Le silence du gouvernement de Jean-Marc Ayrault sur les retraites par capitalisation indique qu’il n’a nullement l’intention de défendre un système par répartition.
Jean-Marc Ayrault veut aller très vite dans la réforme des retraites. Après la conférence sociale des 20 et 21 juin, le gouvernement compte soumettre un projet de loi au Parlement à l’automne, pour une adoption en décembre, suivant ainsi les recommandations de la Commission européenne et des marchés financiers.
Un semblant de concertation aura lieu sur les pistes présentées dans le rapport Moreau, remis le 14 juin, qui s’inscrivent dans la continuité des précédentes réformes. Ces mesures n’ont pourtant pas réglé le problème de financement. La plupart sont orientées vers une baisse généralisée des pensions et poussent les salariés du privé et du public vers des systèmes par capitalisation gérés par des fonds de pension.
Le rapport Moreau a cependant ignoré le développement de ces fonds d’épargne qui mettent en péril les systèmes de retraite solidaire en Europe. Sans bruit, les réformes successives ont favorisé ce mouvement en faveur de la retraite par capitalisation, engagé depuis la réforme de 1993 et encouragé par le Medef, les assureurs privés, les banques et la Commission européenne. Cette dernière souhaite que les fonds de pension constituent le principal pilier des systèmes de retraite en Europe, un marché très profitable pour les groupes financiers et les grandes entreprises.
Le silence du gouvernement de Jean-Marc Ayrault sur les retraites par capitalisation indique qu’il n’a nullement l’intention de défendre un système par répartition à l’abri des marchés financiers.
Un semblant de concertation aura lieu sur les pistes présentées dans le rapport Moreau, remis le 14 juin, qui s’inscrivent dans la continuité des précédentes réformes. Ces mesures n’ont pourtant pas réglé le problème de financement. La plupart sont orientées vers une baisse généralisée des pensions et poussent les salariés du privé et du public vers des systèmes par capitalisation gérés par des fonds de pension.
Le rapport Moreau a cependant ignoré le développement de ces fonds d’épargne qui mettent en péril les systèmes de retraite solidaire en Europe. Sans bruit, les réformes successives ont favorisé ce mouvement en faveur de la retraite par capitalisation, engagé depuis la réforme de 1993 et encouragé par le Medef, les assureurs privés, les banques et la Commission européenne. Cette dernière souhaite que les fonds de pension constituent le principal pilier des systèmes de retraite en Europe, un marché très profitable pour les groupes financiers et les grandes entreprises.
Le silence du gouvernement de Jean-Marc Ayrault sur les retraites par capitalisation indique qu’il n’a nullement l’intention de défendre un système par répartition à l’abri des marchés financiers.