QUAND L’ORDRE MONDIAL FAIT SA CRISE
Je n’ai pas la science d’un économiste et encore moins celle d’un financier, mais je m’intéresse comme vous aux symptômes que ne cesse d’envoyer le monde de la finance et qui, comme chacun sait, fait la pluie et le beau temps sur les politiques et la géopolitique mondiale.
Cela fait bientôt 10 ans que nous vivons au chevet d’un cadavre que les docteurs en col blanc refusent de laisser mourir. Le modèle économique et financier qui a dicté sa loi de marché pendant les quarante dernières années est pourri ! Mais ces mêmes docteurs continuent l’acharnement thérapeutique et nous font payer les frais d’assistance artificielle.
À la mi-août…
Il n’y a pas si longtemps, en plein mois d’août et sous les radars, passait presque inaperçue une brève venue d’Allemagne (le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung) qui annonçait que le gouvernement allemand appelait sérieusement la population à stocker des vivres et de l’eau en cas d’attentat ou de catastrophe (voir la version française de l’article sur Le Monde ). Première surprise : un message émanant d’un source officielle, faisant partie d’un « projet de défense civile » et qui rappelle froidement des mesures dignes du temps des guerres! Mais plus étonnant que le risque d’attentat (chimique, contamination de l’eau), c’est l’invocation d’une « catastrophe » inconnue qui interpelle. On se croirait dans un pays en proie aux tsunamis, aux tremblements de terre, aux cyclones. Pas du tout !
Et puis, toujours en août, (ah ! merci les congés –ne surtout pas alarmer l’opinion) on assistait à deux sorties médiatiques remarquables. Oui, remarquable car voilà que Lord Jacob Rothschild en personne (icône de la finance, Big Boss parmi les boss, vous m’avez compris…) nous livre ses prédictions apocalyptiques sur l’état de la finance, le rôle des banques centrales, les taux d’intérêt négatifs, bref ! Une analyse mortelle du système (lire ici) qui montre clairement que nous sommes en plein « bad trip » sur des eaux troubles, sans radar, sans gilet de sauvetage ! Le message est clair : rien ne va plus, les jeux sont faits !
Mais ce n’est pas fini ! Au même moment, (j’ai l’impression d’entendre Ray Ventura chanter « à la mi-aôut, c’est bien plus économique… ») une autre sommité de la finance, John Cryan (ancien directeur financier) qui n’est autre que le président actuel de la Deutsche Bank (LA banque d’Europe) envoie aussi une bouteille à la mer (beaucoup moins poétique qu’un SOS de Balavoine). Son message d’alerte, comme un aveu, est sans équivoque : l’écroulement annoncé de la DB entraînera tout le monde dans son sillage, les petits épargnants (vous, nous) les retraites, tout ce que vous avez mis dans les coffres de la banque… Des « conséquences fatales » (à lire) dit-il, pour l’ensemble du système financier, donc, pour tous les pays d’Europe, les banques et in fine, les épargnants… C’est toute la politique, la société civile, les structures sociales qui sont menacées.
Et puis cet article du Monde, paru le 30/09, qui pose la question rhétorique : « Faut-il craindre une crise bancaire en Europe ? » Alors là, nos journalistes sont forts… Et c’est là que je me dis, en effet, je ne pourrai pas être expert financier, ou économique, car les résultats de leurs analyses m’échappent complètement ! À la fausse question « faut-il avoir peur d’une crise bancaire ? » (car nous savons très bien que la crise de 2007 ne s’est jamais résorbée -contrairement à ce qu’annonçait Christine Lagarde la même année), la conclusion de l’article tombe : « Jamais l’Europe n’a été aussi bien outillée pour gérer d’éventuelles crises bancaires et empêcher la contagion entre États… »Je vous laisse apprécier par vous-même l’étendue du délire…
Le message est clair, même si le signal est encore brouillé et dissimulé
Ne pas relayer les déclarations de John Cryan ou de Lord Rotschild relève purement et simplement du mensonge organisé –« à la mi-août, c’est tellement plus romantique/ à la mi-aôut, on fera les 400 coups… »
Le système économique de l’ancien monde est mort ; l’appel de l’état allemand à stocker des vivres n’est pas un hasard dans ce contexte d’écroulement des banques et plus que les attaques terroristes, nous pouvons nous attendre à des séismes dans tous les domaines de la politique, de l’économie et de la finance. La France vit exactement le même scénario, et si c’est la DB qui plonge la première, le risque de « contagion » comme ils l’appellent ne sera pas un risque, mais une réalité!
