Le gouvernement espagnol adopte un plan d’austérité sans précédent
Le gouvernement espagnol, un des meilleurs disciples de la troïka, a décidé d’enfoncer l’Espagne dans l’austérité la plus absolue malgré ses conséquences désastreuses connues d’avance et les avertissements multiples y compris du FMI dont le jeu est bien ambigu.
Jeudi 20 décembre, les députés espagnols ont adopté ainsi un budget 2013 d’une austérité sans précédent avec 39 milliards d’économie à la clé.
Les 26% de chômeurs, les pauvres de plus en plus nombreux, les plus de 400 000 expulsés, et tant d’autres exclus apprécieront.
Les organisations humanitaires s’alarment d’ores et déjà en raison du nombre de personnes en situation de pauvreté proche des 13 millions, considérable pour un pays de 47 millions d’habitants. Selon l’ONG Oxfam, si cette austérité à outrance continue, la pauvreté pourrait toucher dans dix ans 18 millions de personnes soit 40% de la population.
Mariano Rajoy y va de son optimisme cynique: « « 2012 a été l’année la plus difficile qu’il nous ait été donné de vivre », « 2013 sera une année difficile, mais sera l’année de la stabilisation de notre économie », a-t-il promis.
Qu’on se le dise, la paupérisation est voulue. La crise n’est pas une période transitoire, la belle affaire. Comme la mondialisation a été censée permettre aux pays émergeants d’accéder au niveau de vie occidental mais qui n’a permis en réalité qu’à une infime partie de la population de ces Etats d’y parvenir, la crise a pour objectif de créer un Monde définitivement à deux vitesses.
L’exemple calamiteux de la Grèce? Rajoy connaît pas. Celui admirable de l’Islande? Encore moins. Au contraire. Rajoy n’a pas trouvé mieux que de nationaliser 3 banques espagnoles qui ont perdu 16 milliards d’euros en 2012. Erreur ou imprudence? Ni l’un, ni l’autre. Calcul.
Source: Le Monde
Jeudi 20 décembre, les députés espagnols ont adopté ainsi un budget 2013 d’une austérité sans précédent avec 39 milliards d’économie à la clé.
Les 26% de chômeurs, les pauvres de plus en plus nombreux, les plus de 400 000 expulsés, et tant d’autres exclus apprécieront.
Les organisations humanitaires s’alarment d’ores et déjà en raison du nombre de personnes en situation de pauvreté proche des 13 millions, considérable pour un pays de 47 millions d’habitants. Selon l’ONG Oxfam, si cette austérité à outrance continue, la pauvreté pourrait toucher dans dix ans 18 millions de personnes soit 40% de la population.
Mariano Rajoy y va de son optimisme cynique: « « 2012 a été l’année la plus difficile qu’il nous ait été donné de vivre », « 2013 sera une année difficile, mais sera l’année de la stabilisation de notre économie », a-t-il promis.
Qu’on se le dise, la paupérisation est voulue. La crise n’est pas une période transitoire, la belle affaire. Comme la mondialisation a été censée permettre aux pays émergeants d’accéder au niveau de vie occidental mais qui n’a permis en réalité qu’à une infime partie de la population de ces Etats d’y parvenir, la crise a pour objectif de créer un Monde définitivement à deux vitesses.
L’exemple calamiteux de la Grèce? Rajoy connaît pas. Celui admirable de l’Islande? Encore moins. Au contraire. Rajoy n’a pas trouvé mieux que de nationaliser 3 banques espagnoles qui ont perdu 16 milliards d’euros en 2012. Erreur ou imprudence? Ni l’un, ni l’autre. Calcul.
Source: Le Monde