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mar, 04/12/2012
Froid (De Gueux)
Neige en décembre, c’est le scoop. Dernier symptôme de la nullité de notre presse : cette année, Noël tombe le 25. Qui dit mieux ?
Pour mémoire (source : Météo France) et pour évaluer la gravité de la situation, il a fait -24,6° à Lyon le 22 décembre 1938, - 20° à Grenoble le 30 décembre 2005, on a l’air franchement con avec +1° le 2 décembre 2012 à Bourgoin-Jallieu. Oui mais, le 10 décembre 1879, il a fait – 23,9° à Paris-Montsouris, alors gaffe, ça peut tomber, évitez le Parc Montsouris et ses abords mal exposés. Heureusement, la planète se réchauffe. C’est pour ça qu’on a tout de même 1° au dessus de zéro, mais si le protocole de Kyoto était strictement appliqué peut-être, il ferait peut-être -1°. On a eu chaud (moins qu’en 1989 : + 20,3° à Colmar le 16 décembre, alors même que le carbone était encore un machin inoffensif).
Donc, on va présenter ces modestes précipitations comme un drame. En invoquant des « moyennes saisonnières » qui ne sont jamais respectées (trop chaud en été, trop froid en hiver), sans qu’on sache sur quelle durée ont été calculées ces moyennes (depuis Vercingétorix, ou Pompidou ?), détail qui aurait pu donner du corps à l’information. Là n’est pas l’enjeu : il est dans l’émotion, et dans l’adhésion des moutons à une biographie climatique dans laquelle les stimulus ont plus de poids que les cumulus. En fait, rien n’a changé depuis l’année dernière – ce qu’avoue le même journal, en montrant des zigotos en moule-burnes prêts à piquer une tête pour leur « bain de décembre », comme chaque année, et donc, justement, l’an dernier à la même date. D’un côté, le roman du Temps détraqué (Proust n’y avait pas pensé), de l’autre, celui du Neige en décembre, poil au membre (on va tout de même pas mêler Proust à cette manie de se geler rituellement les claouis pour Noël). Et dans un cas comme dans l’autre, il y a un gros bénéfice supposé : ça plaît aux nazes, et tant qu’on parle de ça, on ne parle pas d’autre chose.
Là, il a sur les bras ces putains d’aciéries et leurs hauts-fourneaux syndicalisés, et vachement emmerdants, parce que depuis qu’on n’extrait plus de charbon (depuis 2004) ni de minerai de fer de Lorraine (la fameuse minette, rien à voir avec DSK, n’est plus exploitée depuis 1997), on se demande pourquoi on s’échinerait à couler de l’acier là. Je sais que je mets le pied dans le plat, mais enfin, c’est de l’info, un petit rappel du contexte, et ça donne un sens au mot de « reconversion », qu’on entend de temps en temps, lâché comme un perdreau sous les balles. Cela dit, Montebourg a bien raison de signaler au père Mittal, le dernier des maharadjahs qui selon la tradition millénaire des « grands rois » se gave en laissant crever le menu peuple aux Indes et ailleurs, que l’Etat français peut poser sa main sur ce bidule s’il le liquide après avoir enfouillé le produit conjugué des aides industrielles et de la sueur des travailleurs lorrains.
