Les Etats-Unis veulent détruire l’économie russe
27 février, 2015 | Posté par Ender |
Les états-unis souhaitent profiter de la crise ukrainienne qu’ils ont déclenché et des récents accords de Minsk pour durcir le régime de sanctions économiques contre la Russie et détruire l’économie nationale en vue d’un changement de régime. Les déclarations du gouvernement américain appelant à un durcissement du régime de sanctions se multiplient.
À Washington, il semble que la possibilité d’un règlement pacifique de la crise ukrainienne inspire des craintes existentielles. Alors que l’UE cherche à jouer un jeu égal avec la Russie, le gouvernement US reste dur et voudrait voir souffrir la Russie. Pour cela, il voudrait déclencher des sanctions dévastatrices contre les marchés russes qui mèneraient à une faillite de l’économie en Russie.Et de nouveau, les États-Unis lancent des accusations sans fondement en accusant la Russie d’être coupable d’avoir gravement enfreint le cessez-le-feu de Minsk. Parce que l’administration Obama à Washington n’a pas apprécié les Accords de Minsk, cet accord cherchant à apaiser durablement la crise dans l’est de l’Ukraine, la Maison Blanche compte sortir le grand jeu face à Moscou. Les États-Unis se servent de l’argument éculé d’une invasion russe en Ukraine comme prétexte. En dépit de la déclaration des forces d’auto-défense est-ukrainiennes qu’elles avaient commencé, dès mardi, le retrait de leurs armes lourdes, les officiels US affirment avec empressement, que de nouvelles troupes se déploient à proximité de Marioupol.Lors de sa récente visite dans la capitale britannique, le chef du Département d’État US, John Kerry, à déclaré:
C’est une importante violation du cessez-le-feu. Nous sommes sérieux: il y aura d’autres mesures, et ce seront des mesures qui mettront l’économie russe déjà en difficulté dans une situation encore plus douloureuse.Une guerre commerciale effective de la part des États-Unis peut seulement être menée avec l’aide des partenaires européens. Kerry a aussi ajouté qu’il peut rallier à ses vues la supposée position indépendante de l’UE en déclarant:Nous menons une discussion sérieuse avec nos alliés européens, à propos de la nature des sanctions que nous allons présenter et de la date à laquelle elles devront entrer en vigueur. Je suis convaincu que des mesures supplémentaires viendront en réponse aux diverses violations du cessez-le-feu.Ainsi, alors que le Président russe Vladimir Poutine confirmait aux dirigeants politiques de la France et de l’Allemagne, lors de sa récente interview télévisée, sa volonté de parvenir sérieusement à un compromis et de chercher, avec l’aide de toutes les bonnes volontés, une solution au conflit dans l’est de l’Ukraine, la ligne dure se mettait déjà en ordre de bataille outre-atlantique. Et c’est ainsi que ce front uni cherchant un point d’accord commence à craquer sous la pression des États-Unis. Le ministre britannique des Affaires étrangères a apporté à son collègue états-unien un soutien sans nuance.Selon le journal eurocrate EU Observer, certains États européens plient sous les pressions des USA qui veulent éviter un rapprochement avec la Russie à tout prix. Selon ce portail d’information, des officiels européens à Bruxelles, restés anonymes, auraient déjà constaté que les sanctions étaient inévitables.Les Etats-Unis tentent de nuire aux marchés financiers russes, de manière à provoquer une réaction en chaîne et une vague de faillites d’entreprises russes, qui ne pourraient plus payer leurs dettes, libellées en dollars, au cours de l’année prochaine en devenant insolvables. Cette situation doit réduire le soutien du peuple au gouvernement de Poutine et saper le moral du pays pour déclencher une révolte. La Maison Blanche envisage sans plus tarder, de réduire les délais de paiements pour les crédits existants, où ceux à venir.Dans un entretien avec l’EU Observer, un représentant du gouvernement US a déclaré:Si nous le voulons, nous pouvons nous arranger pour que vous souffriez vraiment. L’incapacité à lever des fonds vous fera le plus de mal car il n’y a pas d’alternative aux marchés financiers états-uniens et européens.
Traduit par Toma, relu par jj et Diane pour le Saker Francophone