11 novembre : Hollande hué sur les Champs-Elysées
C’est comme pour le 14 juillet, en encore plus sonore! Impressionnant mais pas étonnant, l’impopularité de Hollande gagne du terrain chaque jour! Heureusement pour lui, cela n’a pas fini comme pour ce député-maire UMP de Chateaurenard qui lui a terminé les commémorations avec trois coups de couteaux… Autre fait qui n’est pas étonnant, l’agresseur du député-maire est quelqu’un présentant des troubles mentaux, comme à chaque fois qu’un fait hors du commun dérange un peu…
De plus, plusieurs arrestations ont eut lieu:
Le président François Hollande a été hué lundi à son passage sur les Champs-Elysées lors de la cérémonie du 11 novembre et des heurts ont éclaté entre forces de l’ordre et manifestants.
Des manifestants d’extrême droite ont côtoyé des manifestants anti-Front national et des « Bonnets rouges », soutenant le mouvement breton contre l’écotaxe. Certains ont crié « Hollande démission, dictature, ta loi on n’en veut pas! ».
Quelques personnes se sont retrouvées par terre, maîtrisées par des forces de l’ordre, tandis que sur Twitter ont circulé des photos de « Bonnets rouges » interpellés. Un peu plus tôt, le candidat FN à la mairie de Paris, Wallerand Saint-Just, et une vingtaine de soutiens qui se tenaient à quelques centaines de mètres de l’Arc de triomphe, ont été conduits un peu plus loin par les forces de l’ordre, a constaté une journaliste de l’AFP sur place.
Au cours de leur évacuation dans le calme, trois femmes avec des bonnets rouges et soutenant le mouvement breton ont été également éconduites. Des opposants à l’extrême droite ont également manifesté, scandant « A bas le Front national » ou encore « le Front national c’est la guerre », à quelques mètres du lieu où ont été emmenés le candidat Front national.
« On n’en peut plus », a affirmé un jeune homme de 25 ans sous couvert d’anonymat, expliquant être venu dans l’intention de « siffler » le président et de dénoncer « l’amateurisme de ce gouvernement, les impôts excessivement élevés, le mariage pour tous ». Les voitures du cortège présidentiel ont quitté les lieux sous les sifflets.
Les forces de l’ordre ont procédé à 70 interpellations au total, selon la préfecture de Police de Paris.
Sur internet, des appels à venir perturber la cérémonie circulaient depuis la veille au point que Christian Troadec, l’un des porte-parole du collectif « Vivre, travailler et décider en Bretagne », à l’origine du mouvement des « Bonnets rouges », avait tenu à condamner par avance cette initiative.
Ces cérémonies sans prise de parole, ni invités particuliers, centrées sur la personne du chef de l’Etat, marquaient le lancement des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale.
Source: 7sur7.be