lundi 4 septembre 2017

Vous avez voté Mélenchon ? Pour le journaliste de BFM Eric Brunet, vous êtes un «abruti» (planete360)

 
Pour sa rentrée sur BFMTV, Eric Brunet a décidé de frapper fort. Déplorant que la politique d’Emmanuel Macron soit confrontée à l’opposition, notamment, des électeurs de Jean-Luc Mélenchon, il a qualifié ces derniers d’«abrutis».
Le polémiste de BFMTV Eric Brunet est connu pour ses partis pris tranchés qui suscitent souvent la polémique. Le 30 août, alors qu’il faisait sa rentrée sur la chaîne d’information en continu, il s’est fendu d’une critique à la limite de l’insulte envers les électeurs de Jean-Luc Mélenchon.
L’auteur de Pourquoi Sarko va gagner en 2012, connu pour son admiration pour l’ancien président, a trouvé en Emmanuel Macron une nouvelle source d’enthousiasme. «C’est un intellectuel !», s’exclame Eric Brunet, à qui le présentateur de l’émission rétorque que de nombreux Français sont davantage préoccupés par leur pouvoir d’achat que par l’intelligence supposée du chef de l’Etat.
Eric Brunet développe alors sa vision de la politique française et de l’état de l’opinion : «Franchement, dans ce pays, tout le monde sait à peu près ce qu’il faut faire pour sauver la France, tout le monde sait à peu près, à l’exception de Sud-Solidaires, de la CGT et de Mélenchon qui sont sur la ligne vénézuélienne Chavez-Maduro.»
Alors qu’on lui rappelle que cette supposée ligne a séduit 19,58% des électeurs lors du premier tour de la présidentielle, en avril dernier, Eric Brunet se lâche : «Malheureusement elle fait 19%, il y a 19% d’abrutis qui pensent que Hugo Chavez ou Maduro peuvent sauver la France !»
Face à l’indignation suscitée par ses propos, Eric Brunet a faite amende honorable sur Twitter, admettant le caractère «excessif» de son jugement.
Réputé pour ses positions très libérales en matière économique, Eric Brunet est régulièrement l’auteur de provocations qui défraient la chronique. En mai, il avait suscité une vague de réprobations après avoir mis en parallèle Napoléon et Emmanuel Macron, les déclarant «tous deux gérontophiles».