4 janvier, 2015 | Posté par Benji |
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Nous nous dirigeons de plus en plus vers un éclatement de
la zone euro, ce qui ne serait pas une mauvaise chose en soi puisque le
concept en lui-même n’est qu’une arnaque organisée par les États-Unis (ce qui n’est plus à prouver)
à des fins de spoliation, ce qui a été fait en Afrique appliqué à
l’ensemble de la planète dont l’UE pour le plus grand bénéfice final des
financiers de l’Oncle Sam. Une sortie de la Grèce ne pourra pourtant
malheureusement pas sauver ce pays qui n’a que trop subit la politique européenne, il aurait simplement fallut laisser les banques faire faillite dès le départ comme ils l’ont fait en Islande,
maintenant c’est trop tard, la Grèce va faire faillite en 2015, et le
seul moyen d’éviter un effet domino est de la faire sortir de la zone
euro… Il y aurait bien une option, à savoir pourquoi elle n’a pas encore
été saisie, cela serait d’exploiter le sous-sol aurifère grec ce qui avait été annoncé dès 2012, la Grèce devait-même être le plus grand producteur d’or d’Europe, ainsi que le pays le plus riche de l’UE…
La chancelière allemande Angela Merkel est prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro, au cas où la Gauche radicale remettrait en cause la politique de rigueur budgétaire dans ce pays, affirme samedi l’édition en ligne du magazine Spiegel.« Le gouvernement allemand juge quasiment inévitable une sortie (de la Grèce) de la zone euro, si le chef de l’opposition Alexis Tsipras (Gauche radicale Syriza) dirige le gouvernement après les élections (législatives), abandonne la ligne de rigueur budgétaire et ne rembourse plus les dettes du pays », affirme le site web de l’hebdomadaire, en s’appuyant sur « des sources proches du gouvernement allemand ». Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schäuble ont changé d’avis et désormais ils « jugent supportable une sortie du pays de la monnaie unique en raison des progrès accomplis par la zone euro depuis le sommet de la crise en 2012″, assure le Spiegel Online, toujours sur la base de ces sources.
« Le risque de contagion pour d’autres pays est limité car le Portugal et l’Irlande sont considérés comme assainis. Par ailleurs, le MES (mécanisme européen de stabilité) fournit un mécanisme de sauvetage puissant et l’Union bancaire assure la sécurité des instituts de crédit », auraient encore confié ces sources.
Le parlement grec a annoncé mercredi sa dissolution et confirmé l’organisation le 25 janvier d’élections législatives anticipées pour lesquelles la gauche radicale, Syriza, est donnée favorite dans les sondages.
Le leader de Syriza, Alexis Tsipras, veut en finir avec la politique d’austérité imposée au pays par ses créanciers internationaux (la troïka UE, BCE et FMI) en échange de quelque 240 milliards d’euros de prêts. Il souhaite aussi négocier une nouvelle restructuration de la dette publique qui plombe l’économie grecque.
Source: 7sur7.be
Pour aller plus loin dans cette info:
Alors que des élections législatives cruciales vont avoir lieu en Grèce, Alexis Charitsis, membre du secrétariat de Syriza, explique comment le parti gouvernerait et les répercussions à prévoir, dans toute l’Europe, contre l’austérité et la pensée néolibérale.
En Grèce, Le premier ministre Antonis Samaras n’a pas réussi à faire élire un Président de la République. Des élections législatives cruciales auront lieu dès janvier 2015.Les sondages donnant Syriza gagnant, une certaine panique s’empare des institutions de la Troïka – Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international – dont les politiques d’austérité ont produit des ravages économiques et sociaux (lire « Austérité en Grèce : les chiffres du désastre »). Pour mieux comprendre comment Syriza envisage cette échéance cruciale et se prépare à l’épreuve du pouvoir, nous avons interrogé Alexis Charitsis, membre de son secrétariat. Qui insiste sur l’impact de cette éventuelle victoire dans toute l’UE.
Regards. Comment Syriza aborde-t-il ces élections, dans un contexte où les intentions de vote lui sont très favorables ?
Alexis Charitsis. Syriza a depuis longtemps placé la nécessité d’élections générales en tête de son programme politique. Pas seulement pour renverser le gouvernement actuel et prendre sa place, mais comme le seul moyen démocratique pour mettre fin à la politique d’austérité désastreuse qui a été la pierre angulaire de l’administration actuelle. Les élections sont maintenant plus imminentes que jamais et Syriza a une occasion unique de les gagner. C’est le sentiment dominant dans l’opinion publique en ce moment. Indépendamment de ses positions politiques, presque tout le monde imagine que Syriza deviendra bientôt le prochain gouvernement en Grèce. Un nouveau gouvernement de gauche de Syriza annulera les mémorandums et entamera un processus de négociations sérieuses avec nos homologues européens en ce qui concerne à la question de la dette. Toutefois, étant donné la situation sociale et économique extrême dans laquelle se trouve le pays, même si Syriza obtient la majorité absolue au Parlement, ce qui est un objectif crucial, le gouvernement de Syriza fera tous les efforts possibles pour construire une large majorité politique et sociale afin de renforcer le gouvernement contre les réactions attendues de l’establishment politique et économique actuel.
Comment la droite va-t-elle essayer de les gagner ?
Le parti de droite de la Nouvelle démocratie suivra la même stratégie qu’il a déjà utilisée pendant la campagne électorale de 2012. Au lieu de s’engager dans une discussion politique approfondie sur les effets de sa politique sur la société grecque et les alternatives qui devraient être suivies, il va essayer de cultiver un climat de peur dans la population sur la « catastrophe » qui nous attend si Syriza est élu. Comme auparavant, les médias traditionnels et les principales personnalités économiques vont se précipiter pour soutenir ce point de vue. Mais 2015 n’est pas 2012. L’expérience aidant, les gens dans leur majorité se rendent compte, maintenant, que la principale chose qu’ils doivent craindre, c’est la poursuite de la politique d’austérité actuelle et non le programme de Syriza de reconstruction productive et institutionnelle en faveur de la plus grande partie de la société. La politique de la peur sera le dernier recours infructueux d’un système politique en perdition. Syriza ne se battra pas sur ce terrain. Nous allons affirmer positivement nos propositions et préparer, ensemble avec la société, le programme de transformation sociale, économique et environnementale.
Quel bilan faites-vous de la politique de la Troïka et du gouvernement grec ?
Le programme de la Troïka et du gouvernement grec a été un échec budgétaire total avec des conséquences sociales dévastatrices. Eux-mêmes ont dû l’admettre dans les évaluations périodiques qu’ils ont effectuées. Mais l’échec du programme du mémorandum sur le plan financier ne doit pas masquer qu’il a en fait réussi dans ses objectifs structurels, à savoir la création d’une toute nouvelle réalité économique et sociale où la dégradation du travail et de l’environnement, la destruction de l’état de bien-être et la centralisation de la production est conçue non comme une condition provisoire liée à la crise, mais comme une nouvelle norme permanente. Comme nous l’avions affirmé depuis le début de la crise, la Grèce a été utilisée comme cobaye, les autres pays périphériques de la zone euro suivant peu après. Un paramètre essentiel avait cependant échappé aux concepteurs de ce plan : l’imposition d’un tel plan à la société est d’une grande violence politique, psychologique et physique. Ce type de construction artificiel d’un « consensus » ne peut certainement pas être durable à long terme.Syriza a une responsabilité considérable : celle de proposer au peuple grec et à l’Union européenne un programme qui constitue un chemin vraiment alternatif et réaliste. En quoi consiste-t-il ?
Source et article complet sur Regards.fr via Sott.net