lundi 2 février 2015

La surveillance de satellites: une « pépite » française qui va passer sous drapeau américain (les moutons enragés)

 

Quel que soit l’endroit dans lequel vous habitez en France, ou l’entreprise dans laquelle vous travaillez, vous pouvez dès à présent commencer à mettre une affiche « VENDU » sur le fronton à avec trois cases à cocher: au Qatar, à la Chine, aux Etats-Unis. Car si l’établissement n’est pas déjà vendu, cela va venir, le TAFTA va dans ce sens, et le reste est bradé à qui peut acheter! Chaque semaine, de nouvelles horreurs montrent bien à quel point notre patrimoine est vendu, nos intérêts, notre liberté, et cette fois-ci? C’est une technologie délicate qui va partir chez l’Oncle Sam. Que va-t-il nous rester au final? Pas grand chose, peut-être le droit de se faire lessiver, et encore, si on en a encore la possibilité…
Rattachée à la branche énergie d’Alstom, en vente, Visualization_of_the_GPM_Core_Observatory_and_Partner_Satellitescette activité fournit l’armée française. Sa dimension stratégique suscite des inquiétudes quant à son devenir
Basée à Grenoble, cette activité d’Alstom fournit notamment le centre militaire d’observation par satellites
Qui connaît Satellite Tracking Systems, une activité pourtant hautement stratégique d’Alstom, qui pourrait passer sous pavillon étranger ? Spécialisée dans le suivi et repérage de satellites, cette filiale est rattachée au pôle Energie de l’industriel français, que veulent acquérir Siemens et General Electric.
Le sort de cette activité ultra-spécialisée inquiète les spécialistes de la défense et du renseignement. Selon Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), cette activité relèverait du domaine stratégique.
Basée à Grenoble et héritière du savoir-faire de la société Neyrpic (qu’Alstom a complètement rachetée en 1967), elle a développé des algorithmes lui permettant de suivre et contrôler la trajectoire des satellites en orbite. Ces algorithmes sont issus de ceux utilisés pour réguler la vitesse des turbines hydro-électriques.
Dans le domaine militaire, sa technologie permettrait de vérifier qu’un satellite en orbite exécute les ordres et instructions qui lui sont adressés par les forces armées.

La filiale d’Alstom fournit aussi industriels et opérateurs de satellites

La filiale d’Alstom fournit notamment le Centre militaire d’observation par satellite, installé sur la base de Creil, près de Paris, et qui travaille notamment au profit de la Direction du renseignement militaire (DRM).
Elle fournit aussi des industriels francais spécialisés dans les satellites (Astrium, Thalès Alenia Space,…) et des opérateurs de satellites (Eutelsat, Orange). Elle compte 900 systèmes installés au sol dans plus de 70 pays.
C’est, assure Eric Denécé, « un joyau stratégique et une cible de choix pour les Américains, qui cherchent à assurer leur domination absolue dans le domaine du renseignement et du contre-renseignement spatial, en éliminant tout concurrent en la matière ».
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