jeudi 3 juillet 2014

Internet sous attaque: Des centaines de grands groupes énergétiques auraient subi des cyberattaques (fawkes)

Internet sous attaque: Des centaines de grands groupes énergétiques auraient subi des cyberattaques






Valérie, habitant au Belize, indique que des cyberattaques ont touché le pays paralysant totalement l'Internet géré par la société Belize Telemedia Limited pendant plusieurs jours. La société indique qu'elle sait d'ou provient les attaques (sans en dire plus) mais ne sait pas qui se cache derrière celles-ci. Ce qui est troublant c'est qu'aucun média extérieur ne relaye cette information. Internet qui tombe pendant plusieurs jours dans un pays, ce n'est pas rien.
 
Serait-ce un test grandeur nature sur un état qui a une taille modeste? Apparemment l'accès à Internet et l’approvisionnement en électricité devient une cible et pas qu'au Belize. Cela me rappelle les déclarations de Janet Napolitano, ancienne secrétaire à la sécurité intérieure, qui indiquait l'année dernière qu'une "sérieuse et massive cyberattaque arrivait aux Etats-Unis". Tout comme Dick Cheney, encore une adepte des prédictions apocalyptiques. 
Fawkes

Probablement financé par un Etat, un virus informatique capable de perturber la distribution d’électricité aurait infecté les systèmes informatiques de grands groupes aux Etats-Unis, mais aussi en France ou en Allemagne, affirme la société de sécurité informatique Symantec.

Identifié sous le nom de Dragonfly, un virus probablement financé par un Etat, prend pour cible les systèmes informatiques de grands groupes énergétiques installés aux Etats-Unis, en France, en Espagne, en Allemagne, en Italie, en Turquie et en Pologne, a annoncé lundi la société de sécurité informatique Symantec . Il serait capable de perturber la distribution d’électricité.


Depuis 2011, ce sont des centaines de groupes qui auraient subi ces cyberattaques, précise l’éditeur de logiciels de sécurité sur son blog où il est précisé que ce virus informatique ressemble à Stuxnet , qui aurait été développé par les Etats-Unis et Israël pour perturber les systèmes informatiques de l’Iran.

«  Si les pirates (...), avaient utilisé des capacités de sabotage qui étaient à leur portée, ils auraient pu causer des dommages ou des perturbations dans l’alimentation en énergie dans ces pays (...)  Dragonfly a tous les aspects d’une opération financée par un Etat car il trahit des capacités techniques élevées », assure Symantec qui affirme que « son objectif principal semble être le cyberespionnage, le potentiel de sabotage représentant une capacité secondaire ».


Un virus qui vient d’Europe de l’Est ?

Dragonfly semble venir d’Europe de l’Est, vu les horaires d’activité de ceux qui le contrôlent, explique la société de sécurité informatique. Le groupe derrière Dragonfly a utilisé différentes formes d’infection : des spams contenant de pièces jointes infectées et des outils de navigateur pouvant installer des logiciels malveillants, selon Symantec.

Une fois ce virus installé dans l’ordinateur de la victime, il récolte toutes les informations du système et peut extraire les données du carnet d’adresses de l’ordinateur et tout autre liste de noms », assure l’éditeur. La société informatique dit avoir informé les victimes de ces attaques de même que différentes autorités de pays concernés.

Des groupes énergétiques occidentaux contactés lundi comme GDF Suez et EDF ou encore l’allemand RWE disaient ne pas être au courant de ces attaques informatiques. D’autres comme le français Total ou l’allemand EON n’étaient pas joignables dans l’immédiat.


Source: les echos / Fawkes News