Posté par Ygrec le 16 novembre 2013
1980 ...et oui !
Croyez-vous que quelque chose a changé ?
Elles (Les thérapies alternatives)sont des moyens simples,
peu coûteux, qui vont droit au but. Le malade est considéré dans son ensemble :
il est un corps physique, certes, mais il possède aussi une affectivité, un intellect,
une âme et des instincts. Il a un passé,
un présent et un futur; il appartient au cosmos et est soumis à ses lois. Il
faut l’aider à se situer par rapport à tout cela. Il faut, dans une synthèse
créatrice, identifier l’homme qui est en
face de soi, tel qu’il est, dans son ensemble, dans son milieu, dans son devenir.
La toute-puissance de la technique nous a possédés, subjugués, hypnotisés; on a
su nous faire croire que la médecine était une technique et non plus un art, un métier et non plus une vocation, que
les malades étaient des cas à parquer, en diverses catégories, dans des services
que s’attribuent par voie de concours des spécialistes renommés qui vont vivre sur
leurs certitudes matérialistes et lutter contre la nature au lieu de composer avec elle. Les puissants laboratoires pharmaceutiques ou
les fabricants de matériel médical nous abreuvent, des les premières années de
médecine, de luxueux fascicules qui deviennent notre bible et qui, adroitement,
après avoir décrit les signes de la maladie et sa physiopathologie, concluent à
la nécessité de pratiquer x examens et d’administrer n médicaments. Et l’on est
pris au piège de cet enchainement logique d’informations... Bientôt nous
versons inconsciemment dans l’absurde, toujours satisfaits de nos prouesses
intellectuelles, oubliant que ce corps que nous soignons a un cœur et une âme.