L’impôt sur les feignants
Être riche n’est pas un mal. Le tout est de savoir comment le riche est devenu riche. Le fait est que l’insupportable est la richesse indue, mal acquise, faite sur le dos des autres, acquise sans rien faire. Reste à savoir quoi faire. Un poète chansonnier, Montéhus, l’a très bien écrit, il y a un certain temps déjà: L’impôt sur les feignants.
Mais qu’ désormais on laisse à l’ouvrier,
Intégralement l’argent de son salaire,
Pour qu’il n’y ait plus d’ misère à son foyer,
Au lieu d’imposer l’ travailleur,
Qui gagne le pain de ses enfants,
Imposez plutôt les noceurs,
Qui gaspillent tant d’argent.
Refrain
Oh, oui ! La loi qu’il fallait faire,
J’ vous l’ dis, messieurs du Parlement,
C’est pas l’impôt sur les salaires,
Mais c’est l’impôt sur les fainéants.
Vous qui voulez qu’on repeuple la France,
N’écrasez pas par de nouveaux impôts,
Le travailleur, car alors sa conscience,
Se révolterait contre tous ses bourreaux.
Ce que le père peut gagner à l’usine,
Ça, c’est sacré ! Messieurs, n’y touchez pas !
Oui, votre impôt, c’est l’impôt d’ la famine,
Et cette loi, Marianne, fiche-la en bas.
Au lieu d’imposer l’ travailleur,
Qui enrichit l’ gouvernement,
Imposez plutôt les noceurs,
Et qu’ils paient pour les pauvres gens.
Que l’on impose les très grandes richesses,
Ceux qui possèdent des châteaux, des palais,
Ceux dont la vie n’est faite que d’allégresse,
Sans nul souci, ne travaillant jamais.
Que l’on impose les archimillionnaires,Ceux qui possèdent des châteaux, des palais,
Ceux dont la vie n’est faite que d’allégresse,
Sans nul souci, ne travaillant jamais.
Mais qu’ désormais on laisse à l’ouvrier,
Intégralement l’argent de son salaire,
Pour qu’il n’y ait plus d’ misère à son foyer,
Au lieu d’imposer l’ travailleur,
Qui gagne le pain de ses enfants,
Imposez plutôt les noceurs,
Qui gaspillent tant d’argent.
Refrain
Oh, oui ! La loi qu’il fallait faire,
J’ vous l’ dis, messieurs du Parlement,
C’est pas l’impôt sur les salaires,
Mais c’est l’impôt sur les fainéants.
Vous qui voulez qu’on repeuple la France,
N’écrasez pas par de nouveaux impôts,
Le travailleur, car alors sa conscience,
Se révolterait contre tous ses bourreaux.
Ce que le père peut gagner à l’usine,
Ça, c’est sacré ! Messieurs, n’y touchez pas !
Oui, votre impôt, c’est l’impôt d’ la famine,
Et cette loi, Marianne, fiche-la en bas.
Au lieu d’imposer l’ travailleur,
Qui enrichit l’ gouvernement,
Imposez plutôt les noceurs,
Et qu’ils paient pour les pauvres gens.
Merci à Voix Dissonantes, où vous aurez la version chantée