La mode est décidément aux essais
cliniques "accélérés" sous le prétexte récurrent de fausses urgences de
santé publique: H1N1, vaccins HPV et maintenant aussi Ebola.
Alors que les vaccins anti-HPV ont
surtout été écoulés dans le public grâce à leur étiquette racoleuse de
"vaccins anti-cancer", il devient de plus en plus gênant
pour les officiels qu'un nombre croissant de
médecins en viennent à rappeler, encore à l'heure actuelle, l'absence de preuve de ce soi-disant effet anti-cancer...
En effet, le délai entre une infection HPV et l'éventuelle
apparition d'un cancer vrai du col est LONG, parfois 20 ans ou plus.
Alors comment parvenir à écouler encore ces vaccins tout en les
prétendant efficaces contre quelque chose? C'est simple: en
raccourcissant les essais cliniques pour ne pas avoir à gérer le
terminus, à savoir l'incapacité de ces vaccins de faire baisser
réellement le taux de cancers du col de l'utérus. L'establishment
ne compte alors plus que sur "sa dernière carte": tout miser sur une
prétendue efficacité contre les dysplasies, c'est à dire les lésions
précancéreuses mais dont 90% disparaissent
spontanément endéans les 2 ans!
Ces données seront donc biaisées et
nettement plus profitables pour les laboratoires que les données réelles
et en bout de ligne sur l'"effet final". Non seulement,
90% des dysplasies sont spontanément réversibles, en l'absence de
toute vaccination -et donc ces réductions qui seront attribuées au
vaccin comporteront un biais majeur- mais en plus, il existe
une quinzaine de souches de HPV dites "à haut risque" oncogène alors
que les vaccins n'en couvrent que 2 et le risque que ces vaccins
induisent à terme une hausse totale des cas de cancers du col
(par compensation des autres souches) s'avère déjà bien réel au vu de certaines données.
Enfin, comme vous pourrez le lire
dans cet article ci-dessous de French China.org, il est question de
développer de nouveaux vaccins similaires en matière de HPV...
comme pour l'hépatite B où d'autres vaccins que les actuels sont
aussi à l'étude, on peut vraiment se demander pourquoi si les vaccins
actuels correspondants sont vraiment déjà si sûrs et si
efficaces!
CIRC : la période d'essais des vaccins contre le HPV peut être
considérablement réduite
Un rapport
rédigé par un groupe de travail des experts, conjointement réuni par le
Centre international de recherche sur le Cancer (CIRC),
agence spécialisée sur le cancer de l'Organisation mondiale de la
santé (OMS), et l'Institut national du Cancer des Etats-Unis, agence
sanitaire et scientifique américaine, montre comment
l'évaluation et l'autorisation des vaccins prophylactiques contre
le virus du papillome humain (HPV) pourraient être considérablement
accélérées, a annoncé lundi le CIRC sur son site
Internet.
Des experts
ayant une vaste expertise dans les vaccins contre le HPV ont examiné les
données scientifiques pour déterminer dans quelles
circonstances l'efficacité du vaccin peut être établie à un stade
précoce de l'infection, plutôt que par rapport à l'apparition clinique
de la maladie dans le col de l'utérus, a indiqué le CIRC
dans un communiqué de presse.
Dans le rapport, baptisé "Critères d'évaluation primaires pour les essais du vaccin contre le HPV" (Primary End-points for Prophylactic HPV Vaccine Trials),
les experts ont fait une série de recommandations techniques relatives à l'efficacité des essais cliniques.
"Etre capable d'évaluer l'efficacité du vaccin à un stade précoce peut contribuer à une approbation
et une mise en œuvre plus rapides, en apportant des avantages importants de la santé publique", a déclaré le Dr Christophe Wild, directeur du CIRC, cité par le communiqué de presse.
Aujourd'hui, il y a un grand intérêt dans la conduite des essais cliniques des vaccins prophylactiques contre le HPV. "Ces
recommandations, telles que réduire le nombre de doses du vaccin
actuel, ou évaluer de nouveaux vaccins similaires à ceux déjà autorisés,
peuvent aider à
réduire le coût et la durée des études cliniques et faciliter les
recherches dans les domaines importants", a souligné le Dr. Rolando Herrero, chef du groupe Prévention et Mise en œuvre du
CIRC et organisateur du groupe de travail pour le HPV.
Pratiquement,
l'infection par le HPV est la cause de tous les cas de cancer du col de
l'utérus, qui est le quatrième cancer le plus fréquent
chez les femmes dans le monde et le septième cancer le plus
fréquent parmi tous les cancers dans le monde, avec 528 000 nouveaux cas
estimés à l'échelle mondiale pour 2012. Au moins 13 types de
HPV sont reconnus comme pouvant causer le cancer du col utérin,
dont HPV 16 et HPV 18 sont les plus oncogènes et sont respectivement
responsables d'environ 50-60% et 10-20% des cancers du col
utérin.
Source : French China.org