Mais si vous êtes attentifs aux glissements successifs non du plaisir mais du vocabulaire, cette « prise de contrôle » est devenue, dans la bouche des commentateurs, une « nationalisation », après quoi le personnel politique était plus ou moins forcé de reprendre le terme. Ce n’est pas vraiment la même chose, l’une étant une technique de tutelle temporaire décrite dans la loi, l’autre étant un gros péché en capitalisme libéral. Sauf chez Obama et surtout Cameron, sinistre bouffon d’un Royaume bientôt désuni quand les écossais se décideront à s’occuper eux-mêmes de leur million de working poors, en laissant les six ou sept autres millions au maire de Londres et à l’arrogant baronet cravaté de bleu ciel. Mais chez nous, « nationalisation » renvoie tout droit au Programme Commun, à Mitterrand-Changer-la-Vie, au roman pas toujours rose de la gauche, et alors forcément Parisot joue à la Jeanne d’Arc en profitant qu’elle en a vaguement la coiffure, grand émoi dans la basse-cour libérale, le Figaro s’inquiète, Mélenchon se tape un orgasme, les communistes renaissent du néant le temps d’un bâillement féroce de Pierre Laurent, résultat des courses : Montebourg renchérit, Montebourg, s’embrouille, Montebourg se casse la gueule. On se croit d’Artagnan, on est Julien Sorel, pas facile d’être un héros en politique.
Faire le micro-trottoir, c’est un peu comme faire le trottoir, sauf qu’à la télé, ils envoient les stagiaires. Alors on fait défiler des destins affligeants, comme si la compassion devait se vendre au plus offrant de malheurs. La nouveauté, c’est que Cécile Duflot a osé demander à nos prélats de mettre un petit bout de leur patrimoine immobilier au service des SDF. Quasiment de la provoc, au moment où toute la pourpre du pays est occupée à s’enflammer contre le mariage des homos, alors que dans le grand corps de l’Eglise, pour le moment, on est célibataire et/ou pédophile et que personne ne leur a demandé de se marier avec leur teckel. Un nouveau chapitre, donc, au roman de la grande faillite morale de notre société égoïste, dont un chapitre paraît chaque hiver, revu et aggravé, sous le titre : « le froid revient, et ils couchent toujours dehors, mais que fait le gouvernement ? ». De l’inédit : il y a dans Paris des milliers de mètres carrés occupés ici par une dizaine de religieuses octogénaires, là par des une poignée d’étudiants chrétiens à prépuce et mangeant du salami, ailleurs par des soutanes de passage venues voir Mickey à Eurodisney, l’exposition Dali et ce cher François Copé tant qu’ils sont encore là tous les trois.
Oui mais, tous ces couvents déserts, en plein centre-ville ? ils appartiennent « à des congrégations », des Jésuites, des Clarisses, des Adoratrices de la Sainte-Myxomatose, que sais-je ?, en tout cas, le diocèse n’y peut rien, laissons prospérer ces âmes pures et balançons les gueux dans les entrepôts désaffectés de la SNCF, voilà en gros sa réponse. D’un côté, le Secours catholique (qui reçoit des dons de tas d’incroyants) se donne vraiment du mal ; de l’autre, les prélats réacs bouclent le patrimoine ; et nulle part, bien planqués, les protestants, qui ont eux aussi du bien au soleil dans nos grandes villes, mais savent se faire discrets depuis la Saint-Barthélemy. Et pour les autres religions, c’est vous qui voyez.
Sans la mauvaise foi, cela vaudrait-il la peine d’avoir la foi ? La ministre, qui a commencé par la JOC, ne titille pas le clergé pour rien, elle connaît la chapelle, et elle a aussi mis en demeure les sociétés d’assurances de libérer des immeubles. Car la religion, quand on y réfléchit, c’est une société d’assurance, dans son genre, on se fait chier toute sa vie, mais après, on est supposé récupérer éternellement l’investissement. Alors, on peut les secouer sur l’immobilier, et taper aussi Mittal, qui pourrait faire un geste, et surtout pas couper le gaz à Florange, sinon, face à la chute brutale des températures, je ne vois qu’une solution : Montebourg nationalise les thermomètres.
VOUS AVEZ DIT « BLIZZARD » ?
