mercredi 3 décembre 2014

Et si la CPAM avait un excédent de 9 milliards ?…

Et si la CPAM avait un excédent de 9 milliards ?…

Si nous avions (pas les rafales) la mauvaise idée d’avoir, comme certains parlementaires une phobie administrative (exemple le sieur Thevenoud), et tant d’autres élus, mazette! les foudres du fisc s’abattraient sur nous, comme la misère sur le pauvre monde. L’état, entité qui pèse pas mal sur les finances publiques, via les émoluments faramineux, plus ou moins mérités de la cohorte de sénateurs et parlementaires cumulards, (qui n’ont pas comme nous, des fins de mois difficiles), cet état, qui n’assure aucune de ses obligations, envers les citoyens que nous sommes, se permet d’être en plus, mauvais payeur. Les qualificatifs vont finir par manquer, pour désigner ces ploucs, et pourtant notre langue est riche en la matière. Article de 2010, dont on aimerait avoir les détails pour cette année 2014.. Et ne venez pas me dire que je vous sers du réchauffé, car vous avez pu vous rendre compte que, tout s’emboite à merveille, pour nous dérembourser, réduire les prises en charge depuis des années .. Sortez vos calculettes……..
Image de prévisualisation YouTube
Et si la CPAM avait excédent de 9 milliards
Savez-vous que les sommes suivantes, destinées à la Sécu, ne lui sont pas reversées :
  • Une partie des taxes sur le tabac : 7,8 Milliards
  • Une partie des taxes sur l’alcool : 3,5 milliards
  • Une partie des primes d’assurances automobiles : 1,6 milliards
  • La taxe sur les industries polluantes : 1,2 milliards
  • La part de TVA : 2 milliards
  • Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés : 2,1 milliards
  • Retard de paiement par les entreprises : 1,9 milliards
En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d’euros.
Et si ces chiffres étaient bien issus du rapport de la cour des comptes consultable sur le site de la sécu ?
Conclusion :

Si chacune des institutions reverse ce qu’elles doivent chaque année, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd’hui 9 milliards d’excédent ! ?A qui profite ce tour ?
En premier chef, l’Etat qui voit ainsi un moyen d’introduire dans notre conscience un impôt justifié. Dans un deuxième temps, les mutuelles, et donc le monde des finances – encore lui.
Qui va arrêter ce jeu de massacre ?
Le vote semble être le seul moyen à notre disposition – du moins c’est ce que l’on veut nous faire penser – pour changer cela.
Auteur Peter Pan  pour Agoravox publié par Crashdebug
Voyons ce qu’écrivait Vincent Gelas sur LePost en 2011

L’état premier fraudeur de la sécurité sociale

Le gouvernement met en avant le déficit «énorme» de la Sécurité sociale pour culpabiliser les assurés sociaux et leur faire accepter de payer toujours plus pour des prestations sans cesse réduites. Mais c’est ce même gouvernement et ses prédécesseurs qui sont responsables du déficit, pas les salariés ni les malades.
La présidente de la Caisse nationale d’assurance vieillesse, la CNAV, dans une interview au Parisien du 19 juin, met par exemple en parallèle le déficit annoncé de plus de deux milliards d’euros de la caisse vieillesse, avec ce que l’État doit à cette caisse au titre de la solidarité vieillesse, dette qui se monte à… 4 milliards d’euros! Mais le gouvernement, au lieu de payer ce qu’il doit, veut nous convaincre qu’il faut accepter de diminuer encore les pensions et reculer l’âge du départ en retraite pour «sauver» le système!
Et cela n’est qu’une petite partie de la dette de l’État envers les organismes de la Sécurité sociale. Il doit par exemple à la caisse des non-salariés agricoles 4,6 milliards d’euros qu’il voudrait faire endosser au régime général!
Nous arrivons ainsi à un total de plus de 8 milliards d’euros.

