Chaque tranche de 1000 euros prélevée serait soumise à une taxe de 1 euro. Le gouvernement grec espère ainsi collecter 180 millions d’euros, mais il doit d’abord obtenir l’autorisation de la Banque Centrale Européenne pour imposer cette taxation.
Avant les élections du mois de février qui ont permis l’arrivée au pouvoir du Premier ministre Alexis Tsipras, 15 milliards d’euros étaient déjà sortis des banques grecques. Mais depuis, ces sorties de capitaux ont atteint 28 milliards d’euros.
On a rapporté que les citoyens grecs avaient caché leurs économies retirées de la banque sous le plancher de leur maison, ou le carrelage de leur salle de bain.
Pour 2015, la Commission Européenne a ramené ses prévisions de croissance de 2,5% à seulement 0,5%, ce qui porterait le ratio d’endettement du pays à 180%.
Cette semaine, la Grèce a payé une échéance de 200 millions d’euros d’intérêts au FMI, mais elle doit encore s’acquitter d’une note de 750 millions d’euros en faveur du même créancier pour le 12 mai prochain, et on ne sait pas encore si le gouvernement Tsipras sera en mesure de trouver les fonds nécessaires à ce paiement.
Selon le journal français le Figaro, un projet de taxation des 500 familles Grecques les plus fortunées figure dans la dernière liste de réformes soumises par les négociateurs grecs à l’Eurogroupe.
Les taxes assises sur les salaires supérieurs à 30.000 euros annuels seraient également relevées et de nouvelles taxes seraient instituées sur les articles de luxe, ainsi que sur les croisières de luxe à destination des iles grecques.
D’après le quotidien allemand Bild, les autorités grecques pourraient également obliger les citoyens grecs à utiliser leur carte de crédit pour régler toutes les transactions de montants supérieurs à 70 euros afin d’éviter les fraudes.