Le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, qui a reçu mercredi 3 septembre les représentants des filières agricoles concernées en prévision de cette réunion, a souhaité des mesures de marché pour éviter une chute des prix. (Crédits : reuters.com
"L'ensemble des restrictions
temporaires appliquées actuellement par la Russie remettent en cause
pour cinq milliards d'euros d'échanges." C'est ce que rapporte un document, présenté mercredi aux commissaires européens à Bruxelles et consulté par Reuters.
Ce rapport a chiffré le coût de l'interdiction faite par la Russie d'importer sur son sol des produits alimentaires en provenance de l'Union européenne, par laquelle Moscou a riposté en août aux sanctions imposées par l'UE en raison du conflit en Ukraine.
Le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, qui a reçu mercredi 3 septembre les représentants des filières agricoles concernées en prévision de cette réunion, a souhaité des mesures de marché pour éviter une chute des prix.
Prié de dire si l'on pouvait attendre des aides françaises, Stéphane Le Foll a répondu: "Aujourd'hui, on est dans une situation européenne."
Publié par : http://www.latribune.fr
Ce rapport a chiffré le coût de l'interdiction faite par la Russie d'importer sur son sol des produits alimentaires en provenance de l'Union européenne, par laquelle Moscou a riposté en août aux sanctions imposées par l'UE en raison du conflit en Ukraine.
"Des mesures de marché pour éviter une chute des prix"
Les ministres de l'Agriculture des 28 doivent se retrouver vendredi 5 septembre à Bruxelles pour discuter de leur réponse à l'embargo russe.Le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, qui a reçu mercredi 3 septembre les représentants des filières agricoles concernées en prévision de cette réunion, a souhaité des mesures de marché pour éviter une chute des prix.
"Cet embargo, c'est du sérieux, il faut qu'on ait des mesures de marché pour éviter une chute des prix qui remettrait en cause la viabilité des filières", a-t-il dit à la presse.
"Il faut qu'on soit réactifs, ce n'est pas la peine d'attendre que la crise soit là", a-t-il ajouté. "Au niveau européen, par rapport à ce qui a déjà été fait, on a la possibilité d'aller plus loin."
Un fonds potentiel de 420 millions d'euros
L'Europe a débloqué 125 millions d'euros d'aides au secteur maraîcher. Elle peut éventuellement encore utiliser l'ensemble des réserves d'urgence prévues par la Politique agricole commune (PAC) pour compenser l'impact d'une perturbation exceptionnelle des marchés, soit environ 420 millions d'euros.Prié de dire si l'on pouvait attendre des aides françaises, Stéphane Le Foll a répondu: "Aujourd'hui, on est dans une situation européenne."
L'embargo russe s'ajoute aux difficultés du secteur alimentaire
Xavier Belin, le président de la FNSEA, a rappelé que l'embargo russe s'ajoutait aux difficultés que les trois filières concernées (lait, fruits et légumes, viande) éprouvent déjà."Ce n'est sans doute pas au seul budget de la PAC de prendre en compte les compensations. C'est sans doute aux États membres et au budget communautaire dans sa globalité", a-t-il ajouté.Lire>> Embargo russe: quel coût pour l'agroalimentaire français?
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