lundi 30 novembre 2015

Des milliers de personnes se sont rassemblées à Paris pour « l’état d’urgence climatique » (basta)



Des milliers de personnes se sont rassemblées à Paris pour « l’état d’urgence climatique »

par , Sophie Chapelle

Entre 5000 et 10 000 personnes ont participé à une chaîne humaine à Paris le 29 novembre, à l’initiative d’Attac et d’Alternatiba, alors que s’ouvre la 21ème conférence internationale sur le climat. « Face aux interdictions de manifestations sur la voie publique (suite aux attentats du 13 novembre, ndlr), nous ne pouvions pas rester muets », explique Geneviève Azam, porte-parole d’Attac. « Cette chaine symbolise notre responsabilité partagée face à l’état d’urgence climatique. » Main dans la main sur plus de trois kilomètres, des citoyens sont ainsi venus montrer leur détermination à se mobiliser pour un « climat de paix », malgré la peur et l’état d’urgence. « Aucune armée ne pourra empêcher la fonte de la banquise », ironise Geneviève Azam. Jon Palais, du mouvement citoyen Alternatiba, met en avant l’importance « des solutions et des alternatives face à la machine à réchauffer la planète ». Un Village Mondial des Alternatives se tiendra d’ailleurs à Montreuil, à côté de Paris, les 5 et 6 décembre.
https://vimeo.com/147236702
La chaîne humaine s’est tenue le long du boulevard Voltaire, sur le parcours qu’aurait dû emprunter la marche pour le climat. Des groupes de militants, français et internationaux, y arborent une pluralité de couleurs, de drapeaux et de slogans, illustrant « la richesse de l’histoire de notre mouvement pour la justice climatique », témoignent les Amis de la Terre.
D’autres chaînes humaines se sont formées ce week-end dans plusieurs villes de France, de Brest à Marseille, de Caen à Lyon. Ailleurs dans le monde, des centaines de marches pour le climat ont mobilisé 600 000 personnes selon le décompte de l’ONG Avaaz. Avant le début de la chaîne humaine parisienne, ses militants ont déposé des centaines de paires de chaussures place de la République, en symbole de la marche annulée.



Photos : © Myriam Thiebaut
2000 à 3000 personnes se sont ensuite rassemblées sur la place pendant une heure, avant que des nuages de gaz lacrymogène n’envahissent la place et les couloirs du métro et que des heurts ne s’ensuivent entre plusieurs dizaines de manifestants et les très nombreuses forces de l’ordre. Le mémorial improvisé aux 130 victimes des attentats du 13 novembre – des milliers de fleurs, bougies, dessins et pancartes disposés aux pieds du monument incarnant la République – a été en partie dégradé pendant les affrontements.
Les organisateurs de la chaine humaine appellent au maintien de l’ensemble des actions prévues pour que la société civile puisse faire entendre sa voix pendant le sommet des chefs d’État : le Sommet Citoyen pour le Climat et le Village Mondial des Alternatives à Montreuil les 5 et 6 décembre, la Zone d’Action pour le Climat au CentQuatre du 7 au 11 décembre, et la mobilisation du 12 décembre.

dimanche 29 novembre 2015

Les sponsors de la COP21, une grande fête pour les lobbies (4 ième singe)

