La préfecture de Gironde a annoncé vendredi avoir suspendu d’activité
une société hongroise, intervenant sur un chantier photovoltaïque, qui
rémunérait ses ouvriers 2,22 euros de l’heure, pour huit heures
quotidiennes malgré une durée de travail de plus de 11 heures et six
jours sur sept.
Par un arrêté, consécutif à une inspection de contrôle mercredi par
la gendarmerie, l’Urssaf et l’Inspection du travail, le préfet a
interrompu l’activité de la société de chaudronnerie OLP-TECH, un des
sous-traitants sur le chantier de la centrale photovoltaïque d’Arsac, à
20 km au nord de Bordeaux.