Mais pas de catastrophisme : ce n’est pas la fin du monde version maya comme prophétisée en 2012, mais la fin d’un paradigme que nous vivons, la fin du modèle matérialiste qui nous a plongés dans cet âge de l’égoïsme et de la séparativité, où les 1% ont fini par s’arroger la quasi totalité des biens et des richesses de notre planète. De plus en plus, la Vérité sur l’écroulement de ce système est révélée au grand jour ; cela commence fébrilement, par quelques signaux d’alerte (« faites des stocks », « conséquences fatales… imprévisibles… »), mais les signes visibles sont déjà là : guichets de banques fermés, retraits impossibles, boutiques et commerces en liquidation, augmentation significative des cours de l’or et de l’argent , disparition programmée de l’argent liquide, etc.
Que pouvons-nous faire face à cet égrégore de la crise qui voudrait encore nous faire marcher comme de bons petits soldats ?
La stratégie des élites est connue : doute, peur, et désinformation. Ne nous laissons pas endormir par les discours ! Le temps des campagnes électorales arrive et déjà, la crise, le terrorisme, les menaces en tout genre sont désignés coupables, alors que les responsables de cette gabegie sont ceux-là mêmes qui vendent la France aux banques étrangères, mènent des guerres de la honte aux quatre coins du monde et planquent leur argent dans des paradis fiscaux.
L’égrégore de la « crise » ne doit plus être alimenté
Non, ce n’est pas la crise : c’est la fin d’un monde égoïste, séparatiste, matérialiste! C’est la fin de le leur monde (les 1%) et la « crise » est celle qu’ils ont planifiée depuis des années et provoquée par intérêt.Mais cela se retourne contre eux. Ces individus ainsi que ceux qui représentent l’état et qui parlent au nom de la Nation, ont perdu leur âme. Et avec eux, c’est une grande partie de l’humanité qui l’a perdue. Ça, les 1% l’ont bien compris et depuis longtemps. C’est ainsi qu’ils ont pu nous mener dansl’illusion et le mirage.
Illusion mentale entretenue par de fausses idées, de fausses pensées toutes faites et des interprétations erronées ; mirage de masse purement émotionnel en poussant à l’extrême nos désirs, nos pulsions, nos passions…
Nous sommes tombés dans le panneau du matérialisme et de la séparativité et collectivement, nous avons touché le fond.
Et il a fallu réagir !
Nous avons pris conscience que nous avions perdu notre âme, mais nous la retrouvons, notamment en refusant d’obéir et d’accepter le mensonge et l’usurpation de pouvoir opérée par l’oligarchie dominante.
Nous avons le choix de ne plus nous laisser contrôler,de ne plus nous faire empoisonner, de ne plus avoir peur ni la haine parce qu’on nous la transmet, de ne plus nous laisser intimider par les maitres bien-pensants qui continuent d’acclamer la réalisation d’un nouvel ordre mondial comme unique rempart aux menaces extérieures. En un mot, faire toute la lumière en choisissant la Vérité, le Beau (au sens noblesse de cœur, belle conduite). C’est cela la voie : le retour à notre âme qui est l’amour des autres, des justes relations, avoir du cœur (et pas juste un intellect).
La mise en pratique existe déjà : circuits courts de distribution, échange de services, enseignements et universités libres/gratuits, énergie électrique libre et infinie, collectifs citoyens pour l’écriture d’une nouvelle constitution, journalisme et enquêtes indépendantes avec du contenu pointu et non aligné sur les mass-médias, etc. Il y a pléthore d’exemples de ce style, et il ne tient qu’à chacun de regarder autour de lui (sans lunettes roses !) pour le vérifier. Pour cela, à nous de faire preuve de discrimination (faire la différence entre le Vrai et le faux) et de discernement dans les choses qui s’opposent à la véritable connaissance (prise de conscience des obstacles). C’est du bon sens!
Demeurons Vrais et bienveillants ! à bientôt