Les sponsors de la COP21, une grande fête pour les lobbies

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La fameuse COP21 ou Conférence Internationale sur le climat sera aussi une grande fête pour le lobbying, le greenwashing et autre “développement durable”, “croissance verte” seront bien évidemment de la partie. Car, derrière les enjeux climatiques et environnementaux, certaines multinationales ont bien compris qu’il sera possible de se faire un petit billet. De ce fait, il parait essentiel de pointer du doigt ce qui parait être [une fois de plus] une belle mascarade aux allures écologiques. Dans cette optique, l’Observatoire des multinationales, ainsi que Lobby Planet Paris et plusieurs autres partenaires français et européens ont décidé de créer un guide du lobbying et du greenwashing autour de ce sommet.
lobby-cop21À la suite des attentats de Paris, de nombreux événements et manifestations qui avaient été prévus par la société civile en vue de la Conférence internationale sur le climat ont dû être annulés, ou réduits dans leur ampleur. Il sera donc plus difficile que jamais pour les citoyens et les mouvements sociaux de faire entendre leur voix. En revanche, pour les criminels et les profiteurs du climat, rien n’a changé : le lobbying et le greenwashing des grandes entreprises pourra se poursuivre sans entraves.
Des énergies fossiles en passant par la finance, jusqu’à l’agriculture industrielle, Lobby Planet Paris – Spécial COP 21 cartographie les multinationales, les lobbys et les associations professionnelles qui s’efforcent de capturer les négociations climatiques avec le soutien de nombreux gouvernements et institutions internationales, en vue de maintenir le statu quo et de continuer à amasser les profits.
Au fil des années, les grandes entreprises ont acquis une influence considérable dans les discussions internationales sur le climat. La COP21 promet d’être un nouvelle apogée de leur emprise. Les multinationales occupent également une place éminente dans l’« agenda des solutions » qui pourrait être annexé à un futur accord intergouvernemental. D’innombrables salons et événements sont prévus pour vanter les mérites du secteur privé, comme Solutions COP21 au Grand Palais ou la Galerie des solutions au Bourget.
Lobby Planet Paris – Spécial COP 21 est publié conjointement par l’Aitec, Attac France, Corporate Europe Observatory, l’Observatoire des multinationales et le Transnational Institute. Il est disponible en français et en anglais.
De La Défense aux Champs-Élysées et au Bourget, l’ouvrage guide les lecteurs dans les hauts lieux du lobbying de la capitale française. Il contient aussi des informations sur les entreprises sponsors officiels de la Conférence et sur les principaux événements organisés par le secteur privé qui vont se tenir à Paris pendant la COP, en expliquant pourquoi ils ne font que détourner l’attention des véritables solutions à la crise climatique.
À télécharger : Lobby Planet Paris – Spécial COP21.
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En ce qui concerne le greenwashing, vous pourrez en savoir un peu plus dans cette très bonne vidéo de Mr.Mondialisation :

Source : Observatoire des multinationales

Etat d’urgence : « Je crois que beaucoup n’ont pas compris ce qui se passe en France » (news360)



Retraites: de bonnes nouvelles à ébruiter (L'Humanité)

JEAN-CHRISTOPHE LE DUIGOU
VENDREDI, 27 NOVEMBRE, 2015
HUMANITÉ DIMANCHE
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La chronique de Jean-Christophe Le Duigou, économiste et syndicaliste. Démographie, évolution de la productivité et du chômage, au sujet de nos retraites, les prévisions de bruxelles sont positives !
L'encre du dangereux accord sur les retraites complémentaires n'est pas sèche que s'amorce une campagne pour, au nom de l'égalité, demander de nouveaux sacrifices aux fonctionnaires et aux salariés relevant des régimes spéciaux. Cette course sans fin au recul de l'âge de la retraite est une impasse. Pourtant, à condition que l'on porte le regard sur le long terme, l'heure n'est pas à entretenir un nouvel alarmisme en matière de retraites. Il y a même de bonnes nouvelles. Et ces dernières sont venues de Bruxelles ! Le rapport 2015 du groupe de travail sur le vieillissement, commun à la Commission européenne et aux États membres, publié avant l'été, mais curieusement enterré par les médias, estime que « la France est dans une position globalement favorable par rapport à ses partenaires européens pour faire face au vieillissement de sa population ». Serait-on allé trop loin dans l'austérité ? Selon le rapport, la France connaîtrait la baisse la plus marquée du poids des dépenses de pensions dans la richesse nationale entre 2013 et 2060 : ­ 2,8 points de PIB. Au contraire les PaysBas verraient cette part augmenter de 1 point, l'Allemagne de 2,7 points, la Belgique de 3,3 points. L'explication est double. D'une part, la dynamique de la natalité française limiterait la dégradation du ratio de dépendance. Le nombre de personnes inactives rapporté aux actifs croîtrait plus modérément que dans les autres pays. D'autre part, le recul de l'âge de liquidation des pensions et la désindexation des pensions auraient pour conséquence une baisse plus prononcée qu'ailleurs de la couverture retraite. Grâce à des hypothèses plus favorables en matière de démographie, d'évolution de la productivité et de chômage, Bruxelles est moins alarmiste que les dernières projections du Conseil d'orientation des retraites (COR). Ce qui démontre bien où se trouvent les réponses efficaces au problème de financement des retraites. Cela n'aurait-il pas mérité quelques gros titres et le retour sur un débat dans lequel seule la vision austéritaire a trouvé place ?
L'enjeu crucial est de redonner confiance aux jeunes générations dans un système par répartition qui est de loin la meilleure garantie pour avoir demain, à horizon de trente, quarante ans, une retraite convenable assurant la continuité du niveau de vie de l'activité à la retraite. Encore faut-il que ce système réponde aux attentes, intègre des entrées plus tardives sur le marché du travail, des parcours plus chaotiques, et la mobilité professionnelle. Il faut aussi que ce système reconnaisse la pénibilité du travail sous forme d'un vrai droit à un départ anticipé à la retraite pour les salariés concernés. Les réponses aux problèmes de financement sont décisives. Qui dit 50 % de retraités en plus dans 15 ans dit nécessité de mobiliser des ressources financières en proportion et nécessité de débattre du partage de la valeur ajoutée. Sinon il faut avoir l'honnêteté de dire que l'on prépare une paupérisation dangereuse de millions de retraités ! Les salariés qui tiennent à leurs régimes de retraite souhaitent un système lisible, juste, solidaire. Ils réclament de pouvoir donner leur avis sur les orientations à retenir, les choix à opérer, la gestion du système. Cela ne passe pas par des accords élaborés au petit matin dans les étages de l'immeuble du MEDEF mais par une réouverture du débat public comme entendaient le réclamer, cette semaine, les organisations syndicales de retraités.

