OGM : quand des Académies se réunissent pour préparer le retour des cultures transgéniques
Trois académies se réunissent le 19 novembre Quai Conti à Paris pour préparer la libéralisation du recours aux OGM.
Par - 17 novembre 2013
A la manœuvre, l’Académie des Sciences, l’Académie d’Agriculture et l’Académie des Technologies. Cette dernière a été crée il y a treize ans, essentiellement autour des industries liées à l’armement et à la production d’électricité nucléaire et ses statuts prévoient « qu’ils suggèrent à l’Académie des sujets d’étude et sont associés à ses travaux ». Ce qui, a priori, n’implique pas une quelconque compétence sur « Les plantes génétiquement modifiées », titre de la séance commune qui réunira des académiciens et leurs invités toute la journée de mardi.
De plus la liste des 31 intervenants est révélatrice. Il s’agit pour l’essentiel de personnalités à la retraite qui ne sont plus liés à un quelconque laboratoire de recherche. Ils deviseront donc en fonction de leurs présupposés sous le contrôle d’un certain Gil Kresmann qui représente le lobby des communicants de l’agroalimentaire. Il prendra la parole aux côtés de représentants de l’agriculture dite raisonnée ou du GNIS, de nombreux anciens de l’INRA , de gens qui ont condamné l’étude du professeur Céralini et de « scientifiques » liés à des groupes agroalimentaires ou d’autres qui se sont réjouis dans la presse lors de l’annulation du moratoire français portant sur le mai M 810.
Aucun des scientifiques, des agronomes ou des agriculteurs qui s’opposent aux cultures de plantes génétiquement modifiées ou au moins émettent des doutes n’a été invité à s’exprimer. Alors que la pression est au maximum sur le gouvernement et que la FNSEA et ses céréaliers s’apprêtent à demander que le moratoire français ne soit pas reconduit
Par - 17 novembre 2013
A la manœuvre, l’Académie des Sciences, l’Académie d’Agriculture et l’Académie des Technologies. Cette dernière a été crée il y a treize ans, essentiellement autour des industries liées à l’armement et à la production d’électricité nucléaire et ses statuts prévoient « qu’ils suggèrent à l’Académie des sujets d’étude et sont associés à ses travaux ». Ce qui, a priori, n’implique pas une quelconque compétence sur « Les plantes génétiquement modifiées », titre de la séance commune qui réunira des académiciens et leurs invités toute la journée de mardi.
De plus la liste des 31 intervenants est révélatrice. Il s’agit pour l’essentiel de personnalités à la retraite qui ne sont plus liés à un quelconque laboratoire de recherche. Ils deviseront donc en fonction de leurs présupposés sous le contrôle d’un certain Gil Kresmann qui représente le lobby des communicants de l’agroalimentaire. Il prendra la parole aux côtés de représentants de l’agriculture dite raisonnée ou du GNIS, de nombreux anciens de l’INRA , de gens qui ont condamné l’étude du professeur Céralini et de « scientifiques » liés à des groupes agroalimentaires ou d’autres qui se sont réjouis dans la presse lors de l’annulation du moratoire français portant sur le mai M 810.
Aucun des scientifiques, des agronomes ou des agriculteurs qui s’opposent aux cultures de plantes génétiquement modifiées ou au moins émettent des doutes n’a été invité à s’exprimer. Alors que la pression est au maximum sur le gouvernement et que la FNSEA et ses céréaliers s’apprêtent à demander que le moratoire français ne soit pas reconduit