Selon le Fonds, qui prône une « croissance inclusive », Berlin dispose de marges de manœuvre financières pour agir en faveur des travailleurs pauvres.
A qui profite l’insolente prospérité allemande ? Comment doivent se répartir les fruits de la croissance d’un pays dont la plupart des indicateurs économiques sont au vert ?
Ces questions, actuellement âprement discutées au sein des partis politiques du pays, devraient prendre encore plus d’importance avec la publication du rapport annuel du Fonds monétaire international (FMI), lundi 15 mai. Ce dernier s’inquiète de la « lente augmentation générale du risque de pauvreté » outre-Rhin en dépit d’une solide croissance et d’un taux de chômage historiquement faible.
« Malgré un filet de sécurité sociale bien développé et une forte progression de l’emploi, le risque de pauvreté relative [en Allemagne] demande une attention continue », écrit le FMI au neuvième point de son rapport.