Trois CDD de suite... C'est non ! (L'Huminité)

Trois CDD de suite... C'est non !

Gérard Filoche
Vendredi, 27 Novembre, 2015
Humanité Dimanche
La chronique de Gérard Filoche. Cette loi ne crée aucun emploi. le but : faire courber l'échine aux jeunes.
Il y a deux ans seulement (lors de l'accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 et la loi du 14 juin 2013), il était encore question de lutter contre la précarité des jeunes au travail. L'idée était même de taxer les CDD (contrats à durée déterminée) pour dissuader les patrons d'en user. Évidemment les taxes prévues (de 0,5 % à 3 %) n'étaient pas dissuasives, et ce qu'il aurait fallu c'était fixer un plafond de 5 % de CDD et d'intérim par entreprise. Le nombre de CDD « courts » a explosé. Alors « ils » se sont résignés une fois de plus. Valls a annoncé mi-juin 2015 que la loi Macron permettrait « 3 CDD de suite au lieu de 2 », et c'est la loi Rebsamen du 17 août qui l'a mise en oeuvre : il s'agissait cette fois d'organiser explicitement la précarité des jeunes au travail pour plaire, une fois de plus, au MEDEF. Au lieu d'un CDI, les jeunes allaient pouvoir être soumis à trois CDD. L e s t roi s CDD consécutifs toucheront surtout les jeunes qui arrivent au travail sans expérience professionnelle.
Ça n'a aucun sens économique, ça ne créera aucun emploi, c'est purement politique, idéologique, ça servira à bizuter les jeunes, à leur faire baisser l'échine. Le CPE de 2006, c'était la menace d'être viré sans motif pendant 24 mois. Avec cette loi Rebsamen on peut désormais être viré trois fois en 18 mois, sans motif. 80 % des jeunes sont embauchés en CDD, 20 % en CDI, alors que 85 % des contrats en stock sont des CDI : c'est une pure discrimination par l'âge et en aucun cas une contrainte économique. Alors les jeunes de toutes les organisations (*) sont en train de dire « STOP, Je ne veux pas apprendre après 545 jours que je ne fais pas l'affaire : 545 jours à être moins payé, 545 jours à taire les problèmes rencontrés, 545 jours à espérer en vain, 545 jours pour apprendre que je ne suis plus rien ! » Ensemble, ils disent : « Abrogez les trois CDD consécutifs ! Abrogez la précarité spécialement organisée pour les jeunes ! » Et ils appellent à la mobilisation pour imposer le retrait de ces trois CDD consécutifs !
  • (*) UNEF, JOC, UNL, Fidl, Génération précaire, MJS, MJCF, Maison des potes, CGT. Pétition sur stop3cdd.fr

Philippe Martinez: « Pas de trêve sociale pendant l'état d'urgence » (L'Humanité)

Philippe Martinez: « Pas de trêve sociale pendant l'état d'urgence »

Secrétaire général de la CGT
CYPRIEN BOGANDA ET PIERRE-HENRY LAB
VENDREDI, 27 NOVEMBRE, 2015
HUMANITÉ DIMANCHE

