L’européiste Jean-Pierre Jouyet nommé secrétaire général de l’Elysée
By JonathanM on avr 09, 2014
Jean Pierre Jouyet, nommé ce jour secrétaire général de l’Elysée, a un CV tout à fait impressionnant.
En voici quelques extraits piochés sur le site de RTL :
Dans un entretien donné au site euroduvillage en 2010 :
PS : Jean-Pierre Jouyet est un participant régulier au Dîner du Siècle
A voir : Manuel Valls annonce une réforme de la carte des régions
En voici quelques extraits piochés sur le site de RTL :
En 1994, il travaillera en duo avec Jacques Delors, à l’époque président de la Commission européenne, en tant que son chef de cabinet.Ses déclarations dans différents entretiens ne laissent planer aucun doute sur son militantisme fédéraliste :
Quatre ans plus tard, Lionel Jospin fait appel à lui pour intégrer son cabinet. Il y restera jusqu’en 2000 et contribuera à l’entrée de la France dans la zone euro.
(…)
Après avoir fait un passage à la direction de la banque Barclays, il crée la surprise en 2007, en devenant secrétaire d’État aux affaires européennes de François Fillon, pendant la présidence de Nicolas Sarkozy. Il s’attellera notamment à la préparation de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, en 2008.
Dans un entretien donné au site euroduvillage en 2010 :
L’Europe est bien à la croisée des chemins : ou bien elle choisit plus de gouvernance politique intégrée pour gérer sa monnaie unique et peser sur la scène internationale ; ou bien la division l’emporte et, dans le nouvel ordre mondial, les Vingt-Sept paient le prix de leur illusoire liberté retrouvée. Plus que jamais, l’équilibre européen, le dépassement des intérêts nationaux au profit de l’intérêt général européen passe par une solidarité franco-allemande sans faille et sans arrière-pensée.Dans un entretien donné au site Taurillon :
L’Union européenne fut-ce au prix d’adaptations institutionnelles doit affirmer une vision plus politique de la régulation financière, remettre les marchés au service de l’économie et l’économie au service de l’homme. L’Europe et au premier chef, la zone euro, doit avoir confiance dans ses atouts, faire preuve d’audace. Sûre d’elle-même, elle aura alors les moyens de faire valoir son modèle et de rester un marché de référence.Dans une interview donnée aux Echos le 17 mars dernier Jean Pierre Jouyet a déclaré :
Jean Monnet a écrit : « Personne ne peut encore dire aujourd’hui la forme qu’aura l’Europe que nous vivrons demain, car le changement qui naîtra du changement est imprévisible. » J’ose espérer que les changements observés aujourd’hui, engendrés par la crise, sont ceux qui pourront entraîner la mise en place d’un nouveau cadre institutionnel et politique en Europe.
(…)
Cette crise de la dette de la Zone Euro nécessite une forte intégration des politiques budgétaires et fiscales ainsi que l’accélération de la Zone Euro vers un authentique fédéralisme économique et social. L’euro a besoin comme toute monnaie d’un gouvernement politique fort.
Au niveau européen, nous arrivons désormais à l’extrême limite des dispositions prévues par les traités. Il faut se poser la question de la gouvernance. Fonctionnement à 28, présidence tournante, troïka… ce système est à bout de souffle. Il y a trois cercles au niveau européen : la zone euro, les coopérations entre cet espace et les pays qui veulent s’intégrer, comme la Pologne, et enfin l’Europe du libre-échange. Il faut tirer les leçons d’une Europe de plus en plus différenciée ces dernières années. Nous ne pouvons plus rester au milieu du gué. Le bricolage intelligent ne suffit plus, l’heure est venue de passer à une gouvernance plus claire et de s’interroger sur l’organisation de la commission.Tout un programme.
PS : Jean-Pierre Jouyet est un participant régulier au Dîner du Siècle
A voir : Manuel Valls annonce une réforme de la carte des régions