Dimanche 2 décembre, anniversaire d’Austerlitz et de tas d’autres trucs (il y a des jours comme ça), journal de la 2, premier titre : « on se les caille ». Pas dit comme ça, ce journal, quand Pujadas fait relâche, est présenté par un gendre idéal, la vulgarité ne passera pas. Néanmoins, pour une nouvelle, c’est une nouvelle ! Je rappelle qu’on est le 2 décembre. La nouvelle aurait son poids le 2 juillet, mais ouvrir un journal télévisé sur quelques flocons en Haute-Loire, il faut oser. On interviewe des vieux qui disent que la neige, en ville, c’est chiant. On veut bien les croire, mais pour le moment, les prévisions les plus pessimistes annoncent (je cite) : « 1 à 5 cm sur le nord-est ». Chose incroyable, on a même dépêché un envoyé spécial sur un bout d’autoroute du côté de Bourgoin-Jallieu, pour nous décrire poétiquement « le ballet des saleuses qui vont œuvrer toute la nuit », et ce sympathique correspondant de guerre a le regret de nous annoncer qu’on n’aura droit à aucune perturbation routière, sauf sur le « réseau secondaire », parce qu’il est secondaire et que de toute façon, à part les ploucs locaux, personne n’y va rouler, ou alors ils savent faire et ont les pneus ad hoc.Pour mémoire (source : Météo France) et pour évaluer la gravité de la situation, il a fait -24,6° à Lyon le 22 décembre 1938, - 20° à Grenoble le 30 décembre 2005, on a l’air franchement con avec +1° le 2 décembre 2012 à Bourgoin-Jallieu. Oui mais, le 10 décembre 1879, il a fait – 23,9° à Paris-Montsouris, alors gaffe, ça peut tomber, évitez le Parc Montsouris et ses abords mal exposés. Heureusement, la planète se réchauffe. C’est pour ça qu’on a tout de même 1° au dessus de zéro, mais si le protocole de Kyoto était strictement appliqué peut-être, il ferait peut-être -1°. On a eu chaud (moins qu’en 1989 : + 20,3° à Colmar le 16 décembre, alors même que le carbone était encore un machin inoffensif).
STORY-THERMO-TELLING
Tout cela n’arrive pas forcément par hasard. Je ne parle pas de ces misérables flocons de neige, mais de la focalisation quasi unanime sur ce non-événement (les autres chaînes télé ont également « fait du sujet » sur ce vide, en profitant d’une « alerte à la neige » lancée par Météo-France pour se laver les mains au cas où un papy déraperait dans le fossé avec sa Polo hors d’âge avec des pneus lisses). Je parle de ce besoin d’inventer une histoire - en l’occurrence, l’évolution climatique envisagée comme un roman noir, voire une tragédie antique, de celles où ceux qui ne sont pas aveugles au départ se crèvent les yeux à la fin. Dans la mesure où l’intrigue d’ensemble est que tout va mal et qu’il n’y a plus de saison, il serait contrariant qu’il y ait normalement de la neige en décembre.Donc, on va présenter ces modestes précipitations comme un drame. En invoquant des « moyennes saisonnières » qui ne sont jamais respectées (trop chaud en été, trop froid en hiver), sans qu’on sache sur quelle durée ont été calculées ces moyennes (depuis Vercingétorix, ou Pompidou ?), détail qui aurait pu donner du corps à l’information. Là n’est pas l’enjeu : il est dans l’émotion, et dans l’adhésion des moutons à une biographie climatique dans laquelle les stimulus ont plus de poids que les cumulus. En fait, rien n’a changé depuis l’année dernière – ce qu’avoue le même journal, en montrant des zigotos en moule-burnes prêts à piquer une tête pour leur « bain de décembre », comme chaque année, et donc, justement, l’an dernier à la même date. D’un côté, le roman du Temps détraqué (Proust n’y avait pas pensé), de l’autre, celui du Neige en décembre, poil au membre (on va tout de même pas mêler Proust à cette manie de se geler rituellement les claouis pour Noël). Et dans un cas comme dans l’autre, il y a un gros bénéfice supposé : ça plaît aux nazes, et tant qu’on parle de ça, on ne parle pas d’autre chose.
