mercredi 20 novembre 2013

Serment d’Hypocrite: Des médecins veulent créer une « liste noire » des maisons de retraite qui ne paient pas assez (blogapares)

Serment d’Hypocrite: Des médecins veulent créer une « liste noire » des maisons de retraite qui ne paient pas assez

45952913 p Serment d’Hypocrite: Des médecins veulent créer une liste noire des maisons de retraite qui ne paient pas assez
Article de BFM.TV avec AFP
Le deuxième syndicat de médecins généralistes, l’Unof-CSMF, veut créer une « liste noire » des maisons de retraite qui ne paient pas la majoration de 5 euros pour les consultations des résidents de plus de 85 ans, indique-t-il lundi.

Les médecins ont droit depuis le 1er juillet 2013 à ce forfait de 5 euros par consultation pour les patients âgés de plus de 85 ans. « De nombreux établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) fonctionnant en budget global (…) ne payent pas » cette majoration, affirme l’Unof-CSMF dans un communiqué.
Ce syndicat dit vouloir « passer à l’action de façon graduée pour imposer aux EHPAD concernées le paiement de cette majoration forfaitaire » et a demandé à ses adhérents de signaler ces établissements « afin d’établir une liste noire des EHPAD ». Il entend rendre cette liste publique pour « dissuader les patients de s’orienter vers des établissements qui ne respecteraient pas leur médecin traitant ».
Source: BFM.TV
NDLR:
Voici le serment d’Hippocrate d’après la traduction faite par Littré, que l’on peut trouver sur le site du centre hospitalier universitaire de Rouen :
« Je jure par Apollon médecin, par Esculape, Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, et je les prends à témoin que, dans la mesure de mes forces et de mes connaissances, je respecterai le serment et l’engagement écrit suivant :
Mon Maître en médecine, je le mettrai au même rang que mes parents. Je partagerai mon avoir avec lui, et s’il le faut je pourvoirai à ses besoins. Je considérerai ses enfants comme mes frères et s’ils veulent étudier la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je transmettrai les préceptes, les explications et les autre parties de l’enseignement à mes enfants, à ceux de mon Maître, aux élèves inscrits et ayant prêtés serment suivant la loi médicale, mais à nul autre.
Dans toute la mesure de mes forces et de mes connaissances, je conseillerai aux malades le régime de vie capable de les soulager et j’écarterai d’eux tout ce qui peut leur être contraire ou nuisible. Jamais je ne remettrai du poison, même si on me le demande, et je ne conseillerai pas d’y recourir. Je ne remettrai pas d’ovules abortifs aux femmes.
Je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans la pureté et le respect des lois Je ne taillerai pas les calculeux, mais laisserai cette opération aux praticiens qui s’en occupent. Dans toute maison où je serai appelé, je n’entrerai que pour le bien des malades. Je m’interdirai d’être volontairement une cause de tort ou de corruption, ainsi que tout entreprise voluptueuse à l’égard des femmes ou des hommes, libres ou esclaves. Tout ce que je verrai ou entendrai autour de moi, dans l’exercice de mon art ou hors de mon ministère, et qui ne devra pas être divulgué, je le tairai et le considérerai comme un secret.
Si je respecte mon serment sans jamais l’enfreindre, puissè-je jouir de la vie et de ma profession, et être honoré à jamais parmi les hommes. Mais si je viole et deviens parjure, qu’un sort contraire m’arrive ! »
Ce texte est à comparer au « serment médical » :
Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.
J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.
Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.
Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les moeurs.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.
Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.
J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.
Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque »
Source