Nolwenn Weiler
Bastamag
mer., 01 avr. 2015 04:12 UTC
Bastamag
mer., 01 avr. 2015 04:12 UTC
« Les fruits et légumes sont l'un des principaux éléments d'une alimentation favorable à la santé », nous assure l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes). Mais tout dépend de la qualité de ces fruits et légumes. S'ils regorgent de pesticides, ils peuvent avoir des effets sanitaires forts indésirables. Des chercheurs américains viennent de mettre en évidence que l'ingestion de résidus de pesticides par voie alimentaire peut affecter la spermatogénèse, c'est à dire la fabrication de spermatozoïdes. « Les plus gros consommateurs des fruits et légumes estimés comme les plus contaminés avaient 49% de spermatozoïdes en moins et 32% de spermatozoïdes morphologiquement normaux en moins dans leur éjaculât que les hommes les moins consommateurs de ces fruits et légumes », relève l'association Génération futures.
Les Français sont-ils concernés par cette étude réalisée aux État-unis ? Probablement, si l'on en croit une autre étude, publiée en 2012 et réalisée par l'Institut national de veille sanitaire (INVS). On y apprenait que la part moyenne de spermatozoïdes chez les hommes de 35 ans a diminué de plus de 30 % en deux décennies. Rappelons enfin que selon une troisième étude, réalisée en 2012 par le même INVS, les Français sont confrontés à une exposition plus importante que d'autres citoyens européens ou américains à certains pesticides ! Notamment les insecticides organophosphorés et pyréthrinoïdes, dont beaucoup sont suspectés d'être des perturbateurs endocriniens, ces substances chimiques qui miment l'action des hormones et perturbent le fonctionnement de nos organismes. Merci qui ?
Les Français sont-ils concernés par cette étude réalisée aux État-unis ? Probablement, si l'on en croit une autre étude, publiée en 2012 et réalisée par l'Institut national de veille sanitaire (INVS). On y apprenait que la part moyenne de spermatozoïdes chez les hommes de 35 ans a diminué de plus de 30 % en deux décennies. Rappelons enfin que selon une troisième étude, réalisée en 2012 par le même INVS, les Français sont confrontés à une exposition plus importante que d'autres citoyens européens ou américains à certains pesticides ! Notamment les insecticides organophosphorés et pyréthrinoïdes, dont beaucoup sont suspectés d'être des perturbateurs endocriniens, ces substances chimiques qui miment l'action des hormones et perturbent le fonctionnement de nos organismes. Merci qui ?