M LE MAUDIT
Le même jour, l’autre romanesque de service n’était autre que le beau Montebourg, dont on ne sait plus qui il monte, ni même s’il monte. L’intrigue, c’est que ce type a tout pour plaire, tout pour gagner les cœurs et les voix, et qu’au final on le rétame. Pendant les primaires des socialos, on en a fait l’étoile montante, le chevalier blanc qui allait nettoyer les écuries d’Augias avec le panache de Lagardère et le plumeau de ma tante. Au final, il se hisse à la brillante position de troisième homme de la compét’, après deux autres hommes, François et Martine, qui vous remercie pour ce machisme. Prêt à négocier ses 17% des voix avec l’élégance d’un marchand de tapis, puisqu’il avouera, après les avoir vaguement refilées à Hollande, qu’il les aurait aussi vaguement refilées à Aubry si elle avait été en tête. Pour un idéologue de la nouvelle gauche, c’est un vibrant hommage à la culture politique de la SFIO….Là, il a sur les bras ces putains d’aciéries et leurs hauts-fourneaux syndicalisés, et vachement emmerdants, parce que depuis qu’on n’extrait plus de charbon (depuis 2004) ni de minerai de fer de Lorraine (la fameuse minette, rien à voir avec DSK, n’est plus exploitée depuis 1997), on se demande pourquoi on s’échinerait à couler de l’acier là. Je sais que je mets le pied dans le plat, mais enfin, c’est de l’info, un petit rappel du contexte, et ça donne un sens au mot de « reconversion », qu’on entend de temps en temps, lâché comme un perdreau sous les balles. Cela dit, Montebourg a bien raison de signaler au père Mittal, le dernier des maharadjahs qui selon la tradition millénaire des « grands rois » se gave en laissant crever le menu peuple aux Indes et ailleurs, que l’Etat français peut poser sa main sur ce bidule s’il le liquide après avoir enfouillé le produit conjugué des aides industrielles et de la sueur des travailleurs lorrains.
Mais si vous êtes attentifs aux glissements successifs non du plaisir mais du vocabulaire, cette « prise de contrôle » est devenue, dans la bouche des commentateurs, une « nationalisation », après quoi le personnel politique était plus ou moins forcé de reprendre le terme. Ce n’est pas vraiment la même chose, l’une étant une technique de tutelle temporaire décrite dans la loi, l’autre étant un gros péché en capitalisme libéral. Sauf chez Obama et surtout Cameron, sinistre bouffon d’un Royaume bientôt désuni quand les écossais se décideront à s’occuper eux-mêmes de leur million de working poors, en laissant les six ou sept autres millions au maire de Londres et à l’arrogant baronet cravaté de bleu ciel. Mais chez nous, « nationalisation » renvoie tout droit au Programme Commun, à Mitterrand-Changer-la-Vie, au roman pas toujours rose de la gauche, et alors forcément Parisot joue à la Jeanne d’Arc en profitant qu’elle en a vaguement la coiffure, grand émoi dans la basse-cour libérale, le Figaro s’inquiète, Mélenchon se tape un orgasme, les communistes renaissent du néant le temps d’un bâillement féroce de Pierre Laurent, résultat des courses : Montebourg renchérit, Montebourg, s’embrouille, Montebourg se casse la gueule. On se croit d’Artagnan, on est Julien Sorel, pas facile d’être un héros en politique.
La charité ou le bazar?
