrent pour les 3/4 aux idées et mouvements écologiques.
A mon époque, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique, mais on vivait chaque jour de la vie dans le respect de l’environnement. Alors ma grande, de grâce, ne viens pas me … donner des leçons de responsabilité et de respect de la nature, à commencer par la nature humaine, … avec ton mouvement écologique!
Il faut vivre avec son temps, mais il est temps de réfléchir.