Grèce : enième plan d’austérité pour obtenir 31 milliards d’€ de la troïka
Après des discussions qui n’en finissaient plus depuis le mois de juin, la Grèce a présenté mercredi un projet de budget placé sous le signe de l’austérité. De quoi satisfaire ses créanciers réunis au sein de la troïka (UE, FMI, BCE) selon le gouvernement. Au programme, 9,4 milliards d’euros d’économies qui, et c’est ce qu’espère Athènes, doivent permettre à la Grèce d’obtenir un délai supplémentaire de deux ans pour assainir ses finances publiques, mais surtout, le déblocage d’une tranche d’aide supplémentaire de 31,2 milliards d’euros.
Dans un climat de grande incertitude, aucun verdict définitif n’a été rendu mercredi par les Européens sur l’octroi ou non de ce sursis ni sur le déblocage des 31,2 milliards d’euros. Prudent, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a affirmé que des progrès avaient été atteints mais qu’il restait du travail avant de parvenir à un accord.
Pourtant, l’accord est conforme aux engagements pris par la Grèce, malgré les difficultés de négociation au sein de la coalition gouvernementale entre les conservateurs de la Nouvelle-Démocratie, les socialistes Pasok et la gauche modérée Dimar. Ce nouvel effort permettra de réduire le déficit budgétaire à 5,2% du PIB au lieu de 6,6% attendu en 2012, mais s’inscrit dans un paysage économique totalement dévasté en Grèce, qui connaîtra l’an prochain sa sixième année consécutive de récession avec un PIB en chute de 4,5%.
Mais la Grèce doit encore faire voter ce budget au Parlement, et les bisbilles entre les partenaires de la coalition n’en finissent plus. Hier, Envangelos Venizelos, le leader du Pasok, avait parlé d’une annonce d’un accord sur le budget 2013 encore prématurée. Quand au Dimar, le troisième parti de la coalition, il s’était opposé catégoriquement au vote du projet en l’état. Pourtant, il y a urgence. Le texte doit aboslument être adopté avant le 12 novembre, date à laquelle doit être remis le rapport de la troïka. Car sans versement de la tranche de 31,2 milliards d’euros attendue depuis juin avant le 16 novembre, le pays se trouverait dans l’obligation de faire défaut. Une fois de plus, le pays, au pied du mur, reste suspendu au choix des ses partenaires européens et du FMI.
Sources : La Tribune / Le Journal du Siècle
Dans un climat de grande incertitude, aucun verdict définitif n’a été rendu mercredi par les Européens sur l’octroi ou non de ce sursis ni sur le déblocage des 31,2 milliards d’euros. Prudent, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a affirmé que des progrès avaient été atteints mais qu’il restait du travail avant de parvenir à un accord.
Pourtant, l’accord est conforme aux engagements pris par la Grèce, malgré les difficultés de négociation au sein de la coalition gouvernementale entre les conservateurs de la Nouvelle-Démocratie, les socialistes Pasok et la gauche modérée Dimar. Ce nouvel effort permettra de réduire le déficit budgétaire à 5,2% du PIB au lieu de 6,6% attendu en 2012, mais s’inscrit dans un paysage économique totalement dévasté en Grèce, qui connaîtra l’an prochain sa sixième année consécutive de récession avec un PIB en chute de 4,5%.
Mais la Grèce doit encore faire voter ce budget au Parlement, et les bisbilles entre les partenaires de la coalition n’en finissent plus. Hier, Envangelos Venizelos, le leader du Pasok, avait parlé d’une annonce d’un accord sur le budget 2013 encore prématurée. Quand au Dimar, le troisième parti de la coalition, il s’était opposé catégoriquement au vote du projet en l’état. Pourtant, il y a urgence. Le texte doit aboslument être adopté avant le 12 novembre, date à laquelle doit être remis le rapport de la troïka. Car sans versement de la tranche de 31,2 milliards d’euros attendue depuis juin avant le 16 novembre, le pays se trouverait dans l’obligation de faire défaut. Une fois de plus, le pays, au pied du mur, reste suspendu au choix des ses partenaires européens et du FMI.
Sources : La Tribune / Le Journal du Siècle