À la page 62 de ce rapport (que vous pouvez lire en ligne), on lit en effet ceci :
En outre, dans certains secteurs, notamment s’agissant d’autorités investies d’un pouvoir de régulation, les personnalités compétentes appartiennent à un secteur connaissant des niveaux de rémunération élevés et leur nomination au sein du collège de l’autorité les contraint à abandonner toute autre activité : pour « attirer » les candidatures, les rémunérations s’alignent souvent sur celle du secteur concerné.
C’est par exemple le cas des membres du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), comme l’a rappelé son président, M. Olivier Schrameck, entendu par votre commission d’enquête le 7 juillet 2015 : « [la rémunération] dont bénéficient les membres du collège du CSA n’est pas sans soulever les difficultés que j’ai indiquées : des professionnels engagés dans une carrière où ils sont reconnus pour leurs compétences se voient allouer un traitement net de 9000 euros mensuels. C’est sans doute beaucoup au regard de bien des situations, mais dans le monde des médias, cela peut poser problème ».
C’est curieux, pour nous, les « difficultés » et les « problèmes » que pose cette généreuse rémunération, ce seraient plutôt son niveau élevé et le fait que les contribuables paient la facture alors qu’ils s’acquittent déjà de la lourde redevance audiovisuelle