Le bien-être des enfants dans les pays riches: La France pas au top
L’Unicef vient de publier un rapport sur le bien-être des enfants dans le pays riches commandé par l’OMS. Ce rapport établit un classement de 29 pays développés en fonction du bien-être global de leurs enfants en tenant compte de plusieurs critères: le bien-être matériel, la santé, la sécurité, l’éducation, les comportements à risques, le logement l’environnement.
La situation de la France n’est pas brillante et bien en deçà de ce à quoi on pouvait s’attendre: sur les 29 pays, la France n’occupe que la treizième classe, devant la République Tchèque et derrière la Slovénie.
Le rapport précise que globalement, il n’y a à priori pas de rapport direct entre le niveau de bien-être des enfants et le PIB par habitant, ce qui démontre s’il en était encore besoin, l’iniquité de cet indice économique. La République tchèque obtient ainsi un meilleur classement que l’Autriche, la Slovénie est mieux placée que le Canada et le Portugal obtient de meilleurs résultats que les États-Unis, « première puissance mondiale ».
Dans troisième partie, le rapport se penche sur les changements survenus dans le bien-être des enfants au sein des économies avancées au cours des années 2000 à 2010, en revue les progrès accomplis par chacun des pays en termes de réussite scolaire, de taux de natalité chez les adolescentes, de niveaux de l’obésité infantile, de prévalence des brimades et de consommation de tabac, d’alcool et de drogues.
Le rapport démontre une situation des enfants en France peu reluisante à deux niveaux:
- Le taux de pauvreté relative (% des enfants âgés de 0 à 17 ans vivant au sein de ménages dont les revenus sont inférieurs à 50 % du revenu médian national) est de 9,5%, ce qui signifie que 3 millions d’enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté. En 2012, ce taux était de 8,8%. L ’INSEE, dénombrait en 2009, 1 790 000 enfants pauvres dont 960 000 vivent dans des familles touchant un minimum social.
La paupérisation se poursuit inexorablement. La France s’inscrit dans l’évolution vers la pauvreté de l’ensemble de la population européenne et les enfants sont les premiers à trinquer. Merci à la Troïka.
- Dans le domaine de l’éducation, si la France est à la première place pour la scolarisation des enfants en maternelle (100% des 4 ans), elle se retrouve à la dix-neuvième place pour le taux de présence des enfants à l’enseignement secondaire (85%), et à la seizième place pour le taux neet qui indique le pourcentage des jeunes âgés de 15 à 19 ans n’étant ni étudiants, ni employés, ni stagiaires (7%), démontrant ainsi l’échec du système éducatif.
- l’addiction est préoccupante: 20% des enfants déclarent avoir fumé du cannabis en 2011, ce qui place la France à la 24ème place sur 29; pour le tabac la France est 18ème
Télécharger le rapport: Le bien-être des enfants dans les pays riches
La situation de la France n’est pas brillante et bien en deçà de ce à quoi on pouvait s’attendre: sur les 29 pays, la France n’occupe que la treizième classe, devant la République Tchèque et derrière la Slovénie.
Le rapport précise que globalement, il n’y a à priori pas de rapport direct entre le niveau de bien-être des enfants et le PIB par habitant, ce qui démontre s’il en était encore besoin, l’iniquité de cet indice économique. La République tchèque obtient ainsi un meilleur classement que l’Autriche, la Slovénie est mieux placée que le Canada et le Portugal obtient de meilleurs résultats que les États-Unis, « première puissance mondiale ».
Dans troisième partie, le rapport se penche sur les changements survenus dans le bien-être des enfants au sein des économies avancées au cours des années 2000 à 2010, en revue les progrès accomplis par chacun des pays en termes de réussite scolaire, de taux de natalité chez les adolescentes, de niveaux de l’obésité infantile, de prévalence des brimades et de consommation de tabac, d’alcool et de drogues.
Le rapport démontre une situation des enfants en France peu reluisante à deux niveaux:
- Le taux de pauvreté relative (% des enfants âgés de 0 à 17 ans vivant au sein de ménages dont les revenus sont inférieurs à 50 % du revenu médian national) est de 9,5%, ce qui signifie que 3 millions d’enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté. En 2012, ce taux était de 8,8%. L ’INSEE, dénombrait en 2009, 1 790 000 enfants pauvres dont 960 000 vivent dans des familles touchant un minimum social.
La paupérisation se poursuit inexorablement. La France s’inscrit dans l’évolution vers la pauvreté de l’ensemble de la population européenne et les enfants sont les premiers à trinquer. Merci à la Troïka.
- Dans le domaine de l’éducation, si la France est à la première place pour la scolarisation des enfants en maternelle (100% des 4 ans), elle se retrouve à la dix-neuvième place pour le taux de présence des enfants à l’enseignement secondaire (85%), et à la seizième place pour le taux neet qui indique le pourcentage des jeunes âgés de 15 à 19 ans n’étant ni étudiants, ni employés, ni stagiaires (7%), démontrant ainsi l’échec du système éducatif.
- l’addiction est préoccupante: 20% des enfants déclarent avoir fumé du cannabis en 2011, ce qui place la France à la 24ème place sur 29; pour le tabac la France est 18ème
Télécharger le rapport: Le bien-être des enfants dans les pays riches