Danger pour le pluralisme ? Vers une pensée unique ? Voire prémices d'une dictature de l'ultra-libéralisme ?
Alors que le 4 septembre 2014, lors des rencontres de la SAIF (Société des Auteurs des arts visuels et de l'Image Fixe) qui se sont tenues à Perpignan dans le cadre du festival Visa pour l'Image, les participants s'inquiétaient de la dépossession des images des photo journalistes par les opérateurs de l'Internet, le New York Times vient de révéler que plusieurs medias anglo-saxons - parmi lesquels il figure - sont en cours de négociation avec Facebook en vue d'héberger leurs articles directement sur la plate-forme du réseau social d'envergure mondial.
Selon le journal américain, Facebook devrait ainsi dans les prochains mois proposer des articles et des vidéos du quotidien américain ou de National Geographic sur son site ou dans son application mobile. Les atouts du réseau social planétaire ? ses 900 millions d'utilisateurs quotidiens. Important pourvoyeur de trafic, il grignote de plus en plus les parts de marché de Google. Ainsi en février 2014, le site Buzzfeed affirmait que les visites sur son site provenaient davantage de Facebook que de Google.
Arguments invoqués par le réseau social ? Selon lui, l'hébergement de contenus de médias devrait permettre une meilleure expérience de lecture et un temps plus rapide de chargement. Reste tout de même que Big Brother pourrait ne pas être totalement éloigné de ses plates-formes et que la danger de voir pointer à l'horizon les affres d'une information unique dictée par les médias sociaux, leurs propriétaires et autres lobbies associés appelle à la vigilance ...
Car en hébergeant leur contenu sur Facebook, les médias devront à terme déléguer tout ou partie de leur régie publicitaire au réseau social. A l'heure actuelle, le New-York Times n'a pas encore dévoilé les conditions précisés des partenariats en ce qui concerne les modalités publicitaires.
Or, via la mise en œuvre d'algorithmes dédiés à cet effet, le réseau social peut mettre en avant certains types de contenu au détriment d'un autre. Ainsi, certains médias ont d'ores et déjà constaté une baisse de leur trafic en provenance de Facebook dès que le réseau social a boosté les vidéos directement téléchargées sur la plate-forme, lesquels génèrent des revenus publicitaires plus importants.
Toujours selon le New York Times, les employés du journal « The Guardian » seraient plus favorables à une coalition de médias, laquelle permettrait d'avoir un poids plus important dans les tractations avec Facebook.
Leur crainte : que les entreprises de presse soient réduites à terme à n'être que des producteurs de contenus pour les réseaux sociaux.
Le risque ultime ? Que ne se développe à terme une sorte de dictature de l'information, dont le but ultime serait de servir les intérêts des multi-nationales et des financiers qui en tirent les ficelles.
Alors que le 4 septembre 2014, lors des rencontres de la SAIF (Société des Auteurs des arts visuels et de l'Image Fixe) qui se sont tenues à Perpignan dans le cadre du festival Visa pour l'Image, les participants s'inquiétaient de la dépossession des images des photo journalistes par les opérateurs de l'Internet, le New York Times vient de révéler que plusieurs medias anglo-saxons - parmi lesquels il figure - sont en cours de négociation avec Facebook en vue d'héberger leurs articles directement sur la plate-forme du réseau social d'envergure mondial.
Selon le journal américain, Facebook devrait ainsi dans les prochains mois proposer des articles et des vidéos du quotidien américain ou de National Geographic sur son site ou dans son application mobile. Les atouts du réseau social planétaire ? ses 900 millions d'utilisateurs quotidiens. Important pourvoyeur de trafic, il grignote de plus en plus les parts de marché de Google. Ainsi en février 2014, le site Buzzfeed affirmait que les visites sur son site provenaient davantage de Facebook que de Google.
Arguments invoqués par le réseau social ? Selon lui, l'hébergement de contenus de médias devrait permettre une meilleure expérience de lecture et un temps plus rapide de chargement. Reste tout de même que Big Brother pourrait ne pas être totalement éloigné de ses plates-formes et que la danger de voir pointer à l'horizon les affres d'une information unique dictée par les médias sociaux, leurs propriétaires et autres lobbies associés appelle à la vigilance ...
Car en hébergeant leur contenu sur Facebook, les médias devront à terme déléguer tout ou partie de leur régie publicitaire au réseau social. A l'heure actuelle, le New-York Times n'a pas encore dévoilé les conditions précisés des partenariats en ce qui concerne les modalités publicitaires.
Or, via la mise en œuvre d'algorithmes dédiés à cet effet, le réseau social peut mettre en avant certains types de contenu au détriment d'un autre. Ainsi, certains médias ont d'ores et déjà constaté une baisse de leur trafic en provenance de Facebook dès que le réseau social a boosté les vidéos directement téléchargées sur la plate-forme, lesquels génèrent des revenus publicitaires plus importants.
Toujours selon le New York Times, les employés du journal « The Guardian » seraient plus favorables à une coalition de médias, laquelle permettrait d'avoir un poids plus important dans les tractations avec Facebook.
Leur crainte : que les entreprises de presse soient réduites à terme à n'être que des producteurs de contenus pour les réseaux sociaux.
Le risque ultime ? Que ne se développe à terme une sorte de dictature de l'information, dont le but ultime serait de servir les intérêts des multi-nationales et des financiers qui en tirent les ficelles.
Commentaire : Bon, la dictature de l'info, c'est une réalité depuis belle lurette. Mais il ne fait pas de doute que le potentiel « propagandiste » de Facebook puisse en faire baver plus d'un.