Toujours
plus vite, toujours plus pressés. Nous sommes entrés dans l’ère de
l’immédiateté, celle des profits, celle de l’information, celle de la
satisfaction individuelle. Que traduit cette accélération de nos modes
de vie ? Avec quels risques dans une planète aux ressources limitées ?
Comment résister à cette injonction du toujours plus vite ? C’est ce
qu’interroge Philippe Borrel dans son dernier film, L’urgence de
ralentir, diffusé le 2 septembre sur Arte. Il est allé à la rencontre de
ceux qui expérimentent des alternatives concrètes à contre-temps du
modèle dominant néolibéral. Basta ! et Mediapart vous proposent des
séquences inédites de son film.
L’immédiat et la vitesse sont devenus la norme. L’accélération, notre rythme quotidien. « Mais à quel prix ? Et jusqu’à quand ? » interroge le réalisateur Philippe Borrel [1] dans son dernier film, L’urgence de ralentir. « Ce que nous vivons, appuie l’économiste Geneviève Azam, c’est
vraiment la colonisation du temps humain dans toutes ses dimensions –
biologique, social, écologique – par le temps économique. C’est un temps
vide, sans racine, sans histoire, seulement occupé par la circulation
des capitaux ». Directement pointés du doigt, les milieux financiers et la logique d’actionnaires en attente d’une rentabilité immédiate.Lire la suite sur Basta