Dies fioles contenant le virus contagieux et mortel de la variole trouvées dans une agence américaine
Image d'illustration |
Très rassurant...
Si le virus est viable
Les premiers tests ont bien identifié le virus de la variole et des analyses supplémentaires vont être menées pour déterminer si le virus est viable ou encore capable de se développer en culture. "Ces analyses vont prendre plus de deux semaines. Après cela, les échantillons seront détruits", ont précisé les autorités. "Si le virus de la variole est décelé sous une forme viable, nous inviterons l'Organisation mondiale de la santé à assister à la destruction de ces échantillons comme cela avait été le cas lorsqu'on avait retrouvé des échantillons de variole en dehors des deux entrepôts officiels".
Deux lieux de stockage
Seuls deux lieux de stockage dans le monde ont été homologués par des accords internationaux pour conserver des échantillons de la variole: les laboratoires des CDC à Atlanta et le Centre national de recherche de virologie et de biotechnologie à Novosibirsk en Russie.
Le Conseil de sécurité nationale a été informé
Les fioles ont été découvertes le 1er juillet par des employés du campus de la FDA à Bethesda qui menaient des déménagements vers le siège de la FDA. Un responsable de la Maison Blanche a précisé mardi que l'administration Obama, et notamment le Conseil de sécurité nationale, avait été informée de cette découverte. L'enquête a été confiée au FBI et à des agents spécialisés des CDC.
La police
fédérale américaine (FBI) enquête sur la découverte à Washington de
fioles contenant le virus de la variole dans un local de rangement de
l'Agence américaine des médicaments (FDA), ont annoncé mardi les
autorités.
Des fioles contenant le virus de la variole ont été trouvées dans une agence américaine des médicaments. Il s'agit d'une maladie infectieuse d'origine virale, extrêmement contagieuse et qui peut être mortelle.
Des fioles contenant le virus de la variole ont été trouvées dans une agence américaine des médicaments. Il s'agit d'une maladie infectieuse d'origine virale, extrêmement contagieuse et qui peut être mortelle.
Elle a été
éradiquée grâce à un programme mondial de vaccination. Le dernier cas
aux Etats-Unis remonte à 1949 et le dernier cas dans le monde a été
repéré en Somalie en 1977. Les fioles étaient étiquetées "variole" et
semblent dater des années 50, ont précisé les Centres fédéraux de
contrôle et de prévention des maladies (CDC) dans un communiqué. Elles
ont été retrouvées dans un recoin d'un local de rangement dans un
laboratoire de la FDA, situé à Bethesda, en proche banlieue de la
capitale américaine. Il n'y a aucune preuve que les fioles aient été
ouvertes et "les responsables chargés de la sécurité sanitaire n'ont
identifié aucun risque d'exposition pour les laborantins ni pour les
personnes extérieures", ont affirmé les CDC. Les fioles ont été
transportées vers un laboratoire ultra-sécurisé des CDC à Atlanta en
Géorgie (sud).
Si le virus est viable
Les premiers tests ont bien identifié le virus de la variole et des analyses supplémentaires vont être menées pour déterminer si le virus est viable ou encore capable de se développer en culture. "Ces analyses vont prendre plus de deux semaines. Après cela, les échantillons seront détruits", ont précisé les autorités. "Si le virus de la variole est décelé sous une forme viable, nous inviterons l'Organisation mondiale de la santé à assister à la destruction de ces échantillons comme cela avait été le cas lorsqu'on avait retrouvé des échantillons de variole en dehors des deux entrepôts officiels".
Deux lieux de stockage
Seuls deux lieux de stockage dans le monde ont été homologués par des accords internationaux pour conserver des échantillons de la variole: les laboratoires des CDC à Atlanta et le Centre national de recherche de virologie et de biotechnologie à Novosibirsk en Russie.
Le Conseil de sécurité nationale a été informé
Les fioles ont été découvertes le 1er juillet par des employés du campus de la FDA à Bethesda qui menaient des déménagements vers le siège de la FDA. Un responsable de la Maison Blanche a précisé mardi que l'administration Obama, et notamment le Conseil de sécurité nationale, avait été informée de cette découverte. L'enquête a été confiée au FBI et à des agents spécialisés des CDC.