Entretien avec Evelyne Sullerot : parcours d’une féministe authentique
By upassuello on avr 25, 2014
Évelyne Sullerot a un parcours qui a suscité toute notre attention.
Féministe engagée dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle n’a
pourtant jamais hésité à pointer du doigt les excès que le mouvement
avait pu prendre dès les années 60.
Devenu par la suite marraine de SOS Papa, elle sensibilise la société à la souffrance des pères divorcés, dont la garde est très majoritairement attribuée aux mères (à hauteur de 75% en cas de désaccord entre les parents), ce qui lui a valu d’être raillée par certaines militantes féministes.
Elle s’inquiète aujourd’hui des dérives sociales et sociétales qui touchent de plein fouet la génération de ses arrières petits-enfants : une « génération désorientée » regrette-t-elle.
Loin de tout dogme, elle nous narre les difficultés de son époque et comment sa génération les a dépassées, dans l’espoir non dissimulé que nous puissions en tirer quelques leçons. Sans pour autant se poser en modèle à suivre, elle nous livre par moment une touchante auto-critique.
Une vidéo, qui nous l’espérons, permettra à notre génération déracinée par l’actuelle fuite en avant, de renouer avec certaines valeurs traditionnelles, tout en conservant les valeurs émancipatrices portées par le progressisme.
Une dialectique nécessaire.
Devenu par la suite marraine de SOS Papa, elle sensibilise la société à la souffrance des pères divorcés, dont la garde est très majoritairement attribuée aux mères (à hauteur de 75% en cas de désaccord entre les parents), ce qui lui a valu d’être raillée par certaines militantes féministes.
Elle s’inquiète aujourd’hui des dérives sociales et sociétales qui touchent de plein fouet la génération de ses arrières petits-enfants : une « génération désorientée » regrette-t-elle.
Loin de tout dogme, elle nous narre les difficultés de son époque et comment sa génération les a dépassées, dans l’espoir non dissimulé que nous puissions en tirer quelques leçons. Sans pour autant se poser en modèle à suivre, elle nous livre par moment une touchante auto-critique.
Une vidéo, qui nous l’espérons, permettra à notre génération déracinée par l’actuelle fuite en avant, de renouer avec certaines valeurs traditionnelles, tout en conservant les valeurs émancipatrices portées par le progressisme.
Une dialectique nécessaire.
Le noyau révolutionnaire, dit Léo Strauss, doit être soigneusement protégé par une enveloppe traditionnelle.