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Patrick Nussbaum
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, brocarde une tentative de restriction des libertés sous couvert de lutte contre le terrorisme. Évoquant Air France, il dénonce une recrudescence de la répression sociale. Il accuse le gouvernement de n'accepter aucune divergence d'opinion et appelle les salariés à se mobiliser contre la violence sociale le 2 décembre.
HD. 130 morts, plusieurs centaines de blessés, un peuple meurtri : comment réagissez-vous à ce bilan dramatique ?
PHILIPPE MARTINEZ. Comme n'importe quel citoyen, j'ai été profondément marqué par l'horreur des attentats. Ces attaques ne visaient pas des personnalités, ou la liberté d'expression comme cela a été le cas pour « Charlie Hebdo » en janvier, mais des lieux de vie, de culture, d'événements sportifs, bref, tout ce qui fait la richesse de notre quotidien. Comme d'autres, la CGT a été frappée en son coeur : trois de ses membres sont décédés, dont la dirigeante d'une structure territoriale, qui avait une histoire particulière puisqu'elle était arrivée en France pour fuir la dictature chilienne.
Cela dit, je pense qu'il faut souligner le réflexe citoyen de la population au moment du drame. Beaucoup de gens ont spontanément ouvert leurs portes pour recueillir des blessés chez eux, venir en aide aux victimes. La solidarité a fonctionné. Il faut également saluer le travail des personnels de la sécurité et des services publics tels que la santé, pourtant mise à mal par les coupes budgétaires. De nombreux professionnels sont retournés au boulot ce soir-là, parce qu'ils savaient que la gravité de la situation l'exigeait.

HD. Êtes-vous favorable à la prolongation de l'état d'urgence ?
P. M. Il y a évidemment besoin d'unsurcroît de sécurité, ce qui implique des moyens supplémentaires pour la police et la gendarmerie. Mais cela ne suffit pas. Il ne faut pas confondre renforcement de la sécurité, lois sécuritaires et restrictions des libertés. C'est pourtant ce qui semble se dessiner, lorsqu'on nous parle de multiplier les perquisitions à toute heure et en tout lieu, d'interdire les manifestations, d'étendre les assignations à résidence ou de renforcer les écoutes.
HD. Vous avez dit il y a quelques jours que l'intégration par le travail était un instrument de lutte contre le terrorisme. Que voulez-vous dire?
P. M. C'est l'un des moyens, pas leseul. Mais nous pensons que le travail ­ pour ceux qui en ont un ­ est un lieu où se forgent des valeurs de solidarité, de vivre-ensemble. Malheureusement, ces repères collectifs sont mis à mal par une individualisation croissante des tâches, qui livre le travailleur à lui-même. Les temps de pause (pause-café, repas du midi, etc.) sont des espaces de socialisation qui sont remis en cause.

Syrie – Daesh – Révélations incroyables sur France Inter ! (news360)

Pourquoi l’Arabie Saoudite produit du jihadisme ? Les clés pour tout comprendre (News360)


Par Osons Causer
Un peu de géopolitique pour comprendre les attentats !
Découvrons ensemble pourquoi l’alliance entre l’Arabie Saoudite et les grandes puissances occidentales produit des mouvements jihadistes, de l’histoire peu connue des Ikhwanis dans les années 1920 à Daesh aujourd’hui, en passant par l’attaque de la Mecque en 79 et Al-Quaïda.
Et comprenons pourquoi si rien ne change, elle en produira nécessairement de nouveaux.

samedi 28 novembre 2015

Les infos dont on parle peu n°108 (28 novembre 2015) (agence info libre)

Les infos dont on parle peu n°108 (28 novembre 2015)

Nous mettons à votre disposition toutes les semaines quelques informations passées totalement inaperçues dans nos médias mais qui peuvent être importantes.



