[Loi sur l'énergie] c'est la pauvreté le problème.
Alors que nous apprenions
ce lundi que 230 000 foyers avaient été radiés par leurs fournisseurs d'énergie
en 2012, mettant des chiffres sur la réalité de la précarité énergétique, une nouvelle loi sur l’énergie a été votée à
l'assemblée.
Le médiateur de l’énergie Bruno Lechevin précisait
même qu'il y avait eu environ 580 000 coupures pour non-paiement, qu'en
consacrant au moins 10% de leurs revenu au paiement de leurs factures de gaz et
d'électricité, près de 8 millions de personnes en France étaient touchées par la
précarité énergétique. Alors qu’apporte donc cette nouvelle loi
?
La mesure principale, qui instaure un bonus-malus, me semble une très bonne mesure pour les personnes ne subissant pas la précarité énergétique, mais qui souhaitent réaliser des économies en maîtrisant leur consommation. C'est une mesure qui, contrairement à ce qui a pu être dit, est très simple à mettre en oeuvre. Seul bémol : chez les personnes vivant dans des logements insalubres, au sein des populations les plus fragiles, cette mesure n'aura pas d'effet.
Heureusement, le malus ne devrait pas s'appliquer aux plus fragiles puisque les tarifs sociaux sont par cette loi élargit à 4 millions de foyers supplémentaires. Espérons que cela soit suffisant, tant le phénomène de l'exclusion énergétique est en augmentation. Pour l’accès à l'électricité, les radiations ont augmenté de 20% en 2012.
Mon sentiment est donc que cette loi est un plus dans la lutte contre la précarité, mais si ça n'est pas accompagné de politiques traitant des causes racine de la précarité, cette loi ne sera faite que de mesures cosmétiques pour tenter d'adoucir les méfaits de la précarité.
La précarité énergétique ne découle pas que d'un prix trop élevé de l’énergie, mais plutôt d'un niveau de vie qui se dégrade chez les plus précaires.
La mesure principale, qui instaure un bonus-malus, me semble une très bonne mesure pour les personnes ne subissant pas la précarité énergétique, mais qui souhaitent réaliser des économies en maîtrisant leur consommation. C'est une mesure qui, contrairement à ce qui a pu être dit, est très simple à mettre en oeuvre. Seul bémol : chez les personnes vivant dans des logements insalubres, au sein des populations les plus fragiles, cette mesure n'aura pas d'effet.
Heureusement, le malus ne devrait pas s'appliquer aux plus fragiles puisque les tarifs sociaux sont par cette loi élargit à 4 millions de foyers supplémentaires. Espérons que cela soit suffisant, tant le phénomène de l'exclusion énergétique est en augmentation. Pour l’accès à l'électricité, les radiations ont augmenté de 20% en 2012.
Mon sentiment est donc que cette loi est un plus dans la lutte contre la précarité, mais si ça n'est pas accompagné de politiques traitant des causes racine de la précarité, cette loi ne sera faite que de mesures cosmétiques pour tenter d'adoucir les méfaits de la précarité.
La précarité énergétique ne découle pas que d'un prix trop élevé de l’énergie, mais plutôt d'un niveau de vie qui se dégrade chez les plus précaires.