Sécurité sociale : l’annonce d’un déficit… et de nouvelles coupes sombres

La Cour des comptes a publié le 8 septembre son rapport annuel sur la Sécurité sociale. Son déficit aurait été de 30 milliards en 2010. « Abyssal », « historique », « record » : on n’a pas épargné les adjectifs pour sensibiliser la population… aux sacrifices qu’on veut continuer à lui imposer dans ce domaine aussi. Car la discussion du budget 2012 de la Sécu est en cours.
En 2008, le déficit n’atteignait pas neuf milliards. Il a donc plus que triplé en deux ans, représentant maintenant 1,5 % du produit intérieur brut (PIB). La dette cumulée de la Sécurité sociale se monte à 136 milliards. Pourquoi cette augmentation importante ?
Selon la Cour des comptes, la moitié de ce déficit viendrait de la crise : baisse des cotisations due au chômage et aux suppressions d’emplois, exonérations de cotisations patronales, à quoi il faut ajouter le remboursement de la dette. Ce sont donc les banques qui bénéficient de ces déficits-là.
Mais on préfère nous parler de l’autre moitié du déficit, qui viendrait de ce que le système de protection sociale français serait beaucoup trop généreux vis-à-vis des assurés sociaux. En particulier il rembourserait trop les médicaments et toutes les dépenses de santé. Et la Cour des comptes et le gouvernement lui-même de réclamer qu’on mette fin à cet incroyable laxisme.
Car dénoncer les remboursements, surtout de médicaments, c’est orienter les mesures que le gouvernement envisage de prendre. Quand on parle du prix des médicaments, on confond volontairement le prix payé par l’assuré social, et qui lui est plus ou moins remboursé, et le prix imposé par les laboratoires, y compris pour des produits inutiles, voire dangereux comme le Mediator de Servier. La Cour des comptes évoque bien en passant « l’incohérence » des prix fixés en accord entre l’État et les laboratoires, mais c’est les remboursements qu’elle montre du doigt.
Pour « maîtriser les dépenses de santé », il faudrait selon elle revoir les remboursements des frais hospitaliers et de médicaments. Il faudrait en particulier supprimer ou réduire fortement la prise en charge à 100 % (qualifiée de façon abusive, mais orientée, de « niche sociale » !) dont bénéficient les malades atteints d’une affection de longue durée, les nouveau-nés, les femmes enceintes de plus de six mois.
Il faudrait aussi, préconise-t-elle, réduire les dépenses des hôpitaux, en les contraignant à être compétitifs, à se regrouper, en diminuant les dotations forfaitaires. Il faudrait économiser un milliard sur le personnel de la Sécurité sociale qui serait loin d’être assez mobile. Enfin il faudrait augmenter la CRDS, cet impôt de « contribution au remboursement de la dette sociale ».
Pour dénoncer cette dette, la Cour des comptes trouve des accents lyriques : « La dépendance à la dette est devenue le poison de la Sécurité sociale. La dette sociale est une drogue. » Elle est moins mordante quand il s’agit de la dette de l’État, pourtant trois fois plus élevée pour un budget de montant comparable. Et moins critique pour dénoncer les dépenses militaires et le coût du renflouement des banquiers.
Le gouffre sans fond de la « dette sociale »
Les milliards que rapporteront les trois mesures annoncées par le gouvernement sont destinés à alimenter les caisses de la Cades – Caisse d’amortissement de la dette sociale. Cet organisme a été créé en 1996, pour gérer la « dette sociale », autrement dit les déficits de la Sécurité sociale et du Fonds de solidarité vieillesse – c’est-à-dire pour rembourser leurs dettes. Au total, sur les 134,6 milliards d’euros de dette qui lui ont été transférés depuis sa création, 42,7 milliards seulement ont été remboursés. Reste donc presque 92 milliards, à quoi il faut ajouter les 85 milliards d’euros de dettes supplémentaires que le gouvernement prévoit de lui transférer au titre des années 2009 à 2011.
Les ressources de la Cades proviennent de la CRDS (Contribution au remboursement de la dette sociale) et de 0,2 point de CSG, ce qui a représenté en 2009 au total 8 milliards d’euros. C’est loin de faire le compte, même avec les nouvelles ressources décidées par le gouvernement. Pour rembourser les dettes qui viennent à échéance, et payer les intérêts dus, la Cades doit lancer des emprunts sur les marchés financiers, accroissant de ce fait encore le poids de la dette. Le gouvernement vient de décider de repousser de quatre ans, jusqu’en 2025, la durée de vie de la Cades. C’est la quatrième fois que cette date butoir est reculée : à l’origine, elle avait été fixée à 2009. Mais cela ne fait que repousser l’échéance, sans régler le problème du trou creusé dans les caisses de la Sécurité sociale par les bas salaires, le chômage et les cadeaux au patronat.
Vincent GELAS
http://www.lepost.fr/perso/liberateurs/
Source  Archives LePost.fr
Et cette info qui en a ulcéré certains en début d’année, suite à l’interview de Marisol Touraine par J.J.Bourdin sur RMC.
La sécu d’Algérie nous doit 6 milliards
VIVE LA FRANCE !!!!!! – À faire circuler …….
Objet : Émission RMC de Jean-Jacques BOURDIN
Mercredi 15 janvier 2014 – À l’émission sur RMC de J.J. BOURDIN, interview de Mme Marisol TOURAINE, Ministre de la santé, à 08h35 – Au début de l’interview … bla bla bla…bla bla bla…. Puis question de Jean-Jacques BOURDIN : « Le Président Algérien est à nouveau hospitalisé au Val de Grâce… qui va payer ???
> > > Touraine : … silence ……..
> > > Bourdin : « Pouvez-vous me dire combien l’état algérien doit à la Sécu française pour les algériens se faisant soigner en France ? »
Touraine : … silence ……..
> > > Bourdin : « Et bien, Madame la Ministre je vais vous le dire :
 » L’Algérie doit 6 milliards d’EUROS à notre pays, (oui, 6.000.000.000 €), c’est bien de notre argent qu’il s’agit ?  »
> > > Bourdin : … silence …. puis : « Oui on étudie cette question.. » (il serait temps !!!)
Cette interview est facilement vérifiable. Il vous suffit d’aller sur RMC, puis « J.J. BOURDIN replay »…
SIX MILLIARDS € – 6.000.000000 € que l’on n’ose pas réclamer, (ou que l’on ne peut pas ou que l’on ne veut pas) mais on racle partout pour x millions d’économies sur notre dos (100 millions par ci, 250 millions par là) dans notre poche.
Six Milliards qui représentent pour 2013 la moitié du déficit de la Sécurité Sociale !!! (Déficit 2013 : Douze Milliards cinq cent millions € exactement, toutes prestations confondues – La branche maladie représentant à elle seule 6 Milliards huit cent millions € – 6.800.000.000 € – Ce que doit à peu près l’Algérie !!!)
MERCI À NOTRE GOUVERNEMENT ET VIVE LE SOCIALISME À LA FRANÇAISE QUI NE FAIT RIEN !!
Auteur GMorell.
Source Boursorama