[Caviar] Macron, passer par l’élection est “un cursus d’un ancien temps” ; “Le libéralisme est une valeur de gauche”
A ce stade, plus aucun commentaire n’est donc nécessaire – merci Manu… (ah, “le meilleur d’entre nous”… Dire que certains s’énervent quand je dis que je ne vote plus, eh, je suis MODERNE moi )(juste un rappel : ça m’a toujours amusé d’appeler “sociaux-démocrates” des gens qui ne sont à l’évidence ni sociaux, ni démocrates…)
Source : Le Point, 28/09/2015
Le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron a assuré qu’il ne voulait « pas être député en 2017 », estimant qu’accéder aux plus hautes fonctions par l’élection était « un cursus d’un ancien temps », selon des propos rapportés lundi par Le Monde. « Aujourd’hui, je ne veux pas être député en 2017 », a-t-il déclaré dimanche lors d’un forum organisé par le quotidien à Paris, selon les journalistes du Monde. « Je n’ai jamais voulu être candidat », a-t-il ajouté. Selon le compte rendu du quotidien du soir, le ministre a estimé que parvenir à de hautes fonctions par la voie des urnes était « un cursus d’un ancien temps », répondant ainsi à une critique qui lui est régulièrement adressée de vouloir réformer sans avoir obtenu de légitimité par les urnes.
Emmanuel Macron, qui s’exprimait « on the record » (sans restriction imposée à la presse), savait pertinemment que des journalistes étaient présents dans la salle, assure Le Monde. Parmi de nombreuses remarques susceptibles de faire s’étrangler une partie de la gauche, le ministre a estimé en outre que sur le plan de la politique économique, il peut y avoir « beaucoup de convergences entre la gauche de gouvernement et la droite de gouvernement ».
« Le libéralisme est une valeur de gauche »
Il a également assuré que « l’État a sa place mais il en a trop pris », se revendiquant d’un certain « libéralisme ». « J’assume qu’il y ait un libéralisme, le libéralisme est une valeur de gauche », a-t-il estimé. Affirmant qu’il se situait « dans le camp du progrès », le ministre en a profité pour mettre en question une nouvelle fois le statut des fonctionnaires. « Nous devons penser la réforme des fonctionnaires », a-t-il déclaré, estimant que sans cela, leur statut serait « déchiré ». « Il faut plus d’adaptabilité pour les entreprises, déconflictualiser le travail, je me méfie beaucoup des tabous », a-t-il poursuivi, jugeant qu’« aujourd’hui la loi dit trop, il faut trouver la bonne flexisécurité sur le marché du travail ».
À propos des 35 heures, Emmanuel Macron a assuré que s’il ne souhaitait pas les abroger, il y avait aujourd’hui « une trop grande rigidité dans la définition horaire du temps de travail ».
Enfin, à propos des critiques qui ont accompagné la semaine dernière ses propos sur le statut des fonctionnaires plus « adapté » et « plus justifiable compte tenu des missions », M. Macron a estimé que « les réactions sur ce que j’ai pu dire montrent une gêne à accepter qu’un politique puisse réfléchir en marge de son action ».
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(et quand il appellera à voter Sarko, il sera toujours soutenu ?)
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Pas mal ça aussi :
Source ; Le Figaro