En finir avec les média-mirages fatalistes
Par Hamid Beheschti, vu sur Tlaxcala
Nous devons d’abord bien comprendre, puis porter à la connaissance des autres ce qui se passe aux USA et en Occident :
Source: Tlaxcala
Nous devons d’abord bien comprendre, puis porter à la connaissance des autres ce qui se passe aux USA et en Occident :
Le chômage s’aggrave, la vie augmente, nous droits civils sont peu à peu rognés avant de disparaître complètement. Nous traversons une crise financière que les riches et les classes supérieures veulent ignorer. En conséquence, la confiance dans les politiques et banquiers se perd, la pauvreté s’accroît ainsi que les troubles comportementaux post-traumatiques chez les soldats qui, désespérant de leur avenir, en cherchent un dans les armées mercenaires et se suicident de plus en plus fréquemment. Ces faits nous montrent une face de ce qui se passe en Occident.
L’autre face ? L’Occident cherche à se défendre contre les pauvres, les opprimés et les réfugiés de guerre et construit des murs, entre le Mexique et les USA, Israël et la Palestine, et en Méditerranée par la création de « Frontex », la police des frontières, après l’élimination de Kadhafi qui jusque-là remplissait ce rôle pour l’Europe.
Cela signifie donc que les médias, en Europe et aux USA, alors que ces pays acceptent la paupérisation de leurs classes inférieures, manipulées par la réclame, parallèlement à l’enrichissement sans bornes des classes supérieures, présentent au reste du monde l’image d’une vie chatoyante et luxueuse, qui éveille chez les pauvres et les opprimés, en Afrique, Asie et Amérique latine, l’espoir que l’Occident leur offre le salut. Ils cherchent à y fuir, alors que les frontières y sont protégées par des murs, des patrouilles de police et des lois.
Il faut ne pas perdre des yeux cette incohérence et se garder d’éveiller chez des êtres humains des illusions et des mirages. Il faut plutôt chercher des modèles sociaux souhaitables, élaborés à partir de la critique concrète des actuels dysfonctionnements qui offriraient à l’humanité une perspective de paix et d’espoir. Il na faudrait pas faire comme si les êtres humains étaient fatalement voués à rester pauvres, opprimés manipulés et dupés, à subir la répression et la guerre, contraints de s’accommoder du couple antinomique richesse/ pauvreté.
C’est pour moi une responsabilité que ne devraient jamais oublier les faiseurs d’opinion médiatiques.
Hamid Beheschti
Traduit par Michèle MialaneSource: Tlaxcala