La signification du mot "patron" est bien loin, aujourd'hui, de son sens premier, qui est celui de protéger !!!
Il faudrait moduler ce titre, car beaucoup de petits patrons ne peuvent se reconnaître dans la description qui est donné ici. Ils se sentent attaqués. Et l'on crée ainsi une division de plus.
Les (grands) patrons nous haïssent nous dit Sanguinetti. Je crois, pour ma part, qu'ils nous méprisent. C'est pire !! Mais croyez-moi ! Je pense que derrière ce mépris ils se cachent de la peur. Car nous avons un avantage : le nombre. Y
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5 novembre 2012
Je hais les patrons !
Capitaine Martin
Les temps sont durs et les agissements des patrons appellent dans ce contexte
particulier de crise des déclarations proportionnelles à leur cynisme. Sergio
Marchionne, directeur général du groupe Fiat et successeur de la famille
Agnelli, n’y va pas par le dos de la cuillère. Il a ainsi annoncé au cours de la
présentation des plans du groupe que les usines européennes de la marque Fiat
allaient délocaliser à terme 15 % de leurs productions tout en essayant de se
tourner vers le haut de gamme. Ce voyou en cravate nous rappelle avec délice ce
qu’avait dit Edoardo
Sanguinetti, écrivain italien peu connu jusque-là pour ses déclarations
tonitruantes, à l’occasion des élections municipales de Gênes, en 2007. Ces
déclarations, que nous vous livrons (quasiment) in extenso, avaient fait
scandale à l’époque. Elles semblent aujourd’hui parfaitement justifiées.
« Nous ne devons pas avoir peur d’appeler ces bêtes (les capitalistes, NDLR) par leur nom. Elles font partie de la race des patrons, celle qui exploite les travailleurs et tend à les diviser, celle qui leur soutire la plus-value depuis des décennies et qui prend la poudre d’escampette à la première difficulté venue, celle qui souhaite déchirer les contrats de travail et qui méprise ses ouvriers au nom du profit ».
Pris dans son élan : « nous devons restaurer la haine de classe. Parce qu’ils (les patrons, NDLR) nous haïssent, nous devons leur rendre la pareille Ils sont les capitalistes, nous sommes les prolétaires d’aujourd’hui... Plus les travailleurs de Marx ou les paysans de Mao, mais toutes celles et tous ceux qui travaillent pour un capitaliste et qui à ce titre se font exploiter. De nos jours, peu de gens sont enclins à parler de prolétariat. Il n’y a au contraire aucune honte, ni d’en être, ni de s’en réclamer ».
Edoardo Sanguinetti finit par conclure : « c’est un secret de polichinelle : le prolétariat existe. C’est un problème que la conscience de classe soit laissée à la droite pendant que la gauche se dépolitise ou s’embourgeoise. Il faut imposer une politique de lutte des classes, mais pas seulement pour gagner telle ou telle conquête sociale : pour renverser ce système d’exploitation de l’homme par l’homme. Distiller la conscience de classe au prolétariat d’aujourd’hui est une priorité, tout comme il est essentiel de réaffirmer l’existence du prolétariat, composé aujourd’hui d’ouvriers mais aussi d’ingénieurs, d’étudiants, de travailleurs temporaires ou de retraités. Nous devons malheureusement reconnaître l’existence en marge d’un sous-prolétariat qui doit lutter pour sa survie mais que le pouvoir en place maintient à dessein dans le dénuement intellectuel le plus complet de peur qu’il ne se révolte un jour ».
Lisez, pratiquez et luttez : la victoire est au bout du fusil !
Capitaine Martin
http://www.resistance-politique.fr/article-je-hais-les-patro...
« Nous ne devons pas avoir peur d’appeler ces bêtes (les capitalistes, NDLR) par leur nom. Elles font partie de la race des patrons, celle qui exploite les travailleurs et tend à les diviser, celle qui leur soutire la plus-value depuis des décennies et qui prend la poudre d’escampette à la première difficulté venue, celle qui souhaite déchirer les contrats de travail et qui méprise ses ouvriers au nom du profit ».
Pris dans son élan : « nous devons restaurer la haine de classe. Parce qu’ils (les patrons, NDLR) nous haïssent, nous devons leur rendre la pareille Ils sont les capitalistes, nous sommes les prolétaires d’aujourd’hui... Plus les travailleurs de Marx ou les paysans de Mao, mais toutes celles et tous ceux qui travaillent pour un capitaliste et qui à ce titre se font exploiter. De nos jours, peu de gens sont enclins à parler de prolétariat. Il n’y a au contraire aucune honte, ni d’en être, ni de s’en réclamer ».
Edoardo Sanguinetti finit par conclure : « c’est un secret de polichinelle : le prolétariat existe. C’est un problème que la conscience de classe soit laissée à la droite pendant que la gauche se dépolitise ou s’embourgeoise. Il faut imposer une politique de lutte des classes, mais pas seulement pour gagner telle ou telle conquête sociale : pour renverser ce système d’exploitation de l’homme par l’homme. Distiller la conscience de classe au prolétariat d’aujourd’hui est une priorité, tout comme il est essentiel de réaffirmer l’existence du prolétariat, composé aujourd’hui d’ouvriers mais aussi d’ingénieurs, d’étudiants, de travailleurs temporaires ou de retraités. Nous devons malheureusement reconnaître l’existence en marge d’un sous-prolétariat qui doit lutter pour sa survie mais que le pouvoir en place maintient à dessein dans le dénuement intellectuel le plus complet de peur qu’il ne se révolte un jour ».
Lisez, pratiquez et luttez : la victoire est au bout du fusil !
Capitaine Martin
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http://www.legrandsoir.info/je-hais-les-patrons.html
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