Les parents qui souhaitent faire vacciner leur enfant contre la diphtérie, la poliomyélite et le tétanos (vaccin DTP, obligatoire en France) ont un gros problème.
Depuis le mois de septembre 2014, ce vaccin n’est plus disponible en pharmacie. Il y a rupture de stock.
Or des sanctions pénales sont prévues contre les parents en cas de non respect des vaccinations obligatoires. Prison et amendes, voici ce que dit la loi :
« Le refus de se soumettre ou de soumettre ceux sur lesquels on exerce l’autorité parentale ou dont on assure la tutelle aux obligations de vaccination prévues aux articles L. 3111-2, L. 3111-3 et L. 3112-11 ou la volonté d’en entraver l’exécution est puni de six mois d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende. »
Dilemme insurmontable
Au-delà d’un débat scientifique nécessaire et légitime sur l’utilité et les dangers de cette vaccination, mais qui est interdit de fait par les Autorités de santé françaises, parents et médecins sont confrontés à un dilemme insurmontable dans l’état actuel des choses :
le seul vaccin DTP sans aluminium a été retiré du marché en juin 2008. Les laboratoires Mérieux, qui disposent toujours aujourd’hui d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour ce vaccin, en ont cessé la production. Cela veut dire que, depuis 7 ans maintenant, les parents n’ont pas d’autre choix que de faire injecter à leurs enfants un vaccin contenant un des pires poisons qui soient. Pour rappel, l’aluminium est un dangereux neurotoxique (toxique pour les nerfs et le cerveau). Il est soupçonné de provoquer la maladie de Parkinson.
Depuis le mois de septembre 2014, la situation est devenue plus absurde et dangereuse encore. Même les vaccins DTP avec aluminium sont devenus introuvables en pharmacie. Les représentants des deux labos qui produisent ces vaccins (GlaxoSmithKline et Sanofi) viennent d’informer les pharmacies qu’ils ne les commercialiseront pas en 2015 et sans doute pas non plus en 2016.
Pour respecter leur obligation vaccinale, les parents sont désormais censés faire injecter à leurs enfants un vaccin dit « hexavalent », le seul qui contienne encore le DTP, mais qui a l’immense avantage de contenir en plus un cocktail de 3 vaccins avec aluminium (coqueluche, Haemophilus influenzae et hépatite B), dont les conséquences sur le système immunitaire immature des enfants ne sont ni mesurées, ni maîtrisées.
Dangers du vaccin hexavalent
Il existe un débat sur les « simples » vaccins, qui ne concernent qu’une maladie, avec encore récemment le scandale des décès en Italie et la mort de deux enfants en France officiellement reconnus comme causés par le vaccin contre la gastro. L’un des nourrissons avait reçu une injection de Rotarix, du laboratoire GSK, et l’autre s’était vu administrer le vaccin Rotateq de Sanofi Pasteur MSD.
Mais les vaccins « hexavalents », qui prétendent immuniser contre 6 maladies graves d’un coup, sont plus controversés encore.
Les travaux du Pr Gherardi (Inserm) et du Pr Authier (Institut de Recherche médicale Henri Mondor) ainsi que ceux d’autres chercheurs étrangers ont montré que ces vaccins seraient neurotoxiques. Ils entraîneraient des maladies dégénératives et auto-immunes par la quantité de vaccins injectés la au cours de la première année de vie alors que le système immunitaire du nourrisson est fragile.
Pratiqués sur des petits de quelques semaines seulement, ils fonctionnent en déclenchant une tempête du système immunitaire dont il est tout à fait normal de redouter les conséquences, aussi bien sur le long terme, avec les maladies auto-immunes, que sur le cours terme, avec un choc anaphylactique. (Un choc anaphylactique est un accident potentiellement mortel provoqué par un emballement de nos défenses naturelles qui inondent l’organisme de cellules et messagers immunitaires).
À noter que le calendrier vaccinal recommande en effet de réaliser le même jour le vaccin Prévenar, qui comporte pas moins de 13 valences de pneumocoques (nombre de maladies contre lesquelles le vaccin est censé protéger). Or, les réactions neurologiques peuvent augmenter lorsque l’on combine ces différents vaccins.
De plus, à deux mois, la barrière hémato-encéphalique des enfants n’est pas achevée. Il s’agit de la barrière naturelle qui protège le cerveau des toxines pouvant être présentes dans le flux sanguin. C’est la raison pour laquelle injecter à un nourrisson un produit chargé en aluminium serait bien plus problématique encore que chez l’adulte, avec un risque important de dépôts d’aluminium dans le cerveau.
L’ombre menaçante de la sclérose en plaques
Comme si cela ne suffisait pas, le vaccin contre 6 maladies (dit « hexavalent ») contient le redoutable vaccin contre l’hépatite B, dont on n’a jamais vraiment su s’il pouvait déclencher ou non la sclérose en plaques.