Infos internationales
France

Un grand banquet des territoires en lutte en Ile-de-France le 28 novembre (basta)

Un grand banquet des territoires en lutte en Ile-de-France le 28 novembre

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Ils militent contre le projet de centre d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure, l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, des projets de Center Parks ou d’industrialisation des forêts... et aspirent à « libérer des espaces où puissent s’inventer d’autres formes de vie communes ». Depuis plusieurs jours, différents convois à pieds, en tracteurs ou à vélos partis des quatre coins de France convergent vers Paris, sous extrême surveillance policière. Ce 28 novembre, tous doivent se retrouver à Châtillon, en banlieue parisienne, autour d’un immense banquet. Pour vous mettre en appétit de lutter, découvrez le menu de la journée !
Le 28 novembre 2015 les convois de territoires en lutte convergeront vers Paris à la veille de la COP21, la conférence intergouvernementale souvent présentée comme le « sommet de la dernière chance » pour « sauver la planète » du réchauffement climatique. Les convois viendront y dénoncer l’hypocrisie flagrante du gouvernement. Hypocrisie à prétendre lutter contre le réchauffement climatique tout en menaçant de revenir quelques semaines plus tard vider la ZAD de Notre-Dame-des-Landes pour y construire un nouvel aéroport. Hypocrisie à déclarer vouloir « préserver la planète » d’une main, et de l’autre raser des forêts pour y faire des Center Parks à Roybon, Poligny et ailleurs.
Hypocrisie à prôner la biodiversité et vouloir détruire des terres agricoles pour construire des technopoles comme à Saclay ou Agen, des méga-poubelles nucléaires à Bure, des zones commerciales à Gonesse, des centrales à biomasse, des incinérateurs, etc. Enfin, hypocrisie à prétendre « réduire les inégalités » tout en développant des métropoles « compétitives » où les rénovations urbaines éliminent les derniers quartiers populaires, comme à Ivry-sur-Seine ou en Seine-Saint-Denis.
Converger ensemble vers Paris, c’est réaffirmer la force collective et la détermination des territoires en lutte à se tenir ensemble dans leur grande diversité et à bloquer concrètement l’avancée de leurs projets nuisibles, imposés et climaticides. Il est temps de sortir enfin du productivisme industriel, de la privatisation des biens communs, de la destruction des terres nourricières et de la marchandisation du vivant, pour qu’émergent d’autres possibles.
Après la jonction des convois et une marche commune, nous occuperons l’espace public le temps d’un après-midi avec un grand banquet des territoires en lutte, convivial et joyeux, pour montrer notre détermination à ne pas céder aux aménageurs et à leur monde. Nous prendrons place ensemble pour continuer de renforcer concrètement la solidarité des luttes – qu’on les appelle « territoriales », « sociales », « migratoires », « environnementales »… – unies contre la folie destructrice du système marchand. Nous réaffirmerons notre détermination à libérer des espaces où se réapproprier nos conditions d’existences, des espaces où puissent s’inventer d’autres formes de vie communes !
Nous appelons à une convergence des convois à 11h30 au Rond point de la division Leclerc à Châtillon, pour marcher ensemble vers Paris, à pied, à vélo, en tracteurs, en musique et en chansons !
Venez nombreux.euses !
Et que les rues résonnent de notre joie de vivre et de notre appétit de lutter !

Au menu du banquet :
- Marinade subtile de luttes de territoires sur lit de mort des projets inutiles
- LaZADgnes de Notre-Dame-des-Landes et son délicieux écrasé d’aéroport
- Délice de Lentillères à la sauce quartier libre
- Roulés(boulés) de poulets rôtis au bois fumé du Morvan
- Technopolenta de Saclay sautée aux pruneaux d’Agen
- Émincé de nucléocrates (cuisine moléculaire) accompagné de sa farce de déchets radioactifs - recette spéciale du chef Bure à cuire
- Valls de fromages sur Plateau de Millevaches
- Oeufs pas-à-la-neige du Triangle de Gonesse
- NOTAV, la boisson pétillante du Val Susa qui casse le train-train quotidien !


Rendez-vous : le samedi 28 novembre à 11h30 au rond-point de la Division-Leclerc* à la limite entre Clamart et Chatillon (92). Le départ de la manifestation est accessible en transports en commun : station “Division-Leclerc” du tramway T6 (depuis le terminus Chatillon-Montrouge de la ligne 13 du métro). Ramenez une tarte, une boisson, ce que vous voulez, pour partager lors du banquet !

S’informer le jour-même : étant donnée la situation d’état d’urgence et la volonté gouvernementale de museler toute contestation sociale et environnementale lors de la COP21, le point de rendez-vous peut être modifié. Un numéro d’info est activé : 07.53.39.35.45. Les dernières informations sur le point de rendez-vous seront précisées sur le site.

Photo de Une : MSLC21 / twitter