Une honte! Le service du Docteur Delépine fermé, les lobbys ont gagné!
12 juillet, 2014 | Posté par Benji |
Pour ceux qui ne connaitraient pas encore cette femme exceptionnelle, voici une interview réalisée par le site Meta-TV à voir absolument:La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a affirmé ce jeudi matin que l’unité d’oncologie pédiatrique de Garches serait fermée comme « prévu ». Dans le même temps, le tribunal de grande instance de Paris a examiné la demande des parents d’enfants cancéreux qui s’opposent à la fermeture du service.Le gouvernement ne cèdera pas. L’unité d’oncologie pédiatrique de Garches qui soignent des enfants cancéreux fermera ses portes. C’est ce qu’a annoncé ce jeudi matin la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine promettant néanmoins que « tous les enfants malades pris en charge dans cette unité » seraient « accueillis dans une unité à moins de cinq kilomètres de là où ils sont aujourd’hui soignés ».
Une déclaration qui ne surprend pas les parents d’enfants atteints d’un cancer qui s’opposent à la fermeture de ce service. Ils étaient ce jeudi matin au tribunal de grande instance de Paris qui examinait leur demande.
Elodie Gueguen était au tribunal de grande instance de Paris jeudi matin.
Les traitements du docteur Delépine controversés
En écoutant plaider l’avocat de l’Etat français, certains ont quitté bruyamment la salle ne supportant plus « la violence avec laquelle » ils étaient « traités ». Des parents qui se battent pour que leurs enfants continuent à être soignés avec les méthodes du docteur Delépine.
Cette cheffe de service, bientôt retraitée, dérange le monde médical avec ses traitements à la carte et ses refus des essais thérapeutiques systématisés. Mais la direction de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) estime que ce service ne respecte pas les bonnes pratiques.
L’autorisation du service n’a pas été renouvelée
En 2004, l’AP-HP et le ministère de la Santé avait signé un protocole prévoyant l’installation d’une unité d’oncologie pédiatrique à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches. Le service avait été autorisé à poursuivre son activité en juillet 2009. Une autorisation qui expire cependant le 21 août et qui n’a pas été renouvelée.
La décision en référé du tribunal de grande instance de Paris sera rendue le 24 juillet.
Source, fin de l’article+vidéo sur Franceinfo.fr
Nicole Delépine est cancérologue pour enfants à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine) et écrivain. Cela fait près de 30 ans qu’elle soigne ses patients avec des traitements en marge des protocoles habituels, avec un taux de réussite parmi les meilleurs de France. Elle pratique une médecine en désaccord avec la politique de santé appliquée actuellement. Son service est menacé de fermeture à cause du Plan cancer 2014. Elle revient sur son parcours et les raisons de cette politique décidée en haut lieu, ainsi que sur la façon dont on traite les patients atteints du cancer aujourd’hui.
La réglementation impose d’appliquer l’expérimentation thérapeutique comme indiqué en fonction des besoins de l’industrie pharmaceutique.
Pour bien comprendre notre système de santé.
Partie 1:
Quand à la chimiothérapie, poussons un peu la réflexion un peu plus loin pour ceux qui auraient encore quelques doutes…Partie 2:
Trouvé sur Fortune
Cela fait des années que la chimiothérapie est dénigrée par de très nombreux cancérologues, français et américains et non des moindres, ont osé exprimer leur doute quant aux guérisons obtenues par les voies classiques.Hardin B Jones, alors professeur de Physique médicale et de Physiologie à Berkeley, avait déjà communiqué en 1956 à la presse les résultats alarmants d’une étude sur le cancer qu’il venait de mener durant vingt-trois ans auprès de cancéreux et qui l’avait conduit à conclure que les patients non traités ne mourraient guère plus vite que ceux qui recevaient la chimiothérapie, bien au contraire. « Les patients qui ont refusé tout traitement ont vécu en moyenne douze ans et demi. Ceux qui se sont soumis à l’intervention chirurgicale et aux autres traitements traditionnels ont vécu en moyenne trois ans seulement[1]. » Et le Dr Jones soulevait aussi la question des sommes fabuleuses engendrées par le « Cancer business ». Les conclusions déstabilisantes du Dr Jones n’ont jamais été réfutées. (Walter Last, The Ecologist, vol. 28, n°2, Mars-avril 1998.)
Le 4 octobre 1985, le Pr. G.eorges Mathé confirmait à L’Express : « Il y a de plus en plus de cancers parce que le dépistage est beaucoup plus précoce, mais on ne les maîtrise pas aussi bien qu’on le dit, malgré la chimiothérapie qui est surtout prônée par les chimiothérapeutes et par les laboratoires [ce qu’il appelait la « cancer-connection], et pour cause : ils en vivent. Si j’avais une tumeur, je n’irais pas dans un centre anticancéreux » (cf. Le Monde, 4 mai 1988).
À son tour, le Dr Martin Shapiro écrivait dans un article « Chimiothérapie : Huile de perlimpinpin ? », : « Certains cancérologues informent leurs patients du manque d’évidence que ce traitement soit utile, d’autres sont sans doute égarés par l’optimisme des parutions scientifiques sur la chimiothérapie. D’autres encore répondent à une stimulation économique. Les praticiens peuvent gagner davantage en pratiquant la chimiothérapie qu’en prodiguant consolation et apaisement aux patients mourants et à leurs familles. » (cf. Los Angeles Times, 1er septembre 1987).
Cet avis est largement partagé par les docteurs E. Pommateau et M. d’Argent qui estiment que la chimiothérapie « n’est qu’un procédé de destruction de cellules malignes comme la chirurgie ou la radiothérapie. Elle ne résout pas le problème capital des réactions de l’hôte qui devrait être, en dernier ressort, les seules à rechercher pour arrêter la poussée cancéreuse » (Leçons de cancérologie pratique).
Pour sa part, le Pr Henri Joyeux, cancérologue à Montpellier, a déclaré à maintes reprises que « ce sont des intérêts financiers gigantesques qui permettent d’expliquer que la vérité scientifique soit encore aujourd’hui trop souvent occultée : 85 % des chimiothérapies sont contestables, voire inutiles ». Pour eux, comme pour bien d’autres médecins, les seuls cas de guérison avec cette thérapeutique sont des cas qui peuvent guérir spontanément, c’est-à-dire dans lesquels l’hôte peut organiser ses propres défenses. Il est difficile d’être plus clair : la chimiothérapie ne sert à rien !
Et pour la progression des cas de guérisons, le Dr Jean-Claude Salomon, directeur de recherche au CNRS, cancérologue, estime que le pourcentage de survie à cinq ans après le diagnostic initial s’est accru pour la seule raison que l’on sait faire des diagnostics plus précoces, mais que s’il n’est pas accompagné d’une baisse de la mortalité, l’augmentation du pourcentage de survie à cinq ans n’est pas un indice de progrès. « Le diagnostic précoce n’a souvent pour effet que d’allonger la durée de la maladie avec son cortège d’angoisse. Cela contredit bien des affirmations concernant les prétendues avancées thérapeutiques. » (cf. Qui décide de notre santé. Le citoyen face aux experts, Bernard Cassou et Michel Schiff, 1998)
Le Dr Salomon précise qu’on comptabilise sans distinction les vrais cancers et des tumeurs qui n’auraient sans doute jamais provoqué de maladie cancéreuse, ce qui contribue à augmenter artificiellement le pourcentage des cancers « guéris ». Cela augmente aussi, évidemment, celui des cancers « déclarés ». Encore un fait confirmé par le Dr Thomas Dao, qui fut directeur du département de chirurgie mammaire au Roswell Park Cancer Institute de Buffalo de 1957 à 1988 : « Malgré l’usage répandu de la chimiothérapie, le taux de mortalité par cancer du sein n’a pas changé ces 70 dernières années. »
Pour en lire plus, c’est par ici.