Rappelons que l’hépatite B est une maladie que vous n’attrapez pas comme la grippe ou les oreillons. Il n’est raisonnable d’envisager la vaccination que pour les personnes ayant des comportements à risque ou travaillant en étroite relation avec ce type de public (infirmières, éventuellement travailleurs sociaux).
Un petit bébé élevé dans des conditions normales n’a aucune raison d’attraper l’hépatite B, et donc de courir les risques liés à la vaccination.
Les parents mis dans une situation intenable par les autorités
Ce dossier accablant oblige les parents à choisir entre fermer les yeux et se boucher les oreilles (une option choisie par l’écrasante majorité), ou s’informer et, dans la mesure du possible, agir avec les moyens légaux qui leur restent.
Et malheureusement, dans ce domaine, l’horizon semble plutôt bouché. Le Conseil constitutionnel, dans une décision du 20 mars 2015, a donné tort à deux parents, les époux Larère, qui justement avaient signalé la situation absurde dans laquelle ils se trouvaient vis-à-vis de leur obligation vaccinale DTP et avaient renoncé à faire vacciner leurs deux enfants.
Cette décision, qui paraît contraire à la Loi Kouchner du 4 mars 2002 sur la liberté de choix thérapeutique, semble d’autant plus anachronique que le vaccin DTP n’est plus obligatoire dans aucun pays d’Europe en dehors de la France [1] !
Au lieu de faire pression sur les laboratoires pour qu’ils fournissent un vaccin sans adjuvants dangereux et sans souches de maladies superflues, les autorités choisissent donc de sanctionner les parents, tout en les obligeant à faire courir des risques inutiles à leurs enfants.
À qui profite le crime ?
À ce stade, il est peut-être intéressant de préciser que le vaccin DTP Mérieux (sans aluminium), aujourd’hui retiré du marché, coûtait 6,54 EUR contre 40 EUR pour le vaccin hexavalent avec aluminium INFANRIX Hexa de GlaxoSmithKline !
Le Revavix (avec aluminium) coûte, lui, 50 % plus cher que l’ancien vaccin sans alu, et cela sans aucun avantage thérapeutique.
Ce prix ne serait pas un problème en soi s’il n’y avait pas, par derrière, des pratiques assimilables à de la « vente forcée », selon la députée européenne Michèle Rivasi.
« Nous sommes ni plus ni moins dans un schéma de vente forcée et de désinformation du consommateur, avec la complicité du HSCP. Et quand on sait que le Pr Daniel Floret, président du Comité technique des vaccinations (CTV), n’est pas exempt de conflits d’intérêts avec les fabricants de vaccins, on est en droit de se poser des questions. À qui profite le crime ? Aux laboratoires pharmaceutiques bien évidemment », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse le 24 mars 2015.
Sortir de la crise
De leur côté, les laboratoires réfutent la thèse d’une pénurie organisée.
Ils expliquent faire face à une demande exceptionnelle de vaccins due à l’épidémie de coqueluche aux Etats-Unis, en Angleterre et en Australie. Ils insistent aussi sur les délais importants de production de vaccins (18 mois) et plus encore de la construction d’une usine à vaccins (10 ans).
Ces arguments tiennent-ils la route ?
Ils parlent de la coqueluche. Mais l’épidémie de coqueluche touche avant tout des adultes, et c’est alors une maladie bénigne. La coqueluche n’est problématique que pour les nourrissons de moins de 3 mois. La vaccination n’intervenant qu’à l’âge de 2 mois, et souvent plus tard encore, elle est dans les faits inutiles.
Le vaccin DTP était produit à l’échelle industrielle depuis 60 ans. Le taux de natalité n’a connu récemment aucun bouleversement imprévisible. Est-il possible que des industriels aussi expérimentés aient été pris de court dans une situation de stabilité absolue de la demande ?
D’autre part, les capacités de production de vaccins en France sont mobilisées pour fabriquer en masse le vaccin BCG, vaccin contre la tuberculose, une maladie pour laquelle existe un traitement approprié depuis 75 ans ! En Belgique et aux Pays-Bas, qui n’ont jamais pratiqué cette vaccination, le pourcentage de tuberculose dans la population est le plus bas d’Europe. La France est le dernier pays d’Europe occidentale à encore pratiquer le BCG à large échelle, bien qu’inutile et inefficace.
Enfin, ce qui pose évidemment le plus grand problème, ce ne sont pas les pratiques commerciales douteuses ni la (tout aussi douteuse) désorganisation des entreprises pharmaceutiques, mais l’obligation légale prononcée par les autorités, et les sanctions qui vont avec, de vacciner les enfants avec un produit qui n’existe pas sur le marché, sous une forme correspondant à cette obligation.
On attend donc des autorités qu’elles adoptent une attitude responsable et sensée. On attend aussi que les citoyens s’expriment sur ce sujet.
C’est notre seul espoir de sortir de la crise.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis