« A la différence des années 60-70’, en 2017, les salariés ne sont
plus les participants aux gains de productivité. Ce qui
compte désormais, c’est l’exploitation de la main-d’œuvre en vue d’une
meilleure rentabilité. Et pour cela, la solution choisie a été la
délocalisation. C’est alors que le crédit a commencé à se développer.
La courbe de l’endettement est subitement montée de manière vertigineuse, et
les banquiers internationaux ont, bien évidemment, favorisé ce processus via
les banques centrales qu’ils contrôlent. Il leur suffit en effet de nommer les
présidents et responsables de commissions tout dévouées à exécuter un cahier
des charges, moyennant de larges prébendes, ainsi qu’une retraite dorée avec
quelques conférences ici ou là, bien rémunérées par les banques… Vous avez très
certainement quelques noms en tête…
La croissance économique ne
résulte donc plus d’un pouvoir d’achat convenablement accordé aux salariés pour
acquérir les biens industriels, mais du développement du crédit, assurant ainsi
aux architectes de la société néolibérale et du mondialisme, la certitude d’une
immense crise réduisant tout un pan de population à la misère.
Depuis
les années 80’, les oligarchies financières ont pris le contrôle de l’ensemble
du processus économique, médiatique, politique et industriel. Les dernières
élections présidentielles françaises l’ont illustré. On a ainsi un narcissique
pervers, dangereux selon des professionnels de la santé, qui n’hésite pas à
insulter les Français sans aucune retenue. Face à ses dérapages verbaux, aucun
commentaire des tenants des médias. C’est bien l’illustration d’une forme de
totalitarisme. D’ailleurs, à quoi servent les élections nationales sinon à se
faire toujours plumer et voir se réduire le pan de libertés restantes ?
Nous vivons avec des experts qui ne s’interrogent même pas sur
une évidence : les gouvernements politiques ont
massivement augmenté leurs obligations financières, faisant exploser les dettes
des nations tout en détruisant les moyens par lesquels ils peuvent les
rembourser. C’est bien la preuve que ces dettes ne seront
jamais, absolument jamais remboursées !
Et que l’on ne dise pas que c’est la faute à pas de chance, que
c’est la roue de l’histoire, etc.. Cela a été voulu, exécuté froidement
par des politiciens royalement rémunérés pour leur trahison, leur lâcheté, leur
vilenie, leur félonie… Ces gens-là ont trahi leur peuple,
leur propre famille, les espoirs de leurs électeurs.
Face au constat terrible que l’on peut faire en regardant le
contraste entre pauvres et riches, en voyant le chômage dans les pays du sud de
l’Europe et en France, on peut dire avec certitude que l’Union européenne et la
banque centrale européenne conduisent les Etats européens vers une banqueroute
certaine.
Nous
sommes arrivés à un point où ils n’ont plus besoin du politique, d’où la
disparition des partis politiques.
Ils
n’ont plus aussi vraiment besoin du consommateur puisque leur richesse est
devenue totalement virtuelle, avec l’entretien de marchés financiers en bulle
permanente ».
LIESI, le 25 octobre 2017