jeudi 5 février 2015

Terrorisme : le décret du blocage des sites web promulgué (les moutons enragés)

Ben voilà, c’était annoncé! Nos politiques ont récupéré l’affaire Charlie Hebdo et mettent en place un système sécuritaire jamais vu en France, certains parleront de fascisme, et dans celui-ci il est maintenant interdit de tenir certains propos. En clair, les sites racistes, antisémites ou faisant l’apologie du terrorisme seront bloqués sans-même passer par un juge. Mais il y a plus grave, et là, on voit l’obéissance de nos politiques aux décisions d’Israël, les sites anti-sionistes ou qui émettent simplement une critique envers Israël et sa politique d’extrême-droite seront également bloqués, car l’amalgame est très bien entretenus par nos politiques et nos médias, même si ces derniers expliquaient la différence il y a encore quelques années, et que nous n’avons jamais cessé de rappeler sur le blog (voir également ici). Il est clair qu’en France, la liberté d’expression, certains se torchent avec

À noter qu’en Allemagne, un juge a poussé l’amalgame à fond également et a condamné des personnes pour des propos antisionistes, et en France? Toujours aucune condamnation ni pour les propos de Jean-Claude Elfassi qui sont ouvertement racistes voire pire, ni pour les sionistes de la LDJ alors qu’ils ont défilé dans Paris en hurlant « pas d’arabes, pas d’attentats, Palestine on t’en***le ».
CENSURE
Après avoir présenté ce mercredi en Conseil des ministres le décret qui doit instaurer la censure de sites internet sur simple ordre administratif, qui sera publié dans les prochains jours ou les toutes prochaines semaines, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a de nouveau défendu cette mesure très contestable, issue de la loi anti-terrorisme de novembre 2014.
Le dispositif oblige les FAI à bloquer dans les 24 heures l’ensemble des sites dont la liste est dressée par les services de la Place Beauvau, sous le seul contrôle confidentiel d’une personnalité issue de la CNIL. Par rapport à la loi qui n’en faisant pas mention, le décret ajoute tout de même un mécanisme permettant d’exercer un recours a posteriori en cas de blocage abusif. Déjà critiqué, le dispositif devrait être bientôt étendu à de nouvelles catégories de propos, dont la qualification pénale ne sera plus laissée à un juge indépendant.
« On ne combattra pas le terrorisme si on ne prend pas des mesures de régulation d’Internet qui ne sont pas là pour attenter aux libertés d’expression, mais qui sont là simplement pour faire en sorte que l’appel au terrorisme, la provocation au terrorisme qui peut avoir un impact sur des esprits vulnérables soit arrêtée et maîtrisée« , a expliqué mercredi Bernard Cazeneuve.
Source et article complet sur Numérama