Cet article des Échos revient encore une fois sur le scandale des emprunts toxiques
remis au goût du jour avec l’effondrement de l’euro face au franc suisse
puisque de nombreuses collectivités locales ont eu l’excellente idée de
souscrire des emprunts indexés sur la parité de l’euro et du franc
suisse.J’aurais aimé savoir combien de nos « zélus » brillants ont souscrit de
tels crédits pour leur collectivité et l’ont fait également à titre personnel…
Ce n’est pas une question anodine car si je suis bête pour moi je le suis aussi
pour mon employeur, c’est de la cohérence.
On apprend donc que «
le ministère de la Décentralisation parle d’un impact de 3,5 milliards d’euros.
Christian Eckert, le secrétaire d’État au Budget, a évoqué hier au Sénat une
fourchette de 1 à 10 milliards d’euros. L’agence de notation Moody’s chiffre son impact autour de 3 milliards. La
flambée du franc suisse a fait souffler un vent de panique sur les
collectivités locales ayant des emprunts toxiques indexés sur la devise
helvétique ».
Il est fort probable qu’à l’arrivée ce sera le con-tribuable
qui, comme à chaque fois, paiera pour l’ineptie et l’incurie de nos dirigeants.
On doit gérer les finances publiques et les biens communs en « bon père de
famille » (même si la gôôôche déteste cette expression patriarcale) et tout ce
qui n’est pas en bon père ou bonne mère de famille – plutôt que de supprimer
l’expression « bon père » qui signifie vraiment quelque chose on aurait du
rajouter « bonne mère » ce qui aurait fait plaisir à nos amis marseillais et à
nos tenants de la parité homme-femme – devrait tout simplement être prohibé.Nos
zélus devraient être soumis à des enquêtes et non, plaider l’incompétence en
l’espèce est irrecevable car quand on ne comprend pas… on ne signe pas ! Ils
ont signé pour payer moins en espérant refiler la patate chaude au suivant,
c’est une attitude lamentable.