L’exécutif a demandé à certaines entreprises de reporter leurs licenciements à l’après-départementales, selon Challenges…
27 mars, 2015 | Posté par voltigeur |
Après les élections, pôle emploi verra les effectifs se gonfler, de quelques milliers de chômeurs supplémentaires. Ces massacreurs ont besoins de nos voix pour persister dans le saccage de notre tissu social, y aura t-il des moutons inconscients pour les leurs donner?
L’exécutif a-t-il demandé à certaines entreprises d’attendre la fin des élections, dimanche 29 mars, pour tailler dans leur masse salariale ? C’est ce qu’assure un indiscret du magazine Challenges dans son édition du 26 mars. L’hebdomadaire d’information économique écrit :Le gouvernement a fait passer le message auprès des enseignes de commerce : pas d’annonce de suppression d’effectifs et de fermetures avant la fin des élections départementales.Parmi les sociétés concernées, selon le magazine : le groupe de prêt-à-porter Vivarte (propriétaire des marques André, Kookaï ou La Halle) ou les Galeries Lafayette.Les événements récents chez Vivarte semblent confirmer l’information de Challenges. Un comité de groupe censé informer les syndicats y a notamment été repoussé du mardi 17 mars, cinq jours avant le premier tour, au mercredi 8 avril.Les autorités sont souvent accusées de chercher à décaler des plans sociaux en période pré-électorale.Cela avait été le cas pour la majorité précédente. Au moment de l’annonce par PSA de la fermeture de son usine d’Aulnay et de milliers de suppressions de poste, en juillet 2012, la gauche de retour au pouvoir avait accusé Nicolas Sarkozy d’avoir fait suspendre les licenciements pour ne pas en subir le contrecoup lors des campagnes présidentielle et législatives.Frédéric Saint Geours, à l’époque directeur des marques du constructeur automobile, avait reconnu avoir laissé passer les élections avant d’annoncer la mauvaise nouvelle. Sans préciser si c’était à la demande du pouvoir.Auteur Europe1pourA voir:Comment Valls esquive les questions sur les mauvais chiffres du chômage de février. (les licenciements après les votes messieurs m***e quand même!)