mardi 9 septembre 2014

L’État exige 1,4 milliard d’économies des Caisses d’allocations familiales, remettant en cause l’objectif de 200 000 solutions de garde pour les moins de 3 ans….(les moutons enragés)

L’État exige 1,4 milliard d’économies des Caisses d’allocations familiales, remettant en cause l’objectif de 200 000 solutions de garde pour les moins de 3 ans….

Qu’est ce qu’ils sont économes!!! Encore un tour de vis pour les familles, et la course aux milliards continue….
Titre original:
Plan d’économies: vers un congé parental réduit ?
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Le gouvernement serait sur le point de présenter un projet pour réduire la durée du congé parental pour le deuxième enfant en àssant de trois ans à un an. Le montant de la prime à la naissance serait lui aussi réduit pour le deuxième enfant.
Selon le journal Les Echos. L’idée serait donc d’aligner la durée du congé parental pour le deuxième enfant sur celui du premier il serait donc réduit à un an. Cette mesure permettrait, selon les spécialistes, d’économiser 400 millions d’euros, sur les 800 millions d’euros d’économies demandé par le gouvernement sur la branche famille de la sécurité sociale d’ici 3 ans. Mais l’exécutif penserait aussi à baisser fortement le montant de la prime à la naissance pour le deuxième enfant. Ce choix serait justifié par le fait que les parents se seraient déjà bien équipés pour le premier enfant.

Marisol Touraine botte en touche

Interrogée sur ces informations, Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales, a répondu. « Aucune décision n’est prise à ce stade« , a-t-elle simplement indiqué devant la presse. Jean-Louis Deroussen, le président de la Caisse nationale d’allocations familiales, ne semble pas très enthousiaste, à signalé dans les Echos que cela « commence à faire beaucoup« .
Ces mesurent s’inscrivent dans la loi égalité hommes-femmes de Najat Vallaud-Belkacem, cette loi doit entrer en vigueur à compter du 1er octobre de cette année. Son application devrait par contre être repoussée au printemps 2015 afin d’y intégrer les nouvelles mesures annoncées sur le congé parental.
Source  Les NewsEco
Le titre est issu du Républicain Lorrain
Voir aussi:
Le secteur de la santé publique est menacé par le TIPP ( traité transatlantique)
MétroNews  nous dit sur le même sujet:
[...]
« Un recul sur nos acquis sociaux »
Mais ce qui n’est pour l’heure qu’une hypothèse fait déjà grand bruit. Les associations des familles fulminent. « Reculer ainsi sur nos acquis sociaux, c’est du grand n’importe quoi ! » s’indigne ainsi Carole Lapanouse, présidente de l’association « SOS les mamans« , jointe par metronews. « C’est une difficulté supplémentaire pour les mamans, qui jonglent déjà comme des folles, et qui négligent les enfants qui ont besoin d’être près de leurs parents » poursuit-elle.
« Si c’était vrai, c’est une annonce incroyable et qui remet en cause notre confiance au gouvernement », lâche Thierry Vidor. Pour le directeur général de Familles de France, « prendre un congé parental, c’est déjà un sacrifice financier important : avec une indemnisation ridicule de 391 euros par mois, peu de familles peuvent se le permettre. Désormais, elle n’auront même plus le choix, c’est scandaleux », s’indigne-t-il. Et va plus loin. Avec de telles mesures, « le gouvernement détricote complètement la politique familiale qui a été le fleuron de notre nation depuis 50 ans », nous assure Thierry Vidor. « Les familles sont pourtant le moteur de l’économie. C’est tout l’inverse qu’il faut faire ».
Que devient « la loi Belkacem » sur le congé parental ?
Le congé parental a déjà été modifié cette année : la loi sur légalité hommes-femmes, portée par l’ex-ministre du Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem, a réduit de trois ans à deux ans et demi la durée du congé parental pour le deuxième enfant sauf si le père prend en charge les six mois restants. La mesure rallonge en revanche le congé parental pour le premier enfant, de six mois à un an. Mais à condition, encore une fois, que l’autre parent prenne le relais au bout de six mois. La loi entre en vigueur en octobre. Dans l’entourage de la ministre (aujourd’hui à l’Education nationale), on nous assure que l’hypothèse d’un nouveau coup de rabot serait « possible, dans les faits » : « la loi Belkacem définit le partage du congé parental entre les deux parents. La durée du congé parental, elle, n’est pas fixée par la loi mais définie par décret », affirme, en off, un proche de la ministre.
Lire l’article complet de Julie Mandel