Même si le projet de nationalisation temporaire a été abandonné, l'article est intéressant.
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1er décembre 2012
Le patriotisme
économique, c’est quand l’économie est au service du peuple et pas l’inverse
Comité de Base
(Les illustrations sont du Grand Soir).
Le gouvernement a relayé le mot d’ordre « NATIONALISATION » qui est dans nos bouches et nos slogans depuis des années, il ne lui reste plus qu’à y ajouter un S pour que les salariés victimes, comme ceux de Mittal, du capitalisme le plus dévastateur, des restructurations et des licenciements pour rassasier les actionnaires, soient, elles aussi, nationalisées.
Le gouvernement a relayé le mot d’ordre « NATIONALISATION » qui est dans nos bouches et nos slogans depuis des années, il ne lui reste plus qu’à y ajouter un S pour que les salariés victimes, comme ceux de Mittal, du capitalisme le plus dévastateur, des restructurations et des licenciements pour rassasier les actionnaires, soient, elles aussi, nationalisées.
Nous pensons donc aux salariés des entreprises bien françaises dont les
productions sont nécessaires à la Nation, puisque c’est cela qui est mis en
avant : aux 10 000 salariés de l’agroalimentaire, aux 5000 de l’aviation civile,
aux 10 000 dans l’automobile, aux 10 000 dans la grande distribution, aux 10 000
dans le btp, aux 10 000 dans la téléphonie et les communications… et aux
centaines de milliers qui sont sous cette menace des Pigeons et des Vautours,
les oiseaux de mauvais augure qui ont décidés de s’en prendre aux droits et
acquis des travailleurs, avec une arme de destruction massive, le chômage de
masse.
Le Maire conservateur de Londres, Boris Johnson, celui qui veut accueillir « nos » grandes fortunes et « nos » cerveaux, semble nous prendre pour des idiots ; aussi nous allons lui rafraîchir sa mémoire quelque peu sélective, lui qui hait les « sans-culotte » qui ont osés rafraîchir la royauté avec quelques bonnes coupes (sic)
Quant à Lakshmi Mittal, le milliardaire indien qui est la deuxième fortune du Royaume-Uni, il s’est dit « choqué » tout comme Laurence Parisot (la vie, l’amour sont précaires, pourquoi le travail ne le sera-t-il pas ?), des velléités du gouvernement de nationaliser ses usines sidérurgiques en France : mais a-t-il autre chose dans le cerveau qu’une calculette et autre chose dans les mains que des hachettes pour tailler en pièces les travailleurs ?
Le Maire conservateur de Londres, Boris Johnson, celui qui veut accueillir « nos » grandes fortunes et « nos » cerveaux, semble nous prendre pour des idiots ; aussi nous allons lui rafraîchir sa mémoire quelque peu sélective, lui qui hait les « sans-culotte » qui ont osés rafraîchir la royauté avec quelques bonnes coupes (sic)
Quant à Lakshmi Mittal, le milliardaire indien qui est la deuxième fortune du Royaume-Uni, il s’est dit « choqué » tout comme Laurence Parisot (la vie, l’amour sont précaires, pourquoi le travail ne le sera-t-il pas ?), des velléités du gouvernement de nationaliser ses usines sidérurgiques en France : mais a-t-il autre chose dans le cerveau qu’une calculette et autre chose dans les mains que des hachettes pour tailler en pièces les travailleurs ?
URL de cet article 18497
http://www.legrandsoir.info/nationalisations-a-fond.html
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