(Traduction The Sun)
Le pacte de "jumelage" sans précédent intervient deux mois à peine avant que le Royaume-Uni quitte l'Europe
La FRANCE et l'Allemagne envisagent de fusionner les frontières, les économies et les politiques de défense dans la dernière étape vers la création d'un super-État européen.
Les pays voisins doivent élaborer ensemble des politiques dans des domaines tels que le terrorisme et les transports dans le cadre d'un pacte de "jumelage" sans précédent, à peine deux mois avant que le Royaume-Uni ne quitte l'Europe .
Conformément à cet accord, les régions des deux côtés de l'auteur franco-allemand seront encouragées à former des "Eurodistricts", indique le Times .
La chancelière allemande Angela Merkel doit rencontrer le président français Emmanuel Macron le 22 janvier à Aix-la-Chapelle, ville emblématique de son histoire commune et de son emplacement à la frontière.
L’extension du traité, négociée au cours de l’année écoulée avec peu de détails, stipule que l’acceptation de l’Allemagne comme membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies constituera une priorité de la diplomatie franco-allemande.
En vertu de ces plans, les ministres pourront également assister aux réunions de leurs cabinets. Il existe également des objectifs visant à promouvoir une coopération plus étroite entre les services de renseignement nationaux et la police dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, ainsi qu'un engagement à progresser vers la convergence économique.
La culture, la santé, l’innovation et les transports sont d’autres domaines de coopération.
A Paris, le bureau de Macron a déclaré que l'extension du traité de l'Elysée aiderait les deux puissances européennes à faire face aux "défis auxquels elles seront confrontées au XXIe siècle".
"Nous envisageons de renforcer notre engagement en faveur de la sécurité et de la prospérité de nos peuples dans le cadre d'une Europe plus souveraine, unie et démocratique", a-t-il déclaré.
Les deux gouvernements accepteront de tenir «des consultations régulières à tous les niveaux avant les grandes réunions européennes, et veilleront à établir des positions communes et à faire des déclarations communes».
"Ils vont défendre une politique étrangère et de défense commune forte et efficace, ainsi que renforcer et approfondir l'union économique et monétaire", ajoute le texte.
Les critiques affirment que le traité sera un "poids lourd capable de écraser la dissidence sous ses roues", rapporte le Times.
La nomination de l'Allemagne au conseil de sécurité pourrait entraîner des problèmes à Bruxelles, où il semblerait que cette attribution devrait être confiée à l'UE.
Le traité devra également faire face à une opposition considérable de la part des partis d'extrême gauche et de droite.
Alexander Gauland, chef du parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne, l'a décrit comme une "érosion de notre souveraineté nationale".
En France, Marine Le Pen, anciennement du Front national d'extrême droite, l'a décrit comme un diktat «déséquilibré» venant d'Allemagne.