Tout cela jette un froid, évidemment, et nos ramène au grand roman des hivers rigoureux. Dès que le thermomètre passe sous la barre des -2°, on se souvient subitement qu’on a des pauvres. De vrais pauvres, ceux qui dorment dans la rue, sous des cartons. Ils n’y dorment pas que l’hiver, mais c’est surtout là qu’on les découvre, et encore, ceux qui n’ont pas la mauvaise idée de se planquer sur les remblais du périphérique, c’est bien une idée de pauvre, ça, de planquer sa misère. Comme chaque année, on va nous expliquer que non seulement on peut pas les loger, mais qu’ils veulent pas, parce que dans les salles d’asile, ils se tabassent et on leur vole leurs cartons. On ressort le story-telling de la misère : « il avait un bon boulot, une femme en état de marche, un chat et une carte d’abonné au PSG, en trois ans, il a plongé dans le chômage, sa femme a obtenu le divorce, le chat est mort et le PSG, je préfère ne rien dire ».Faire le micro-trottoir, c’est un peu comme faire le trottoir, sauf qu’à la télé, ils envoient les stagiaires. Alors on fait défiler des destins affligeants, comme si la compassion devait se vendre au plus offrant de malheurs. La nouveauté, c’est que Cécile Duflot a osé demander à nos prélats de mettre un petit bout de leur patrimoine immobilier au service des SDF. Quasiment de la provoc, au moment où toute la pourpre du pays est occupée à s’enflammer contre le mariage des homos, alors que dans le grand corps de l’Eglise, pour le moment, on est célibataire et/ou pédophile et que personne ne leur a demandé de se marier avec leur teckel. Un nouveau chapitre, donc, au roman de la grande faillite morale de notre société égoïste, dont un chapitre paraît chaque hiver, revu et aggravé, sous le titre : « le froid revient, et ils couchent toujours dehors, mais que fait le gouvernement ? ». De l’inédit : il y a dans Paris des milliers de mètres carrés occupés ici par une dizaine de religieuses octogénaires, là par des une poignée d’étudiants chrétiens à prépuce et mangeant du salami, ailleurs par des soutanes de passage venues voir Mickey à Eurodisney, l’exposition Dali et ce cher François Copé tant qu’ils sont encore là tous les trois.
MAUVAISE(S) FOI(S)
On va tout de même pas infliger aux vieilles cornettes le supplice de recueillir des gueux, d’abord, elles sauraient pas, ensuite, les locaux sont pas adaptés (pas de bidet ?), et surtout l’Archevêché de Paris rappelle que l’an dernier ils ont accueilli « 120 personnes, entre trois jours et quatre mois » (sic), ce qui montre une générosité exorbitante pour des dizaines de bâtiments jadis hospitaliers, de couvents désertés et d’appartements souvent luxueux et loués à des familles bien pensantes de Passy ou de province calotine qui envoient Charles-Edouard et Marie-Marie à Assas, voire même à Jussieu, parmi les Infidèles qui accaparent le CNOUS et fauchent les pains au chocolat.Oui mais, tous ces couvents déserts, en plein centre-ville ? ils appartiennent « à des congrégations », des Jésuites, des Clarisses, des Adoratrices de la Sainte-Myxomatose, que sais-je ?, en tout cas, le diocèse n’y peut rien, laissons prospérer ces âmes pures et balançons les gueux dans les entrepôts désaffectés de la SNCF, voilà en gros sa réponse. D’un côté, le Secours catholique (qui reçoit des dons de tas d’incroyants) se donne vraiment du mal ; de l’autre, les prélats réacs bouclent le patrimoine ; et nulle part, bien planqués, les protestants, qui ont eux aussi du bien au soleil dans nos grandes villes, mais savent se faire discrets depuis la Saint-Barthélemy. Et pour les autres religions, c’est vous qui voyez.
Sans la mauvaise foi, cela vaudrait-il la peine d’avoir la foi ? La ministre, qui a commencé par la JOC, ne titille pas le clergé pour rien, elle connaît la chapelle, et elle a aussi mis en demeure les sociétés d’assurances de libérer des immeubles. Car la religion, quand on y réfléchit, c’est une société d’assurance, dans son genre, on se fait chier toute sa vie, mais après, on est supposé récupérer éternellement l’investissement. Alors, on peut les secouer sur l’immobilier, et taper aussi Mittal, qui pourrait faire un geste, et surtout pas couper le gaz à Florange, sinon, face à la chute brutale des températures, je ne vois qu’une solution : Montebourg nationalise les thermomètres.