samedi 24 mai 2014

Guaino dépose une proposition de résolution pour suspendre les poursuites judiciaires à son encontre (Les mots ont un sens)

Guaino dépose une proposition de résolution pour suspendre les poursuites judiciaires à son encontre


Henri Guaino ose tout, c'est même à ça qu'on le reconnait.
Henri Guaino
Henri Guaino a récemment été renvoyé en correctionnelle pour « outrage à magistrat ». Il avait en effet accusé le juge de l'affaire Bettencourt d'avoir « déshonoré la justice » en mettant en examen Nicolas Sarkozy. Une broutille. « Je conteste la façon dont il a fait son travail, je la trouve indigne, voilà je le dis, il a déshonoré un homme, il a déshonoré des institutions, il a aussi déshonoré la justice » avait-il déclaré le 22 mars sur Europe 1. Et d'insister, trois jours plus tard sur LCI : « Il a sali les institutions de la République et il a déshonoré la justice ». Audience le 27 mai prochain, le temps presse...
Pour tenter de se soustraire à la justice, Henri Guaino a déposé une proposition de résolution à l'Assemblée Nationale, par laquelle il demande à ses pairs députés de suspendre son procès. Motif, selon Guaino Henri, « dans une société libre on peut répondre à la caricature par la caricature, à la polémique par la polémique et même à l’invective par l’invective et que le code pénal ne doit être brandi dans le débat public que dans des cas d’une certaine gravité ». Rappelons à Guaino Henri qu'il avait lui-même qualifié l'affaire d'« extrêmement grave »
« L'Assemblée n'aura pas à juger du fond, ce sera au tribunal de le faire. Je veux seulement qu'elle prenne une position de principe, précise-t-il au Monde. Ma résolution pose la question des limites de la liberté d'expression des parlementaires. J'estime qu'un élu de la République doit pouvoir disposer d'une liberté d'expression supérieure à celle d'un simple citoyen. Dans cette affaire, je revendique le droit à l'exagération, comme le prévoit la Cour européenne des droits de l'homme. »
Une petite citation d'Henri Guaino pour la route : « Si Nicolas Sarkozy n'avait pas été là, il n'y aurait plus de démocratie en France, en Europe et dans le monde » ! Et sans Henri, il n'y aurait plus de justice nulle part...