Le communiqué de Nigel Farage sur la désinformation des grands médias sur le Brexit
Nous reprenons, in
extenso, le communiqué que nous venons de recevoir de Nigel Farage, qui
clarifie les choses suite à de nombreuses allégations erronées, voire
mensongères diffusées dans une partie de la presse francophone, en
France et en Belgique.
» Je sais que les journalistes français
et ceux de Belgique francophone me sont largement hostiles. Je sais que
beaucoup parlent de moi comme d’un populiste ou d’un leader d’extrême
droite. Au-delà des caricatures, je ne m’attendais pas à ce que certains
de ces médias aillent jusqu’à désinformer leurs lecteurs afin de nuire à
ma personne, à mes idées et à mon pays.
J’ai découvert, avec stupeur, que les
sites d’information français Libération, L’Obs, Europe 1, BFM TV, Les
Échos ainsi que les médias belges RTBF, La Libre et Le Soir ont publié,
sur ma personne, une information tronquée et malveillante.
En effet, ces médias ont affirmé ou
laissé entendre que j’avais fait campagne sur une fausse promesse, celle
de réorienter les 350 millions de livres que le Royaume-Uni fournit par
semaine à l’Union Européenne vers le National Health Service. Je n’ai
jamais fait cette promesse.
La campagne pour le Brexit a été menée
d’un côté par UKIP, le parti que je préside et de l’autre par un
organisme subventionné par l’État, nommé Vote Leave. Si UKIP et Vote
Leave ont fait campagne dans la même direction, ils n’ont jamais été des
alliés, n’ont pas tenu de meetings communs et ne se sont jamais
concertés pour savoir qui faisait quoi.
La redirection des subventions versées à
l’Union Européenne vers le NHS a toujours été une promesse exclusive de
Vote Leave. J’y suis donc totalement étranger et je ne l’ai jamais
soutenue. Il va donc de soi que je ne saurais y être associé.
En conséquence, il s’avère que vos
informations sont fausses et diffamatoires. Manifestement, vous n’avez
pas compris qui faisait quoi durant toute la campagne référendaire. J’en
déduis donc que vos lecteurs sont bien mal informés sur le Brexit.
Néanmoins, à défaut de comprendre l’actualité, vous pourriez au moins
faire l’effort de vérifier vos sources quand vous retranscrivez vos
homologues britanniques ou, à défaut, engager un traducteur compétent.
J’espère que, par probité
professionnelle et par respect pour vos lecteurs, vous publierez ce
communiqué adressé à chaque rédaction des médias invoqués par le présent
message.
Bien cordialement,
Nigel Farage